Même si le coupable mérite d’être puni pour son infraction, il ne mérite pas la mort car tout acte ayant pour la finalité d’ôter la vie de son prochain est imprescriptible. Mais l’on constate que dans les prisons en Afrique les détenus sont dans une situation infernale. C’est le cas d’un détenu nommé Agram Loutou, mort suite à une torture dans sa cellule à la prison civile de Kpalimé le 15 mai dernier.
Après avoir commis ce forfaire, ces dix surveillants de l’administration pénitentiaires (SAP) ont été mis en garde à vue à Kpalimé dont un a été innocenté et les neuf ont été transférés à la prison civile de Lomé le 24 mai dernier.
Il faut rappeler que l’approbation par l’Assemblée nationale le jeudi 29 septembre 2016 d’une loi portant modification du Code pénal pour, entre autres, rendre imprescriptibles les crimes de torture et pour mieux adapter la définition d’acte de torture à celle mentionnée dans la Convention contre la Torture. C’est un pas important pour renforcer le cadre légal au Togo dans la lutte contre la torture. Mais la réalité du terrain est différente.
Quel serait la position des acteurs des droits de l’homme sur cette situation ?