Accusé d’avoir abusivement licencié 9 ses employés par le Syndicat des employés et cadres de banques, des établissements financiers et des assurances du Togo (SYNBANK-Togo), qui a lancé une grève de 72 heures en guise de protestation, le Groupe NSIA réagit et explique sa démarche. Pour le président du Conseil d’administration de la compagnie, Béné Boèvi Lawson, il s’agit des mesures de restructuration comportant un plan social initiées dans « le strict respect du Code du travail et de la convention collective en vigueur ».
Tout est parti du licenciement de 9 employés de NSIA IARDT, le 29 mai dernier, que le SYNBANK qualifie d’« abusif » en appelant les responsables de la compagnie de revenir sur leur décision.
Ces allégations ont été démontées par Béné Boèvi Lawson, président du Conseil d’administration de la compagnie d’assurance. Il soutient que le personnel du NSIA et les autorités togolaises sont bien informés de la restructuration en cours à NSIA.
« Une première réunion d’information a été organisée le 19 octobre 2018 avec le personnel. Une autre réunion d’information des délégués du personnel a suivi le 23 octobre 2018. Nous avons également eu une rencontre le 25 octobre 2018 avec l’Inspecteur du travail qui a ensuite reçu un courrier d’information le lendemain », a-t-indiqué.
Après, souligne-t-il, qu’un courrier a été envoyé le 16 novembre 2018 aux délégués du personnel pour avoir leurs avis et suggestions sur le projet de licenciement envisagé. Ce qui a été balayé du revers de main par ces derniers qui n’ont proposé aucune alternative dans le délai légal de 3 mois.
« C’est alors que nous avons saisi l’inspection du travail le 15 mars 2019 avec les documents nécessaires : les PV des différentes rencontres avec les délégués, le motif du licenciement, les postes à supprimer. Le 29 mai 2019, nous avons mis en œuvre le licenciement, largement après le délai légal de 21 jours dont disposait l’inspection du travail pour émettre son avis », a-t-il expliqué.
NSIA Assurances a également réagi à l’accusation portée contre les deux Directeurs généraux de NSIA Vie et IARDT (Ivoiriens), de ne pas disposer d’un permis de travailler au Togo. Selon les responsables de la compagnie, c’est «un motif fallacieux » car les deux DG disposent bel et bien de cette pièce et donc exerce en toute légalité.
« Les Directeurs Généraux des filiales NSIA au Togo exercent donc en toute légalité et travaillent en parfaite harmonie avec la tutelle et la profession. Leurs actes revêtent toute l’autorité que leur confèrent les dispositions de l’Acte Uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique de l’OHADA. Ils disposent également du visa de travail exigé par la réglementation locale pour le personnel de nationalité étrangère », a clamé haut et fort le président du Conseil d’administration.
Exerçant dans une douzaine de pays, NSIA Assurances dit travailler avec une politique efficace de mobilité de son personnel dirigeant, sans distinction de nationalité.
Au Togo, le Groupe NSIA veut demeurer un acteur primordial du secteur financier du Togo et une entreprise citoyenne qui contribue au développement du pays.
Source: Togoenlive.info