Le Syndicat des pasteurs We are one du Togo (SYNPAWAOTO)
créé depuis juin 2018 pour défendre la cause pastorale, a commencé par prendre de l’ampleur. Pour leur première sortie de Lomé pour installer dans les chefs-lieux de préfectures des points focaux, les responsables de cette organisation syndicale se sont rendus samedi dernier à Tsévié (35 km au nord de Lomé).
Les hommes et femmes de Dieu réunis dans l’enceinte de la mairie de cette localité ont été non seulement mis au parfum des objectifs et de la mission du syndicat, mais aussi de la nécessité pour les pasteurs togolais de s’unir pour vaincre les maux qui minent la profession pastorale dans le pays.
« Nous sommes là dans le cadre de la sensibilisation syndicale. Nous sommes venus sensibiliser les nôtres, les hommes et femmes de Dieu qui sont à Tsévié et qui œuvrent pour le seigneur. Aux pasteurs, nous avons délivré le message sur l’unité. Nous devons être un pour œuvrer. Sans cette unité, nous ne pouvons rien faire. Même la Bible en parle dans Genèse 11 : 6 », a déclaré le révérend Dominique Koffi Totcha.
Un point focal provisoire a été mis sur pied. Composé de 5 membres, cette entité a pour mission de se déployer auprès des autres pasteurs pour leur annoncer la ‘bonne nouvelle’.
« C’est une bonne nouvelle qui nous est apportée. On nous a parlé de comment les pasteurs doivent défendre leur fonction et quelles sont les obligations qu’ont les pasteurs à maintenir la vie ecclésiastique dans le pays. Fort de cela, nous sommes obligés de nous organiser. Nous sommes très contents que cette idée de syndicalisme pastoral soit organisée au Togo pour assainir le système et la vie pastoraux qui sont quelque peu effrités », a indiqué le pasteur Robert David Kokou Hagbegnon.
Pour celui-ci, il importe que le pasteur soit un élément qui apporte la paix au Togo. « C’est d’ailleurs l’objectif de notre sacerdoce », a-t-il ajouté.
Les responsables du SYNPAWAOTO vont revenir sous peu à Tsévié pour y installer un point focal définitif. Ils attaqueront après d’autres localités. Au programme, on note le déplacement vers Kpalimé ou Atakpamé
Source: globalactu