Journée mondiale des éléphants,pourquoi cette célébration?

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Dans certains pays d’Afrique les éléphants tout comme d’autres espèces animales sont menacés de disparition . Le braconnage  reste la principale cause de la disparition des éléphants, les défenses en ivoire de ces animaux dont la journée mondiale est célébrée le 12 août

Malgré le ralentissement du braconnage ces dernières années, l’éléphant d’Afrique est toujours menacé de disparition si des mesures supplémentaires ne sont pas prises notamment pour éliminer la demande d’ivoire, selon une étude publiée le 28 mai 2019.

Au Togo pour lutter contre le commerce illicite des espèces animales ,  le gouvernement togolais, à travers le ministère de l’Environnement combat le braconnage, mais la réalité montre que non seulement les moyens fournis pour lutter contre le trafic des espèces protégées sont insuffisants, mais surtout qu’il y a des cas avérés de corruption au sein même des officiels en charge de la gestion des parcs.

Et de prouver «  Les éco-gardes du parc Fazao, par exemple, ont clairement affirmé que des agents de l’Etat corrompus collaborent avec des braconniers. Pourtant, le nouveau code pénal dans son volet environnement renforce la protection de la faune et la flore. »

L’article 761 de ce code dispose: « La destruction et la commercialisation, directe ou indirecte, sans droit d’espèces animales ou végétales protégées en vertu des dispositions législatives et réglementaires en vigueur et des conventions internationales auxquelles la République du Togo est partie est punie d’une peine d’un à cinq ans d’emprisonnement et d’une amende d’un million à cinquante millions sans préjudice de toute autre disposition du présent code ». L’Etat a la responsabilité de veiller à l’application de cet article.

La répression contre les trafiquants d’espèces animales protégées est nécessaire pour de nombreuses raisons. Tout d’abord, il y a lieu de souligner l’impact environnemental du commerce illégal. Ensuite, il y a une interdépendance entre les espèces animales et végétales. Ce trafic concerne essentiellement des espèces menacées d’extinction telles que les éléphants ou les rhinocéros.

Selon le rapport de Ban Ki-Moon, ancien secrétaire général de l’ONU, « la situation est si grave que dans certains pays, comme au Cameroun, l’armée a été appelée en renfort des services de répression et de maintien de l’ordre pour traquer les braconniers ».

Il apparaît donc urgent qu’une répression efficace soit mise en place afin de limiter les effets irréversibles sur la biodiversité ainsi que les répercussions économiques et sociales.

En effet, certains États n’ont pas adopté une législation avec des peines adéquates permettant la dissuasion de tels actes criminels allant à des peines de prison élevées. Quant à la mise en application des politiques de répression, elle est encore plus rare. La corruption est un facteur facilitant le commerce illégal d’espèces animales protégées. Il est facile de contourner les règles avec de l’argent et les bonnes personnes à soudoyer.

La coopération internationale est aussi rendue difficile dans la mesure où tous les États ont un intérêt à ne pas collaborer. En effet, il faut noter que certains exportateurs d’espèces sauvages ont un intérêt économique à exporter les animaux, en dépit de l’impact sur la biodiversité. Les personnes qui importent les produits illégaux, n’ont pas intérêt à ce que le flux d’échanges s’interrompe car leur diversité animale locale n’en souffre pas.Pourtant, les pays développés disposent de tous les outils nécessaires à la mise en place d’une répression efficace contre les crimes environnementaux.

La répression du commerce illégal d’espèces sauvages semble donc difficile malgré son évidente nécessité, et prospère en raison d’une complicité entre pays développés et en voie  de développement.

source : vert-togo

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