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Utilisation de la VAR: Comment ça marche

La VAR sera utilisé ce mercredi 10 juillet pour la première fois dans une Coupe d’Afrique des Nations. L’Arbitrage Vidéo sera expérimentée par le continent africain lors du match de quart de finale Sénégal – Bénin.

En effet,  on voit de plus en plus fréquemment  sur le terrain ce cas de figure : l’arbitre central, après une action, est interpellé dans son oreillette et s’entretient avec la régie vidéo qui visionne la situation. Cette dernière lui conseille alors de consulter les images sur un petit écran situé à côté de la pelouse dans une zone réservée, car au final c’est le juge central qui prend la décision, ce qui est à nuancer donc avec d’autres sports.

Alors comment comment cela fonctionne ? Selon le site français 90 min ils faut 4 conditions.

Les 4 conditions pour utiliser la VAR :

Selon les lois du jeu de football il faut quatre conditions pour que l’Arbitrage Vidéo entre en jeu

  • ​​Pour valider ou non un but, notamment si l’arbitre soupçonne une faute qui concerne l’action
  • Pour siffler ou pas un penalty 
  • Pour savoir s’il faut donner un carton rouge 
  • ​Pour connaitre l’identité d’un joueur sanctionné par un carton et corriger celle-ci

Quatre personnes interviennent lorsque la VAR est demandée :

  • Un arbitre au bord du terrain, avec un rôle de quatrième arbitre qui protège, de fait, le juge central des staffs, entraîneurs et joueurs qui sont susceptibles de perturber son visionnage 
  • Un arbitre en régie, en contact avec l’arbitre central et qui lui dit en direct s’il a pris la bonne décision
  • Un assistant, en régie aussi
  • Un technicien qui traite les images

Cas qui peuvent paraître confus

Un commentateur ​se questionnait sur une action où l’arbitre de touche levait le drapeau pour signaler un hors-jeu, mais qui le faisait après l’action: “Pourquoi le juge de ligne prend-il autant de temps à se signaler ?”.

Tout simplement parce que dans le doute, l’arbitre de touche laisse l’action se terminer avant de lever son drapeau, même, voire surtout, s’il y a un but à la clé de cette situation de jeu. Il laisse ainsi la possibilité à l’arbitre central de visionner les images par lui-même, à l’aide des séquences traitées par l’opérateur technique. 

En Pro League, le championnat belge, la technologie de la ligne de hors-jeu pour la VAR va être intégrée. Une autre avancée. 

​Il faut aussi préciser que l’arbitre central ne peut visionner les images par sa propre initiative. C’est la VAR qui contacte le juge principal. C’est différent du rugby par exemple. 

Cela signifie donc que si une décision semble indiscutable et non-sujette à l’interprétation de l’arbitre, ce dernier ne sera pas appelé par l’assistance vidéo.

C’est pourquoi certaines actions litigieuses ne provoquent pas l’interruption du jeu et le visionnage de la vidéo. 

Aussi, un joueur peut être doublement sanctionné s’il commet deux fautes consécutivement qui valent chacune un carton jaune : ce serait alors l’exclusion. 

Certaines situations peuvent agacer et font des polémiques : l’arbitre peut être appelé longtemps après une action litigieuse, parfois plus de deux minutes, ce qui a pour conséquence de casser le rythme du jeu et influe sur la “spontanéité du football”. 

D’autres cas ont clairement créé des altercations, notamment lorsque la situation est tellement sensible et difficile à juger même avec l’aide du ralenti, que la décision finale de l’arbitre n’est qu’interprétation.  Des circonstances frustrantes peut-être, mais c’est la règle.

Source: afrikinfosport.com

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