Accueil Blog Page 2

Un film de Baron Group Production à suivre absolument

0

Nino Baron, de son vrai nom EFFOE Assou, directeur de Baron Group Production et promoteur culturel à succès revient sur le devant de la scène avec un nouveau court-métrage engagé intitulé « À côté du droit, il y a le devoir… ».

Après le succès de ses précédents films, dont « Héritage », Nino Baron continue de défendre des valeurs citoyennes à travers le cinéma.

Produit par sa maison de production, Baron Group Prod, connue pour la série web à succès « Ma Famille 228 » en collaboration avec DAYEEK Production de Steven AF, ce nouveau court-métrage propose une réflexion sur le civisme et la vie en société. Avec « À côté du droit, il y a le devoir… », les spectateurs sont invités à s’interroger sur l’équilibre entre droits et devoirs dans leur quotidien.

Selon le réalisateur, le but de ce film est d’éveiller les consciences sur l’importance de cet équilibre. « On parle souvent de droits, mais on oublie que chaque droit s’accompagne d’un devoir. Les jeunes, notamment, revendiquent leurs droits sans toujours s’acquitter de leurs responsabilités. Ce film vise à rappeler que le respect des devoirs est aussi essentiel pour une société harmonieuse », explique Nino Baron.

Le court-métrage aborde ainsi des thèmes tels que la citoyenneté, le respect mutuel et le civisme. Il souhaite également corriger certains comportements d’incivisme observés au quotidien. Bien que l’éducation civique soit enseignée dans les écoles, un décalage persiste entre les valeurs inculquées et les pratiques quotidiennes. À travers des scènes de la vie courante, ponctuées d’humour, le film propose une vision réaliste et accessible, dans laquelle le public togolais pourra facilement se reconnaître.

« À côté du droit, il y a le devoir… » s’adresse à toute la société, en particulier à la jeunesse. Ce court-métrage promeut le respect, l’unité et appelle à dépasser les clivages politiques ou ethniques pour renforcer la cohésion sociale et l’amour du prochain », conclut le réalisateur.

Disponible dès à présent sur YouTube sur BARON GROUP PROD, le film sera bientôt diffusé sur les chaînes de télévision togolaises, offrant ainsi une large visibilité à ce message citoyen.

GOUBA Wêndênmanegda Inès Clotilde Benjamine : Une entrepreneure burkinabè au service de la culture et de l’innovation

0

GOUBA Wêndênmanegda Inès Clotilde Benjamine, originaire de Kombissiri au Burkina Faso, est une jeune entrepreneure déterminée à valoriser le patrimoine culturel de son pays avec passion et dévouement.

Après avoir obtenu son baccalauréat en 2018, Inès s’est orientée vers des études en Gestion du Patrimoine Culturel et Touristique au Centre universitaire de Gaoua, où elle a décroché une licence en Management du Patrimoine Culturel. Sa formation lui a permis de développer une expertise dans la valorisation du patrimoine culturel, notamment en réalisant des projets et en organisant divers événements culturels.

En parallèle de son cursus, elle a enrichi ses compétences à travers des formations complémentaires en entrepreneuriat, développement personnel, éducation financière, civisme, patriotisme, et marketing digital. Lauréate de plusieurs programmes de formation, tels que le Challenge Défis des Leaders et L’Afrik De Demain, elle a renforcé ses compétences en gestion de projets et en techniques de communication.

Une passion pour la culture et l’entrepreneuriat

Depuis son jeune âge, Inès a su qu’elle souhaitait se lancer dans l’entrepreneuriat pour allier créativité et valorisation de la culture. En 2021, elle franchit le cap en fondant Dawstine Agency, une agence spécialisée dans l’organisation d’événements culturels, la mode et la promotion du patrimoine africain. Elle se démarque aussi par son parcours dans des concours de beauté, remportant notamment le titre de Miss Manga en 2017 et de Miss Festi-Mode en 2024.

Sa motivation à entreprendre est ancrée dans sa volonté de contribuer au développement économique de son pays tout en mettant en lumière les traditions africaines. Son agence organise, par exemple, des événements comme le défilé de mode Bafuji Mode, une vitrine des tenues traditionnelles burkinabè telles que le faso danfani et le kôkô konda, qui célèbre la richesse de l’artisanat local.

Le parcours d’une entrepreneure résiliente

Si son parcours entrepreneurial est inspirant, il n’a pas été sans difficultés. Dès ses débuts, Inès a dû faire face aux doutes et aux réticences de certains de ses proches. Cependant, elle a trouvé un soutien précieux auprès de ceux qui croyaient en elle et l’encouragent encore aujourd’hui.

Les défis financiers ont également constitué un obstacle. Pour lancer et maintenir Bafuji Mode, Inès a dû rechercher des sponsors et établir des partenariats avec des entreprises locales. Ce parcours lui a appris l’importance de la persévérance et de la créativité pour surmonter les difficultés.

Vision pour l’avenir : une plateforme pour la culture africaine

L’ambition d’Inès pour Dawstine Agency va au-delà de l’organisation d’événements locaux. Elle aspire à en faire un acteur de référence dans la valorisation de la culture africaine. Elle souhaite créer des festivals et des plateformes internationales qui promeuvent les traditions africaines tout en offrant des opportunités économiques aux artisans et créateurs locaux. Inès projette également de développer sa propre ligne de vêtements, inspirée des traditions africaines et destinée à un public international.

Un impact positif au service de la culture

Animée par sa passion pour le patrimoine et la mode, GOUBA Wêndênmanegda Inès Clotilde Benjamine incarne l’ambition et la résilience. À travers Dawstine Agency, elle travaille à créer une entreprise durable qui non seulement valorise les traditions africaines mais apporte aussi une contribution positive au développement économique local.

L’ATOPPEL engage ses membres au Data Journalisme, une Pratique Émergente au Togo pour une Information Plus Qualitative

0

L’essor des technologies numériques transforme tous les secteurs, y compris le journalisme. Le digital prend une place croissante dans les pratiques médiatiques, favorisant l’émergence de nouveaux formats, parmi lesquels le data journalisme.

Cette approche, encore peu répandue au Togo, permet aux médias de présenter des informations d’une manière innovante, au-delà de la simple diffusion de statistiques ou d’analyses classiques.

Contrairement au journalisme traditionnel, le data journalisme offre des perspectives nouvelles. Il permet d’analyser et de raconter des histoires à travers des données et des infographies, apportant ainsi une dimension visuelle et interactive à l’information, particulièrement pertinente pour les plateformes en ligne.

Afin de promouvoir cette pratique au Togo, l’Association Togolaise des Patrons de Presse en Ligne (ATOPPEL) forme ses membres au data journalisme dans le cadre du projet « Data Post ». Ce projet a bénéficié d’une subvention dans le cadre de l’initiative « Promouvoir la liberté d’expression et des médias et protéger les défenseurs des droits de l’homme au Togo », financée par l’Union européenne et mis en œuvre par l’Institut Panos, l’Observatoire Togolais des Médias (OTM) et FemeDev.

Après une première session en mai 2024, ATOPPEL a ouvert une deuxième session de formation le 6 novembre 2024 à Lomé, réunissant une dizaine de journalistes en ligne. M. Lemou, secrétaire général de l’association, a inauguré cet atelier en soulignant l’objectif de cette formation : renforcer la liberté d’expression au Togo à travers le data journalisme et encourager les journalistes togolais à adopter cette nouvelle approche.

Encadrée par M. Richard Folly, expert en data et transformation digitale, la formation aborde les techniques et outils nécessaires pour pratiquer le data journalisme. Selon M. Folly, « intégrer les données dans le journalisme est essentiel dans un monde de plus en plus digitalisé, où les informations quantitatives permettent de donner un nouvel éclairage sur l’actualité. » Il ajoute que cette pratique aide les lecteurs à comprendre rapidement l’essence des sujets abordés, tout en facilitant la prise de décisions informées par les responsables.

Le formateur a également présenté divers outils gratuits permettant aux journalistes de collecter, traiter et analyser des données accessibles en ligne, comme le scraping, le traitement des formats PDF et image, ainsi que les données ouvertes disponibles via des institutions telles que la Banque mondiale. M. Folly rappelle cependant que la vérification des informations est cruciale, et il recommande aux journalistes de comparer les données collectées en ligne avec les réalités de terrain.

ATOPPEL, première organisation professionnelle de presse en ligne au Togo, se consacre à la promotion et la professionnalisation du secteur. Elle œuvre pour renforcer les compétences de ses membres, promouvoir la liberté d’expression et défendre les intérêts de la presse en ligne.

Darra Saidou : Un entrepreneur Burkinabé engagé dans la production audiovisuelle

0

Originaire de Mouni au Burkina Faso, Darra Saidou est un jeune entrepreneur passionné par le 7e art, qui s’investit dans la production de films documentaires et de séries.

Après avoir obtenu son baccalauréat série D en 2017, il entame des études en sciences biologiques à l’Université Norbert Zongo. Cependant, en 2019, son amour pour le cinéma le pousse à rejoindre l’Institut Supérieur de l’Image et du Son (ISIS), dont il ressort diplômé en 2024 avec un master en production cinématographique et audiovisuelle.

Darra Saidou a suivi de nombreuses formations professionnelles pour se perfectionner, notamment un programme d’incubation pour jeunes entrepreneurs culturels de six mois en 2021. En 2022, il est sélectionné pour le programme de renforcement des capacités destiné aux jeunes producteurs émergents du Burkina Faso, financé par l’Union européenne. Plus récemment, il a été choisi comme lauréat pour le programme « Afrik de Demain », une distinction qui le remplit de fierté.

Animé d’une ambition sans bornes, Darra se fixe un objectif clair : devenir multimillionnaire avant ses 30 ans, tout en développant une industrie cinématographique prospère au Burkina Faso. Cette vision entrepreneuriale, qu’il a adoptée dès sa deuxième année à l’école de cinéma en 2022, n’a pas fait l’unanimité dans son entourage, certains le voyant comme un preneur de risques et tentant de le décourager.

Malgré ces obstacles, Darra persévère et, en 2023, il produit un court métrage documentaire qui remporte déjà six prix internationaux et totalise plus de trente sélections dans des festivals prestigieux. En 2024, il réalise le pilote d’une série de 26 épisodes, chaque épisode durant 26 minutes, qu’il a autofinancée à hauteur de 10 millions de FCFA. Il est actuellement en recherche de financements pour lancer la production complète de ce projet.

Face aux défis du monde entrepreneurial, Darra Saidou reste optimiste et déterminé. Il puise sa motivation dans la lecture de livres de développement personnel et d’entrepreneuriat, ainsi que dans sa passion pour son métier. Ces efforts lui ont valu plusieurs distinctions, dont le Prix spécial du jury au Festival international Ouaga Côté Court, ainsi que les prix de meilleur réalisateur, meilleur montage et meilleure image au festival REEL en Inde. Il a également représenté le Burkina Faso au Festival Clap Ivoire en 2024.

En mars 2022, il fonde sa société, LOCRE FILM VISION, dédiée à la production de films documentaires et de séries. Cette entreprise vise à devenir un acteur majeur de la production cinématographique au Burkina Faso, avec l’ambition de produire au moins six projets rentables par an et d’inaugurer un studio de post-production répondant aux standards internationaux d’ici 2026. LOCRE FILM VISION, qui dispose d’une équipe qualifiée et de matériel de pointe, prévoit également de lancer prochainement la production d’une série intitulée « Caméléons ».

Avec détermination et audace, Darra Saidou s’impose comme un entrepreneur inspirant du Burkina Faso, prêt à transformer le paysage cinématographique africain.

Jules César Redombina-Ogandaga, un entrepreneur gabonais engagé pour un développement durable et innovant

0

Titulaire d’un master en gestion d’entreprise et organisation, Jules César Redombina-Ogandaga est un jeune entrepreneur gabonais originaire de Port-Gentil.

Ambitieux et passionné par l’innovation, il a fait le choix de l’entrepreneuriat dès son jeune âge et a su se démarquer par son dynamisme et son esprit d’initiative. Lauréat du programme « L’Afrik De Demain », un concours mettant en avant les jeunes entrepreneurs innovants d’Afrique, il ne cesse de multiplier les projets audacieux pour faire du Gabon un modèle en matière de développement durable et d’intelligence artificielle.

Dès sa deuxième année universitaire, Jules César a compris qu’il n’était pas destiné à un poste administratif ou à travailler pour autrui. Sa formation en gestion lui a fourni les compétences nécessaires pour créer et diriger une entreprise, un choix qu’il assume pleinement. « Je me suis rapidement rendu compte que l’administration publique n’était pas pour moi », témoigne-t-il. « La formation que j’ai reçue m’a donné les outils indispensables pour lancer mon propre projet. »

Son entreprise, AGRI’PROTECT, est née d’un constat alarmant : l’insalubrité croissante des villes gabonaises, particulièrement dans le Grand Libreville, et la dépendance excessive aux importations de denrées alimentaires souvent cultivées avec des engrais chimiques. AGRI’PROTECT valorise les déchets organiques en les transformant en engrais naturel, contribuant ainsi à l’émergence d’une agriculture plus durable et respectueuse de l’environnement. L’équipe est en perpétuelle formation et en réseautage constant pour exporter ses produits vers de nouveaux marchés, avec l’ambition de soutenir l’agriculture saine et autonome au Gabon et en Afrique.

Jules César a reçu de nombreuses distinctions pour son engagement entrepreneurial. Il a été récompensé en tant qu’étudiant entrepreneur par le Centre national des œuvres universitaires du Gabon, et a remporté le prix de la meilleure idée d’entreprise de l’Agence universitaire de la Francophonie. De plus, il a bénéficié du soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie et a été sélectionné par l’Union africaine parmi les 50 PME et startups à fort potentiel lors du sommet des petites et moyennes entreprises en Namibie.

AGRI’PROTECT poursuit une mission ambitieuse : transformer les déchets organiques en ressources valorisées, tout en promouvant une agriculture durable au Gabon. « L’objectif est de desservir une partie de la population, de la former et de renforcer son autonomie », explique Jules César. « Le continent africain doit satisfaire ses besoins de manière saine et réduire sa dépendance aux aides extérieures. L’agriculture est une ressource essentielle pour l’Afrique, et AGRI’PROTECT représente une réponse concrète aux enjeux agricoles et environnementaux, en intégrant également la formation des femmes et des jeunes. »

Actuellement, AGRI’PROTECT emploie quatre personnes à temps plein et six à temps partiel. Pour l’avenir, Jules César envisage d’élargir ses activités à d’autres secteurs, notamment la technologie et l’intelligence artificielle, afin de renforcer l’impact de son entreprise. Avant de se rendre à Lomé pour participer au programme « L’Afrik De Demain », il tient à féliciter l’équipe du programme pour leur excellente campagne médiatique, contribuant à mettre en lumière les jeunes talents africains.

BA Ababacar : Jeune Biologiste et Entrepreneur Mauritanien, Ambassadeur de l’Agriculture Durable en Afrique

0

BA Ababacar, jeune Mauritanien de 29 ans, est titulaire d’une licence en biologie des organismes et des écosystèmes de l’Université de Nouakchott.

Après cette première étape, il poursuit son parcours au Maroc, où il obtient un diplôme en Conditionnement et Valorisation des Produits Agricoles à l’Institut Agronomique Hassan II, grâce à une bourse de l’État mauritanien.

Lauréat du programme « L’Afrik De Demain » en 2024, il se dit « fier de lui-même », ayant été sélectionné comme l’un des meilleurs profils du programme ADD2024. Cette reconnaissance souligne son engagement en faveur de l’agriculture durable et son travail pour l’autonomisation des communautés rurales en Mauritanie.

De 2020 à 2022, Ababacar travaille au sein de l’ONG Banlieue du Monde Mauritanie, où il découvre sa passion pour le développement rural, notamment dans les domaines de la sécurité alimentaire, de l’accès à l’eau et de la préservation de l’environnement. Cette expérience le conduit à donner des cours de biologie cellulaire en 2019 dans un cadre syndical et à lancer, en 2020, le projet « Top-Biorim », qui accompagne 130 coopératives féminines dans le cadre de l’initiative post-COVID « Salam » dans la commune de Darel Avia.

En 2023, il représente la Mauritanie au programme YALI à Dakar dans la session H22 dédiée au leadership civique, et il devient Chargé de Communication du Camp des Programmes de Leadership Africain (CPLA) en Mauritanie. En parallèle, il remporte des distinctions au Technopark du Souss Massa, notamment pour l’impact de ses projets agricoles.

Ababacar nourrit une passion pour l’agriculture depuis ses 16 ans. Né dans le village de Ndiorol, une communauté agricole, il s’inspire de ses origines paysannes pour bâtir un avenir entrepreneurial. Avec le soutien de sa famille, il surmonte les difficultés et développe sa résilience face aux défis du secteur agricole mauritanien. Pour lui, contribuer au développement économique de son pays en créant des emplois dans l’agriculture est un véritable sacerdoce.

Son ambition est de réduire de 60 % l’utilisation de produits chimiques en agriculture d’ici 2030 et de former plus de 2 000 jeunes Mauritaniens dans les techniques agricoles. Parallèlement, il souhaite accroître le rendement et optimiser la production agricole dans la région de Brakna, avec pour objectif de devenir un leader dans ce secteur.

Fondateur de la start-up Top-Biorim, spécialisée dans la transformation des déchets végétaux et animaux en engrais biologiques, Ababacar œuvre à la promotion de pratiques agricoles respectueuses de l’environnement. Basée dans la région du Brakna, Top-Biorim est une entreprise innovante qui propose des biopesticides, des biofertilisants et un agrilab en ligne pour soutenir les agriculteurs locaux. Son initiative soutient les coopératives de maraîchage et d’arboriculture du sud de la Mauritanie, tout en intégrant les principes du développement durable.

Aujourd’hui, son projet Top-Biorim est une plus-value pour le continent africain par son impact économique et sa capacité à valoriser les produits agricoles sur le marché international. Employant actuellement trois personnes, la start-up prévoit également de créer en Mauritanie un Centre d’Innovation pour les Techniciens Spécialisés en Agriculture (CITSA), visant à renforcer les compétences des jeunes dans le domaine agricole.

BA Ababacar est une figure montante de l’entrepreneuriat en Mauritanie, déterminé à surmonter les obstacles et à inspirer une nouvelle génération d’agriculteurs engagés dans l’agriculture durable et l’autonomisation des communautés rurales.

HCRRUN indemnise des victimes non vulnérables de la région Maritime du 29 au 31 octobre

0

Le Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) organise une session d’indemnisation à l’intention des victimes non vulnérables de la Région Maritime.

C’est ce que relève un communiqué du 23 octobre 2024 et signé de la présidente de HCRRUN, Awa Nana Daboya.

Cette indemnisation se situe dans le cadre de la mise en œuvre du programme de réparations.

Les opérations se dérouleront du 29 au 31 octobre 2024 au siège du HCRRUN et prendront en compte les victimes non vulnérables des préfectures de l’Avé, de Bas-Mono, des Lacs, de Yoto, de Vo, de Zio, du Golfe et d’Agoe-Nyivé.

La liste des victimes retenues pour cette session est disponible sur le site web du HCRRUN (www.hcrrun-ta.org). et également affichée dans les bureaux des préfectures et mairies concernées.

Le HCRRUN invite les victimes programmées à se munir d’une des pièces d’identité suivantes en cours de validité: Passeport, Carte d’identité. Permis de conduire ou à défaut de la carte d’électeur de 2023.

Enfin, le HCRRUN prie les victimes dont les noms ne sont pas encore publiés à faire preuve de patience et de compréhension en attendant leur tour d’indemnisation le moment venu.

Formation des journalistes sénégalais à l’IA: le CONIIA s’engage aux côtés de SYNPICS

0

Le Conseil International de l’Intelligence Artificielle (CONIIA) et le Syndicat des Professionnels de l’Information et de la Communication du Sénégal (SYNPICS) ont signé une convention de partenariat le 15 octobre 2024 à Lomé.

Cet accord s’inscrit dans le cadre du programme MEDIAFRIQUE de CONIIA, visant à former les journalistes africains à l’Intelligence Artificielle (IA).
Détails de l’accord
La convention prévoit la formation d’au moins 120 journalistes sénégalais sur l’IA dès novembre 2024 à Dakar. Cette session de formation, placée sous le parrainage du Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique du Sénégal, réunira des participants de différentes régions du pays.
Le programme MEDIAFRIQUE
MEDIAFRIQUE est une initiative de CONIIA dédiée à la formation et à l’immersion des journalistes africains dans l’IA. Son objectif est de démystifier l’IA, d’aider les journalistes à mieux la comprendre et à utiliser ses outils efficacement dans leur travail, tout en respectant l’éthique. Le programme a déjà permis la formation de 300 professionnels des médias au Togo et en Côte d’Ivoire entre 2023 et 2024.
CONIIA : un acteur global de l’IA
Le CONIIA, présidé par Dr Malik Morris MOUZOU, est une organisation internationale qui rassemble des experts, chercheurs et praticiens de l’IA à l’échelle mondiale. Sa mission est de promouvoir l’innovation technologique, l’éthique et l’excellence dans le domaine de l’IA. L’organisation est présente en Chine, en Corée du Sud, aux États-Unis et en France, et a choisi Lomé comme siège pour l’Afrique.


Ce partenariat entre le CONIIA et le SYNPICS fait partie d’une démarche plus large visant à connecter l’Afrique au reste du monde dans le domaine de l’IA et à assurer que les bénéfices de cette technologie soient partagés équitablement, tout en respectant les cultures et les communautés locales.

La Rédaction

La 11e édition du Festival Émergence officiellement lancée avec des innovations annoncées

0

Le Festival Émergence, rendez-vous emblématique du cinéma togolais et africain, a officiellement lancé sa 11e édition ce mercredi 16 octobre 2024 lors d’une conférence de presse animée à Lomé.

Cet événement se tiendra du 2 au 6 novembre 2024 et promet une riche programmation célébrant l’innovation et la créativité du 7e art.

Le festival proposera des ateliers de formation, des débats stimulants et des sessions collaboratives, offrant un espace privilégié aux cinéastes et aux passionnés du cinéma pour échanger et développer leurs compétences.

Joël Tchedre, promoteur de l’événement, a annoncé deux nouveautés majeures : l’intégration de projets de longs métrages et l’extension géographique du festival avec des activités prévues à Aneho, à l’est de Lomé. Une journée spéciale sera consacrée à la promotion du cinéma dans cette ville, suivie d’une initiative écologique visant à soutenir la reforestation urbaine par la plantation d’arbres.

L’Institut français de Lomé, lieu principal des festivités, offrira un cadre propice à l’épanouissement artistique et aux échanges professionnels.

Lors de l’édition précédente, plusieurs ateliers enrichissants avaient eu lieu, notamment avec un représentant de Canal+ qui avait partagé les critères de sélection des films pour leur diffusion sur cette plateforme.

Le Festival Émergence, véritable tremplin pour les nouveaux talents, s’impose comme un vecteur de dynamisation du cinéma africain et un lieu de rencontres artistiques incontournable.

Le rendez-vous est donc pris pour revivre le 7e art avec les films de plusieurs acteurs venus de différents pays.

Célébration de la Journée Mondiale de l’Alimentation et de l’Opération Telefood au Togo : Une Action Collective pour Assurer la Sécurité Alimentaire

0

Le Togo a célébré ce 16 octobre la 44e Journée Mondiale de l’Alimentation, ainsi que la 28e édition de l’Opération Telefood, à travers une cérémonie présidée par Konlani K. Dindiogue, Directeur de Cabinet, représentant le ministre de l’Agriculture.

Le thème de cette année, « Droit à l’alimentation pour une vie et un avenir meilleurs : Ne laisser personne de côté », rappelle l’engagement mondial en faveur de la lutte contre la faim.

Instaurée par l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) en 1979, cette journée, célébrée chaque 16 octobre, a pour but de mobiliser des efforts internationaux pour éradiquer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir une agriculture durable.

Dans son discours, le représentant du ministre a souligné l’urgence de garantir à tous le droit à une alimentation saine et suffisante, dans un contexte marqué par des crises multiples. Il a également rappelé que, malgré les efforts déployés depuis plus de quatre décennies, le nombre de personnes souffrant de la faim continue d’augmenter, notamment en Afrique, où une grande partie de la population n’a pas accès à une alimentation saine. Les plus vulnérables se trouvent souvent dans l’incapacité de produire ou d’acheter des aliments adéquats, ce qui les pousse à consommer des produits de moindre qualité, parfois néfastes pour la santé.

Cette réalité s’explique non seulement par des pénuries alimentaires, mais aussi par des difficultés d’accès aux denrées disponibles, accentuées par des phénomènes météorologiques extrêmes, la hausse des prix des produits alimentaires, ainsi que des crises sanitaires et sécuritaires.

Pour faire face à ces défis, il est impératif d’agir collectivement afin de renforcer les systèmes agroalimentaires et d’assurer un accès équitable à une alimentation variée et saine. M. Djiwa Oyetounde, chargé de programme à la FAO-Togo, a insisté sur l’importance de protéger la biodiversité et de soutenir les petits exploitants agricoles, garants de la sécurité alimentaire et de la diversité culturelle.

Le Togo s’est engagé fermement à atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD), en particulier l’ODD n°2, qui vise à éradiquer la faim d’ici 2030. Avec le soutien du Programme alimentaire mondial (PAM), une revue stratégique Faim Zéro a été réalisée en 2018, permettant de cibler les défis à surmonter pour garantir la sécurité alimentaire dans le pays.

Ces dernières années, des initiatives gouvernementales ont permis d’améliorer la sécurité alimentaire et de favoriser la transformation de l’agriculture. Entre 2010 et 2023, le taux de couverture des besoins en produits vivriers est passé de 142 % à 152 %, et la croissance agricole a progressé de 3,95 % à environ 5 %.

Pour consolider ces avancées, le gouvernement togolais continue de mettre l’accent sur des actions prioritaires telles que l’aménagement de terres agricoles, la mécanisation, l’irrigation et la transformation agro-industrielle. En outre, en juillet 2023, le Togo a adopté une feuille de route pour la transformation des systèmes alimentaires à l’horizon 2030, afin de garantir des systèmes résilients et durables, au service d’une croissance socio-économique inclusive.

La Journée Mondiale de l’Alimentation est donc une occasion de renouveler l’engagement national et international pour construire des systèmes agroalimentaires efficaces, inclusifs et durables, capables de répondre aux besoins de tous, en particulier des plus vulnérables.