Les responsables du Système des Nations Unies (SNU) au Togo ont présenté au public togolais le rapport 2019 sur « les pays les moins avancés PMA » ce mardi 19 novembre à Lomé
Selon ce rapport réalisé par le Centre des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED), « les pays les moins avancés » devraient veiller à ce que les financements extérieurs de toutes provenances, soient orientés vers les priorités de développement nationales. Une approche qui selon l’agence onusienne, « constitue le meilleur moyen de gérer leur dépendance vis-à-vis de l’aide et d’y échapper ».
Les études menées dans le cadre de ce rapport indiquent qu’entre 2015 et 2017, le déficit des ressources dans l’ensemble des PMA représentait en moyennes 8% du produit intérieur brut (PIB).
Pour près de la moitié des PMA, les déficits de ressources étaient supérieurs à 15% du PIB. Des chiffres qui selon les experts, ont une incidence déterminante sur la capacité de ces pays à atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) et les objectifs du Plan d’action en faveur des PMA.
Le rapport met l’accent sur l’importance d’instaurer une adéquation entre les apports des partenaires en développement et les impératifs des transformations structurelles, en mettant les financements à la disposition des pays en développement, conformément au plan d’action d’Addis-Abeba.
Le CNUCED souligne également l’importance pour les PMA, face à la complexité sans cesse croissante du système de l’aide, de revoir les conditions des partenariats au développement avec les pays donateurs et les acteurs non étatiques.
« Ces conditions devraient inclure entre autre, l’approbation par le pays, de l’alignement des projets et des activités sur les plans nationaux de développement et leurs priorités, l’application des normes efficientes du décaissement, de l’allocation et d’utilisation de l’aide », a précisé l’institution.
source: afreepress