Le 75e anniversaire du Système des nations unies sera célébré le 21 septembre prochain. À l’orée de cette célébration, une vague de dialogue mondial dénommée « Campagne ONU75 » a été lancée dans les 193 États membres de l’organisation. Elle porte sur le problématique : « le monde que nous voulons » pour demain. Par ce dialogue, l’ONU veut voir le rôle de la coopération internationale dans la construction d’un avenir meilleur pour l’humanité.
L’optique de ce dialogue est que le monde fait face à des défis multiformes avec la montée de la violence, du nationalisme, des extrémismes et la destruction de la planète. À ce lot vient s’ajouter la pandémie de la Covid-19. Face à ces défis, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, appelle tous les pays du monde à l’union, car selon lui, « aucun pays, aucun groupe n’est en mesure de surmonter à lui seul les problèmes complexes de notre planète ».
L’objectif de cette campagne est de faire entendre et d’écouter des personnes de toutes les communautés et de tous les milieux afin de recueillir leurs points de vues et leurs idées. Ces idées et points de vues seront présentés aux dirigeants mondiaux lors d’un événement de haut niveau qui aura lieu pendant la 75e session de l’Assemblée Générale en septembre prochain.
Ainsi au Togo, cette campagne du Système des Nations Unies a réuni ce lundi 27 juillet autour d’une table, les professionnels des médias, qui pour l’occasion ont tracé les pistes pouvant aider l’organisation à se projeter dans le futur et les points sur lesquels elle doit axer ses objectifs pour atteindre le monde meilleur souhaité.

Ce dialogue vise pour M. Damien Mama, coordonnateur résidant du Système des Nations Unies, à « stimuler le dialogue dans tous les segments de la société, y compris tous ceux dont la voix est trop souvent marginalisée et qui courent le risque d’être laissés de côté ».
Cette initiative va permettre au système des Nations Unies de collaborer avec les réseaux de partenaires du secteur public et privé, les institutions, la communauté diplomatique, les ONG et les associations nationales et internationales, les universitaires, les médias, les groupes de jeunes et de femmes.
« Ces partenaires vont permettre avec l’ONU de mener des dialogues trans-sectoriels et intergénérationnels à tous les échelons. Ces dialogues informels et formels en ligne et en présentiel vont permettre au plus grand nombre de partager leurs espoirs et leurs craintes, apprécier les risques et les possibilités présentes et futures et chercher ensemble des solutions pour une meilleure coopération mondiale », a précisé le coordonnateur Damien Mama.
Les agences des nations Unies, pour faire entendre la voix du Togo, organisent également des discussions spécifiques avec des groupes cibles, notamment les femmes, les jeunes, les personnes handicapées, les personnes vivants avec le VIH et autres groupes vulnérables.