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La C14 peut-elle rester soudée jusqu’aux élections ?

La crise politique qu’a connue le Togo le 19 août 2017, a donné naissance à une coalition des 14 partis politiques (C14) coordonnée par Brigitte Adjamagbo Johnson la secrétaire générale de la CDPA. Chemin faisant, la coalition reste plus ou moins unie jusqu’à l’accouchement de la feuille de route de la CEDEAO et continue par l’être. Car aucune sortie officielle de la coalition n’indique sa dislocation.

Mais ces derniers moments, l’on constate que certains partis membres de la coalition des 14 partis politiques en lutte, pour l’alternance pour dénoncer les activités de la CENI qu’ils qualifient unilatérales font des sorties au nom de leur partis politiques. C’est le cas de l’ANC de Jean-Pierre Fabre et  du CAR de Me Yaovi Agboyibor. A cet effet, l’on se demande si chaque parti politique de la coalition veut se donner une visibilité à travers sa sortie médiatique, surtout quand l’on se souhaite de savoir si cette coalition serait une coalition de circonstance ou celle de l’électorat ?

Pour certains analystes et observateurs politiques, ça serait une erreur de stratégie politique pour les partis membres de la coalition d’aller aux élections en rang dispersé.

Invité dimanche le 19 août dernier sur pyramide Fm, le  politologue  togolais Mohamed Madi Djabakaté le Président du conseil d’administration du Centre pour la Gouvernance Démocratique et la Prévention des Crises (CGDPC), en passant en revue de la situation sociopolitique togolaise a fait un clin d’œil sur la participation de la coalition des 14 partis politiques aux élections. Pour lui, la seule grande erreur politique que commettrait la coalition des 14 partis politiques c’est « d’aller aux élections à rang dispersé ».

Sur la même problématique, Eric Dupuy de l’ANC, conseiller du chef de fil de l’opposition Jean-Pierre Fabre, invité sur une radio de la place ce mardi 28 août 2018 conditionne toute participation aux élections.

Pour lui, il faut obtenir les meilleures conditions pour les élections notamment, un scrutin uninominal majoritaire à deux tours, un découpage plus équitable, de manière à ce que la coalition puisse avoir quelques choses de solide qui lui donne l’espoir de gagner les élections.

« Avec le mode scrutin d’aujourd’hui, le découpage tel qu’il est, même si on faisait une liste commune pour aller à ces élections dans ces conditions, nous serons battus par le RPT-UNIR » a-t-il indiqué avant d’ajouter ceci, « je dis souvent qu’il ne faut pas sous-estimer son adversaire, je n’y crois pas, il faut pas rêver mais il faut analyser ».

En observant les positions de partis membres de la coalition l’on se demande si cette coalition peut en être électorale ? D’autant plus que chaque parti politique soit dans son idéologie.

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