L’association Petite Sœur à Sœur en vue de freiner le départ massif des jeunes des villages ou campagnes vers les centres urbains et lutter efficacement contre le travail de sexe organise depuis des années un véritable combat sur le terrain en vue de sensibiliser les acteurs, les filles et les parents au respect de leur responsabilité.
Ce mardi 30 août, elles étaient encore dans la préfecture de Vo, à Vogan ou elles ont organisé une journée de réflexion avec les autorités administratives et traditionnelles sur le thème » la parenté responsable ».
La rencontre qui a réuni essentiellement la société civile, les autorités locales et traditionnelles vise à sensibiliser les autorités administratives et traditionnelles sur le phénomène de la prostitution des jeunes filles en vue de les amener à faire des propositions concrètes pour lutter contre le phénomène. Il s’agit ainsi pour les participants une trentaine d’être informer sur le phénomène de la prostitution des jeunes et ses conséquences, les amener à proposer des actions concrètes qu’ils peuvent entreprendre dans leurs localités pour prévenir le phénomène et par là
susciter la collaboration entre les différents acteurs pour lutter contre le phénomène de la prostitution.
Cette journée de réflexion a été meublée par des exposés, des travaux de groupes et des présentations en plénière suivis de débats.
Pour la directrice exécutive, Mme Yawo-akototse Ama, « Quand on parle de parent ou parenté c’est une question de responsabilité vis à vis des enfants. Donc aujourd’hui nous avons regroupé les acteurs de la société civile les chefs traditionnels les responsables des comités de protection que nous avons formé dans tous les cantons de la préfecture pour réfléchir sur comment les parents doivent assumer leur responsabilité vis-à-vis de leur enfant pour que ce dernier ne se retrouve pas dans la rue ».
Cette initiative est en branle en fin selon elle, de freiner ce problème qui dans les communautés beaucoup d’enfants n’assurent pas leur responsabilité en terme d’éducation de pris en charge alimentaire de scolarisation, de formation professionnelle à l’endroit des enfants du coup ces enfants pour se chercher quittent les milieux ruraux pour la ville parce-que le milieu rural ne leur présente aucun atout et ils sont obligés d’aller vers la capitale ou vers certains pays voisins et une fois qu’ils arrivent dans la capitale n’ayant aucune qualification professionnelle, il se retrouve sur les sites prostitutionnels pour exercer le travail de sexe.
« Aujourd’hui nous sommes ici pour rappeler aux parents, aux leaders communautaires leur rôle à l’endroit de leurs enfants. Comment ils doivent éduquer les enfants qu’est-ce qu’ils doivent leur permettre de pouvoir faire dans leur localité d’origine pour ne pas migrer vers la ville pour se retrouver dans la prostitution. » a précisé la directrice exécutive de l’ONG Sœur à Sœur.
Ainsi sans connaissances ni informations, notamment sur la santé et les droits sexuels et reproductifs, ces jeunes filles reconverties en travailleuses du sexe s’exposent aux risques de contracter le VIH/sida et autres infections sexuellement transmissibles ainsi qu’à des grossesses non-désirées.
En ouvrant les travaux, le préfet de Vo, M. Leguede kokou Gérôme a félicité les responsables de l’Association Petite Sœur à Sœur œur pour leur accompagnement des jeunes filles pour leur autonomisation financière. Ils a aussi remercié les participants pour leur disponibilité à accompagner l’Association afin de faire de cette activité un évènement catalyseur de nos efforts conjugués en matière de promotion de la jeune fille et de la femme en vu de lutter contre le phénomène de prostitution des jeunes filles dans la ville de Vogan et de ses environs.
Cette rencontre se trouve dans le cadre de l’exécution du projet « Amélioration des conditions de vie et de la santé des filles et des jeunes femmes vulnérables et leurs familles », un projet piloté par l’association Petite Sœur à Sœur qui s’est engagée à développer pour réduire la vulnérabilité des filles et des femmes au Togo avec l’appui de l’Action Medeor et le ministère fédéral allemand chargé de la Coopération Economique et du Développement.