Le 20e pèlerinage diocésain de Kovié a eu lieu les samedi 09 et dimanche 10 décembre 2017. Cette année entre 40 000 et 60 000 personnes se sont rendues à Kovié selon les estimations de Radio Maria.
Cette rencontre annuelle des Catholiques venus de l’archidiocèse de Lomé, des autres diocèses du pays et de la diaspora a permis aux participants d’être en communion sur l’un des dogmes de la religion catholique : l’immaculée conception de la Vierge Marie.
Le pèlerinage à Kovié est généralement ponctué de messes, de chemin de croix, de retraite aux flambeaux et d’adoration. Cette année, la nature a empêché la retraite aux flambeaux qui a été remplacée par une louange mariale. L’Archevêque métropolitain de Lomé, Monseigneur Dénis Komi AMUZU-DZAKPA a présidé les différentes messes du vingtième pèlerinage de Kovié.
Dans le message de la messe de clôture, que Monseigneur Denis a qualifiée de messe « d’envoi en mission », il est revenu sur la « carte d’identité de Jésus-Christ» c’est-à-dire la nature du Christ. Il a aussi mis l’accent sur les défis à relever par le chrétien et le message précurseur de jean baptiste qui tombe juste avec les temps de l’Avant. Ces moments d’Avant, a-t-il affirmé, sont le temps « de la préparation de nos cœurs à la paix profonde et à la réconciliation. C’est le temps d’un nouveau commencement et du renouvellement de nos cœurs et de nos mœurs ».
Monseigneur Denis AMUZU-DZAKPA a terminé son homélie par les six choses que « L’Éternel hait et une septième qu’il a en horreur » (Livre des Proverbes chapitre 6, verset 14 »16 » à 19). Il s’agit : Des yeux hautains ; D’une langue menteuse ; De mains qui répandent le sang humain ; D’un cœur qui machine des plans pervers ; Des pieds empressés à courir vers le mal ; De faux témoins qui répandent le mensonge ; De celui qui suscite des querelles entre frères.
Il a, enfin, invité les pèlerins à « la conversion et au renouveau de »leur » vie ».
Une invitée surprise cette année au pèlerinage a été la pluie. Ces deux pluies qui se sont abattues sur les pèlerins ont rendu difficile la circulation. Néanmoins, elles ont empêché les pèlerins d’être exposés à la traditionnelle poussière de ces lieux. Le grand problème auquel doivent faire face les pèlerins de 2017 est sur le chemin de retour couvert de boue.