Les filières café et cacao ont besoin d’un coup de pouce
Le jeudi 23 décembre 2021, le Comité de coordination pour les Filières Café et Cacao (CCFCC) a lancé la campagne 2021-2022 de commercialisation du Café et du Cacao. Pour cette nouvelle saison, les autorités togolaises prennent sur elles d’augmenter durablement la production après des résultats mitigés au cours des deux dernières campagnes.
Les campagnes 2019-2020 et 2020-2021 ont affiché un niveau relativement bas dans la commercialisation du café et du cacao. Si le Comité de coordination (CCFCC) trouve que les activités des Filières Café et Cacao ont montré un “niveau acceptable”, il veut que la campagne 2021-2022 soit plus avantageuse pour tous les acteurs du domaine.
Lors du lancement de la campagne, le ministre du commerce, de l’industrie et de la consommation locale, Kodjo Adedze, a indiqué qu’il est désormais urgent d’augmenter durablement la production “au moyen de l’amélioration de la productivité et de la préservation de la qualité”.
« Il est impérieux de faire de la campagne de commercialisation 2021-2022, une campagne réussie, une campagne au cours de laquelle chaque acteur respecte les procédures définies de manière consensuelle et fournit en temps réel, les données statistiques fiables sur leurs activités », a déclaré M. Adedze lors du lancement.
Le gouvernement entreprend d’ores et déjà des actions pour stimuler la production des filières café-cacao. Des mesures telles que : l’introduction prochaine d’une variété hybride pour booster les rendements, les faisant passer de 300 ou 400 kg par hectare à une tonne par hectare, l’élaboration d’un plan de développement au profit des chaînes de valeur ou encore le renforcement des capacités des principaux acteurs.
D’après les chiffres communiqués par le CCFCC, en 2020-2021, la production de café s’est établie à 2400 tonnes contre 2500 pour la campagne précédente et celle du cacao est descendue à 6100 tonnes contre 10 600. Au niveau de la commercialisation, 2000 tonnes de café et 5400 tonnes de cacao ont été exportés, soit respectivement 84% et 89% de la production.
