Les questions qui lient alimentation et santé sont devenues un vrai sujet de préoccupation pour les Togolais. Dans la foulée, pas moins de 70% de Togolais qui se disent inquiets des résidus de pesticides présent dans les fruits, légumes et céréales.
Les pouvoirs publics dans leurs actions pensent et poussent à la réduction progressive de l’usage des produits phytosanitaires en agriculture. Au niveau des agriculteurs, c’est un problème de réduire l’utilisation de pesticides du risque de perte leur rendement.
Disons que près de 500 variétés de pesticides sont commercialisés au Togo avec des provenances douteuses. Face à ce panorama sombre, l’Association Togolaise de Consommateurs(ATC) estime qu’il n’existe pas vraiment de traçabilité tant en ce qui concerne l’origine des pesticides que celui des résidus.
« Il est nécessaire d’améliorer la procédure d’autorisation de mises sur le marché des pesticides et de tous les polluants organiques persistants. Il est important de bâtir une agriculture qui respecte environnent, les consommateurs, et qui proposera aux agriculteurs de véritables perspectives pour l’avenir » a souligné l’ATC.
Pourtant, la direction nationale de la protection des végétaux se défend de tout laxisme. Jusqu’à ce jour seul des tests d’efficacités sont faits sur les produits avant leur mise sur le marché. Dorénavant avec l’appui de la CEDEAO, des prélèvements périodiques seront effectués pour suivre la qualité du produit mis en circulation explique-t-on.
Sur le terrain, les professionnels dépassent trop souvent les doses recommandées par le fabricant et ne respectent pas les délais de traitement avant récolte des produits.
Pour les experts, aujourd’hui, le système de traçabilité des produits agricoles est encore très embryonnaire. Ce qui sort des résultats où on parvient difficilement à appréhender les degrés de dosages des produits chimiques.
Pour l’heure, pas de panique, les fruits et légumes togolais peuvent être consommé sans danger.