L’ancien ministre de l’Administration Territoriale, Pascal Bodjona persiste et signe que le motif de ses 19 mois de détention à la Prison Civile de Tsévié est ailleurs, et pas dans l’affaire dite d’escroquerie internationale dans laquelle il est épinglé depuis 2012.
L’ancien diplomate togolais aux Etats Unis, libre de ses mouvements depuis le week-end dernier sur ordonnance portant libération d’office, se dit victime d’une injustice et d’une procédure « incongrue et absurde » infligées à tort à sa personne.
« Je mets tout le monde à défi de m’apporter un élément quelconque qui puisse me convaincre que cette affaire demeure une affaire judiciaire », a-t-il lancé sans toutefois donner d’autres détails.
La version de l’ancien ministre, a été corroborée par la Cour de Justice de la CEDEAO qui a ordonné le 15 avril 2015 à l’Etat togolais un procès à Pascal Bodjona ou sa libération pure et simple. Le sujet sera probablement au cœur de la nouvelle comparution de l’Etat togolais, demain 10 février 2016 devant cette Cour sous-régionale.
Pour l’heure l’affaire est toujours pendante devant la justice togolaise.