Le premier cas du Covid-19 a fait son apparition dans le monde en novembre 2019, mais la maladie n’a constitué de véritables menaces pour l’Afrique, qu’à partir du mois de mars 2020, où les premières personnes résidant sur le continent africain à y être affectées, affluent de tous parts.
Face à une épidémie aussi meurtrière et ravageuse, voir même plus que le Sida, chacun des dirigeants africains ont évidemment pris des mesures conséquentes, pour freiner sa propagation dans leur pays respectif.
La majorité des autorités africaines, ont opté pour la fermeture des frontières terrestres, aériennes et maritimes pour un temps. Ils ont décrété un état d’urgence sanitaire, ont mis en place le système de confinement et de couvre feu. Ce n’est pas tout, ils ont également mis fin à certaines activités économiques et restreint l’accès aux marchés et aux centres commerciaux.
A ces restrictions, s’ajoute ensuite l’instauration des mesures barrières et le port de masque obligatoire dans les lieux publics, ainsi que la présentation d’un pass sanitaire prouvant qu’on s’est effectivement fait vacciner contre le Covid-19.
Certains pays ne se sont pas arrêtés à la fermeture des frontières, des lieux de culte et des espaces publiques. Le Madagascar par exemple, faisait valoriser déjà un remède traditionnel à base de plantes endémiques telles que l’Artemisia (l’Armoise) et le Ravintsara.
Malgré le fait que l’efficacité thérapeutique de ce remède traditionnel nommé « Covid Organics », n’ait pas été prouvée scientifiquement, le gouvernement malgache avait déjà lancé la distribution à grande échelle du traitement.
Le Madagascar avait même décidé de ne pas s’inscrire à la « Covax Facility », qui est un dispositif censé facilité l’accès aux vaccins contre le coronavirus, aux pays à faible revenus et intermédiaire. Cependant la grande île a fini par commander des doses de vaccin anti-covid un an après.
L’Afrique du Sud pour sa part, avait demandé à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), de suspendre les droits de propriété intellectuelle pour les traitements et les vaccins contre le Covid-19. Une requête qui a été finalement validée en février 2022 et qui permettra à l’Afrique de produire ses propres vaccins contre le coronavirus.
Un mois avant que cette proposition de l’Afrique du Sud ne soit acceptée, la première usine de vaccins anti-covid sur le continent avait déjà été ouverte dans le pays de Cyril Ramaphosa. L’usine avait même réussi à concevoir sa propre version du vaccin ARNm de Moderna.
Les infrastructures médicales et pharmaceutiques des pays africains ne sont pas du tout autonomes et aussi sophistiquées que celles des pays occidentaux, qui ont déploré plus d’une centaine de millions de cas et de décès. Pourtant, ils s’en sont plutôt bien tirés.