
L’homme, depuis son fauteuil de directeur général de l’organisation qui chapeaute les entités sanitaires dans le monde, Tedros Adhanom Ghebreyesussemble, semble voir des choses qui nous autres, nous échappent. Reste à voir la véracité de ces « visions ».
Prenant à corps cette réputation de « visionnaire » qu’il s’est collé depuis le début de la crise sanitaire de la Covid-19, il a déclaré il y a quelques jours qu’ «(…) il n’y a pas de solution miracle pour le moment, et il pourrait ne jamais y en avoir».
Parallèlement, peu avant que l’Afrique ne fasse son entrée officielle dans la liste des continents touchés, le même directeur prédisait un bilan accablant pour les populations d’Afrique.
Fort heureusement, le destin en a voulu autrement pour l’Afrique qui a moins durement été touché par la pandémie.
Alors que les laboratoires chinois, britanniques, américains et allemands disent qu’il y aura un vaccin avant l’automne, la fin d’année au plus tard. Le chef de l’OMS joue encore sa carte à mi chemin entre le pessimisme et le réalisme avec sa déclaration.
Selon ses propos rapportés par Financial Afrik, le retour à la normale pourrait encore attendre des mois des années voire des décennies. Timidement commencé en Chine vers fin décembre 2019, cette pandémie a étendu son emprise sur presque toute l’année 2020 et ne montre toujours pas encore de signe de répis.
Entre la Chine qui a essuyé une deuxième vague de contaminations, la France qui aux dernières nouvelles voit le nombre de contaminations repartir en vrille, Tedros Adhanom Ghebreyesus pourrait avoir raison pour cette fois.
Encore plus prévoyant, la plupart des dirigeants africains ont abandonné les mesures confinant les populations chez eux et ont plutôt commencé à vivre avec la maladie.
Mais puisque l’espoir est ce qui fait avancer, les regards du monde entier se tournent en ce moment vers la société de biotechnologies américaine Novavax, qui a reçu 1,6 milliard de dollars de Washington pour développer un vaccin contre le nouveau coronavirus.
Cette dernière a annoncé mardi que son vaccin expérimental avait produit de hauts niveaux d’anticorps chez quelques dizaines de volontaires.
Cet once d’espoir, le chef de l’OMS le nourrit tout aussi malgré tout. «Un certain nombre de vaccins sont actuellement en phase 3 des essais cliniques, et nous espérons tous disposer d’un certain nombre de vaccins efficaces qui peuvent aider à prévenir l’infection».