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Sagbado : Une rencontre citoyenne pour tracer l’avenir de la jeunesse togolaise

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Les jeunes de Sagbado, dans la commune du Golfe 7, entrevoient un avenir prometteur grâce à une initiative citoyenne tenue ce samedi 26 juillet 2025 à Lomé.

Cette rencontre, organisée par la journaliste Poko Cléo Sabine, avait pour objectif d’aider les jeunes à prendre conscience de leur rôle dans la société et à marcher sur les traces de leurs aînés.


L’événement a rassemblé des jeunes, des parents, des membres de la société civile, des cadres du quartier et divers acteurs communautaires pour un échange intergénérationnel autour des défis et perspectives de la jeunesse.


Tchabana Bamodom, gestionnaire à l’INAM, a tenu à saluer l’initiative :
« Je remercie sincèrement les organisateurs, en particulier Mme Poko Cléo Sabine. Ce qu’elle fait aujourd’hui pour les jeunes, elle l’a déjà fait pour nous dans les années 2003-2004. Elle nous a encadrés, conseillés, et c’est en partie grâce à elle que je suis là où je suis aujourd’hui. Il est important d’encourager ce type d’action. »
Il a également exhorté les jeunes à persévérer, à croire en eux-mêmes et à ne pas céder face aux difficultés.


Le promoteur de l’initiative Éco Foot Ville Propre, Koffi Toulabo, était également présent. Il a échangé avec les jeunes sur les valeurs républicaines, le sens d’une nation, d’un engagement citoyen, et le rôle de chacun dans le développement du Togo et de l’Afrique.

« Nous leur avons expliqué que rien n’est gratuit, qu’une nation se construit avec la participation de tous. Les jeunes doivent cesser d’attendre que tout vienne de l’extérieur. Ils peuvent déjà entreprendre avec les moyens dont ils disposent, notamment les réseaux sociaux, qui sont aujourd’hui de véritables outils de formation et de développement. »
Koffi Toulabo a exprimé le souhait de voir cette initiative se répéter et se multiplier. Selon lui, le Togo regorge de ressources pour sa jeunesse, mais celles-ci sont trop peu connues ou mal communiquées, ce qui freine leur appropriation par les jeunes.
Cette rencontre a ainsi constitué un espace d’éveil, de dialogue et d’encouragement pour une jeunesse appelée à se lever et à prendre en main son avenir.

Bassirou Diomaye Faye en visite à Lomé pour renforcer la coopération sénégalo-togolaise

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Le Président de la République du Sénégal, SEM Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a effectué ce vendredi une visite de 24 heures à Lomé, à l’invitation de Faure Essozimna Gnassingbé, Président du Conseil de la République Togolaise.

Cette visite officielle a été l’occasion pour les deux dirigeants d’échanger sur des sujets d’intérêt commun, notamment la paix et la sécurité, l’économie, la jeunesse, l’intégration régionale et la culture.

« J’ai le plaisir d’accueillir ce jour, à Lomé, mon frère, Président de la République du Sénégal, SEM Bassirou Diomaye Diakhar Faye », a publié le président Gnassingbé sur son compte X, ajoutant que « nos deux peuples renforcent leurs liens historiques pour bâtir un avenir commun au service de la paix et du développement autonome de notre continent ».

Ce déplacement s’inscrit dans la dynamique d’un partenariat renforcé entre le Sénégal et le Togo, deux pays résolument engagés en faveur de l’intégration régionale et du progrès socio-économique en Afrique de l’Ouest.

Le Prof Kokou Tchariè honoré par le CAMES

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Le Professeur Kokou Tchariè, président de l’Université de Kara, est désormais inscrit au rang honorifique des Officiers de l’Ordre international des palmes académiques (OIPA).

Il a été élevé à ce rang en marge des travaux de la 47ᵉ session des Comités consultatifs interafricains (CCI) du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), tenus à N’Djamena au Tchad du 7 au 16 juillet 2025.

Cette distinction honorifique témoigne de la reconnaissance du CAMES envers le professeur Tchariè pour sa contribution significative au rayonnement du savoir académique en Afrique, notamment les Sciences Mathématiques. À travers cet hommage, l’institution salue son engagement en faveur du développement de l’enseignement supérieur et de la recherche, tant au Togo qu’à l’échelle continentale.

Le Professeur Tchariè n’a pas été uniquement décoré. Dans un message posté sur le compte LinkedIn de l’Université de Kara, a également été élu membre de l’OIPA, organe interne du CAMES chargé de l’étude et de l’attribution des distinctions académiques. Il siègera dans cette instance stratégique pour un mandat de cinq ans.

Avec ce double honneur, le président de la deuxième université publique du Togo confirme son statut d’acteur clé du progrès des systèmes africains d’éducation et de formation, tout en portant haut les couleurs de l’enseignement supérieur togolais sur la scène interafricaine.

Charles Kolou

Santé et environnement : Galien Africa et le REMAPSEN scellent un partenariat

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Le Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) et l’Association Galien Africa ont procédé en milieu de semaine à Dakar, à la signature d’une convention de partenariat.

La cérémonie s’est déroulée en présence de représentants du Ministère de la Santé et de l’Action sociale, du Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique du Sénégal, ainsi que d’un parterre de partenaires nationaux et internationaux.
Dans son intervention, le président du REMAPSEN, M. Bamba Youssouf, a salué la portée de cette convention, fruit d’un engagement mutuel en faveur de la sensibilisation, de la formation et de la recherche. Il a retracé les grandes étapes de l’évolution du réseau, revenant sur les progrès enregistrés au cours des cinq dernières années et décliné les ambitions communes portées par ce nouveau partenariat.

« Il s’agira pour les deux organisations signataires de promouvoir la santé et l’environnement à travers des partages d’expériences et le développement de contenus médiatiques percutants, de renforcer les capacités des journalistes et des professionnels des médias africains sur les questions de santé et d’environnement et de soutenir la recherche et l’innovation en renforçant leur collaboration dans le cadre des projets de recherche pour une meilleure compréhension des défis sanitaires et environnementaux », a-t-il laissé entendre.

Il a aussi pour l’occasion souligné que « cette alliance stratégique entre Galien Africa et le REMAPSEN marque un tournant majeur dans la quête commune pour une amélioration de la santé et de l’environnement en Afrique » avant de lancer un appel à tous les acteurs pour « une meilleure intégration de la communication médiatique dans les stratégies de mise en œuvre des programmes de santé et d’environnement au triple plans national, régional et international ».

De son côté, la présidente de l’Association Galien Africa, le Professeur Awa Marie Coll Seck, a salué le dynamisme du REMAPSEN et son engagement constant. Elle a réaffirmé le soutien de son organisation à l’ensemble des initiatives du réseau, notamment les forums annuels des médias, les projets de plaidoyer, ainsi que les activités de la coordination nationale au Sénégal.

La convention signée prévoit également une implication active du REMAPSEN dans la couverture médiatique du Forum et du Prix Galien Afrique, dont les prochaines éditions se tiendront à Dakar du 28 au 31 octobre 2025, autour du thème : « Souveraineté sanitaire, un impératif pour l’Afrique ».

De même, le REMAPSEN s’engage à assurer la diffusion des communiqués de presse liés aux événements de Galien Africa et à contribuer à l’animation de webinaires thématiques sur la santé et l’environnement.
Cette convention est conclue pour une durée de deux ans renouvelables.

Au-delà de la signature de cette convention, le Président Bamba qui était à la tête d’une délégation composée de Mame Mbagnick Diouf (2ᵉ vice-président), Maimouna Gueye (coordonnatrice régionale chargée de la presse écrite), Bouba Sow (conseiller spécial du président et directeur des partenariats) et Alassane Baldé, a eu au cours de cette mission entamée le 14 juillet de fructueux entretiens avec plusieurs institutions et organisations dont ONU Femmes, UNICEF, UNFPA, Speak Up Africa, EVA, et SIGHTSAVERS.

Avec ces derniers, le président du REMAPSEN et sa délégation ont partager des perspectives de collaboration et explorer des pistes concrètes pour des projets conjoints.

Charles Kolou

Togo – La LTPE fête un an d’actions au service de l’enfance

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La Ligue Togolaise pour la Protection de l’enfance (LTPE) a soufflé ce mercredi 16 juillet 2025, sa première bougie. À l’occasion, la jeune organisation a présenté à la presse le bilan de son année d’activités, riche en actions concrètes en faveur des enfants vulnérables.

Créée officiellement le 17 juillet 2024, la LTPE s’est imposée en douze mois, comme un acteur crédible dans le paysage de la protection de l’enfance au Togo. À son siège à Lomé, en présence de responsables structures bénéficiaires, de la Direction Générale de la Protection de l’Enfance (DGPE) et d’acteurs du secteur, le Coordonnateur Nina-Esso Afi Kazoule a retracé la vision de la Ligue : « La LTPE est née d’un idéal noble : garantir à chaque enfant un environnement protecteur, sain, respectueux de ses droits et propice à son épanouissement ».

En réponse à l’abandon des enfants, à la délinquance juvénile croissante et aux difficultés structurelles des centres d’accueil, la Ligue a mené une trentaine d’initiatives. Parmi elles, on peut citer : la création de la Maison d’Accueil des Enfants en Difficulté (MAED), l’octroi de subventions à plusieurs structures d’accueil, la tenue de campagnes de sensibilisation, la co-organisation au Parlement de la Journée de l’Enfant Africain édition 2025.

L’impact est déjà palpable, la MAED a par exemple reçu un bus neuf climatisé de 30 places, devenu une source de revenus pour sa structure, et la LTPE l’appuie quotidiennement dans ses actions selon sa directrice. Il en est de même pour l’orphelinat Divine Providence d’Aného. Celui-ci bénéficie de nombreux appuis de le LTPE.

Mme TIADEMA-PATASSE, Directrice de la Prévention des Situations de Vulnérabilité, représentant le Directeur Général de la Protection de l’Enfance, saluant l’élan de la Ligue, a souligné que « dans un secteur aussi vaste, l’État ne peut pas tout faire seul ».

Pour la LTPE, ce premier anniversaire est aussi une rampe de lancement. « Nous voulons assumer pleinement notre rôle dans l’écosystème national de protection de l’enfance avec responsabilité, transparence et engagement », a conclu Madame le Coordonnateur.

Municipales 2025 : Kouevi Kouessan Kpeka (UDS-Togo) vote à Soviepé et relève des insuffisances dans l’organisation

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Les Togolais se rendent aux urnes ce jeudi 17 juillet 2025 pour élire leurs représentants municipaux, six ans après les dernières élections locales de 2019.

À Lomé, Kouevi Kouessan Kpeka, tête de liste de l’Union des Démocrates Socialistes du Togo (UDS-Togo) dans la commune Golfe 5, a accompli son devoir civique ce matin à l’École primaire publique de Soviepé.

À l’issue de son vote, le candidat a partagé quelques constats sur le déroulement du scrutin dans certains bureaux de vote. Selon lui, “les agents électoraux ne sont visiblement pas suffisamment outillés, ils ont eux-mêmes du mal à maîtriser le mécanisme de vote. Nous avons dû les aider à mieux comprendre le processus.”

Il note toutefois que le vote se déroule dans le calme, mais estime qu’il reste “beaucoup de travail à faire en matière de formation des agents de bureau de vote.” Il garde espoir qu’au fil de la journée, ces agents prendront leurs repères pour mieux orienter les électeurs.

“Il n’y a pas encore une grande affluence, mais nous espérons que les Togolais sortiront nombreux pour exprimer leur volonté de changement,” a-t-il ajouté.

Ce scrutin mobilise 4 637 998 électeurs inscrits, répartis dans 4 609 centres de recensement et de vote sur tout le territoire togolais. Au total, 12 541 bureaux de vote ont été ouverts pour garantir le bon déroulement de ces élections, marquant une nouvelle étape dans le processus de décentralisation en cours dans le pays.

Adjafi 2025 : la jeunesse togolaise à l’honneur dans une édition festive et culturelle

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La 13ᵉ édition de la Foire Adjafi se tiendra du 21 août au 7 septembre 2025 sur le terrain de football du lycée d’Agoè-Nyivé à Lomé.

Ce rendez-vous, devenu une référence pour les jeunes entrepreneurs togolais et de la sous-région, mettra cette année l’accent sur la diversité culturelle à travers des concerts et animations qui viendront enrichir l’expérience des visiteurs.

Plus qu’un simple cadre commercial, la Foire Adjafi s’affirme comme une plateforme d’expression pour les jeunes, leur offrant l’opportunité de présenter leurs talents, de promouvoir leurs produits et services, tout en vivant des moments festifs autour de la musique et de l’art.

« Les concerts sont un levier important pour mobiliser les jeunes et faire de la foire une véritable fête de l’entrepreneuriat », souligne Maxime Minasseh, promoteur de l’événement. Selon lui, la musique contribue à transmettre les valeurs d’autonomie et d’esprit d’entreprise portées par la Foire Adjafi. Pour cette édition, des artistes togolais populaires et, si possible, des talents venus de la sous-région sont attendus pour une programmation artistique de qualité.

L’ambition de la Foire reste inchangée : offrir aux jeunes entrepreneurs un espace où ils peuvent tester, présenter et améliorer leurs produits dans des conditions réelles tout en favorisant l’échange d’expériences. « Nous faisons en sorte que la participation reste accessible à tous », assure Maxime Minasseh, précisant que le tarif des stands « émergence » a été réduit de plus de 25 % cette année pour encourager davantage de jeunes créateurs à exposer leurs initiatives.

À long terme, le promoteur vise à transformer la Foire Adjafi en un rendez-vous de référence pour les jeunes entrepreneurs, comparable à la Foire Togo 2000, avec des infrastructures modernes et une couverture médiatique renforcée, tout en maintenant l’événement dans sa dynamique de proximité. Bien qu’une délocalisation ne soit pas encore envisagée, l’organisation se dit prête à partager son expérience dans d’autres villes du Togo et de la sous-région pour encourager l’émergence de plateformes similaires.

Maxime Minasseh lance un appel aux jeunes entrepreneurs à s’approprier pleinement cet espace en y participant activement et en contribuant à son amélioration continue. Il invite également le public à soutenir les exposants en achetant leurs produits, en partageant des conseils et des retours afin d’aider ces jeunes à renforcer leur compétitivité.

« Participer à la Foire Adjafi, c’est poser un acte en faveur de la jeunesse togolaise et de l’entrepreneuriat local. Nous invitons chacun à venir, en famille ou entre amis, pour contribuer à cette aventure et bâtir ensemble une plateforme qui servira de modèle aux générations futures », conclut-il.

Foire Adjafi 2025 : une édition très riche en faveur des entrepreneurs togolais

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La 13ᵉ édition de la Foire Adjafi se tiendra du 21 août au 7 septembre 2025 sur le terrain de football du lycée d’Agoè-Nyivé à Lomé.

Cette année, l’événement se déroulera sous le thème : « Améliorer le packaging des produits togolais pour une meilleure compétitivité des TPME sur le marché de la ZLECAF », avec pour objectif de renforcer la présence des produits locaux sur le marché africain.

À quelques semaines de l’ouverture, le comité d’organisation finalise les préparatifs afin de répondre aux attentes des exposants et des visiteurs. Pour Maxime Minasseh, promoteur de la foire, cet événement s’est imposé comme un rendez-vous incontournable pour le secteur privé, notamment pour les très petites, petites et moyennes entreprises désireuses de se positionner sur le marché continental.

« La ZLECAF est à la fois un défi et une opportunité que nous, jeunes entrepreneurs, devons saisir avant son déploiement complet. Depuis 2023, nous avons orienté notre réflexion sur cette thématique, notamment dans le secteur agroalimentaire, en présentant la ZLECAF comme un levier de compétitivité pour nos entreprises. Cette année, nous mettons l’accent sur le packaging, un élément clé pour préparer nos entreprises à affronter le marché continental », explique Maxime Minasseh.

Au Togo, malgré les initiatives du gouvernement et des partenaires pour promouvoir les produits locaux, de nombreuses entreprises peinent encore à s’imposer face à la concurrence des multinationales, bien implantées sur le continent depuis des années. « Ce thème est donc essentiel. Il permettra aux entrepreneurs de saisir l’importance du packaging pour renforcer la compétitivité et d’identifier des stratégies et bonnes pratiques afin de proposer des produits attractifs, bien présentés, capables de rivaliser sur le marché africain », ajoute le promoteur.

Pour cette édition, des dispositifs spécifiques seront mis en place pour accompagner les exposants dans la définition de leurs stratégies de développement. Comme chaque année, la Foire Adjafi proposera des panels, tables rondes et sessions d’échanges avec des experts et acteurs de divers horizons pour analyser le thème sous plusieurs angles.

« Les conclusions issues de ces discussions seront mises à la disposition des exposants. Le forum prévu à Sokodé à la mi-août, la table ronde dédiée aux TPME et les différentes communications programmées durant la foire permettront de collecter les meilleures pratiques et solutions, qui seront structurées et partagées avec tous les acteurs », précise Maxime Minasseh.

À travers cette 13ᵉ édition, la Foire Adjafi souhaite contribuer activement au renforcement des capacités des entrepreneurs togolais en les dotant d’outils pratiques pour relever le défi de la compétitivité sur le marché continental, à l’ère de la ZLECAF.

En route pour les JO 2028, l’athlète Naomi Akakpo inspire l’action écologique des jeunes

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Naomi Akakpo, athlète togolaise spécialiste de la course de 100 mètres haies, a lancé à Tsévié, une ville située à 35km au nord de Lomé, un projet de reboisement marqué par la mise en terre de 2028 arbres, en référence aux Jeux olympiques de Los Angeles 2028 auxquels elle se prépare.

Il est prévu à travers ce projet de planter annuellement 2028 arbres à l’horizon 2028, soit 8 112 arbres.

Cette initiative qui s’inscrit à la campagne internationale Sport4Land de la CNULCD a été couplée à une sensibilisation des jeunes à œuvrer à la protection de l’environnement.

Cette action, saluée par les autorités en charge de l’environnement et de la préservation des ressources forestières, associe le sport à la mobilisation des élèves, enseignants, autorités locales et de l’association APEVIA, pour assurer un suivi efficace des plants et faire émerger une forêt « Naomi Akakpo ».

Cet engagement de l’athlète Naomi Akakpo nommée en 2024 « Championne de la CNULCD », suscite déjà l’action auprès des élèves du Lycée de Tsévié-Démé qui ont participé à l’activité de reboisement.

L’athlète togolaise, Noami Akakpo ne veut plus seulement courir pour les trophées et les performances qui font applaudir sur une piste ou dans un stade. Elle se mobilise aussi activement pour l’émergence d’une génération engagée à préserver l’environnement et qui pose des actes écoresponsables.


A Tsévié, dans une ville située à 15 kilomètres au nord de Lomé, elle a procédé, le 5 juin dernier au lancement d’une initiative de mise en terre de 2028 plants. Elle avait à ses côtés la Directrice en charge de l’Environnement, Yaou Merry et sa collègue des ressources forestières Togo, Dr. Amah Atutonu.
Cette initiative s’inscrit dans la campagne internationale Sport4Land lancée par la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), qui mobilise des athlètes du monde entier pour faire du sport un moteur de restauration environnementale.


Ce projet qu’elle prévoit mener chaque année d’ici à 2028 en référence aux Jeux Olympiques de Los Angeles pour lesquels elle se prépare activement, vise à éveiller la conscience des jeunes et des sportifs afin d’agir contre la dégradation de l’environnement.


« Cette opération était vraiment une nécessité parce que pour moi, sensibiliser les jeunes à l’importance de reboiser, de planter des arbres, de lutter contre la désertification, c’est vraiment quelque chose qui est important. Le changement climatique est un sujet qui touche tout le monde, mais si on arrive à inculquer les bonnes habitudes, les bonnes manières aux enfants dès le plus jeune âge, cela peut plus tard avoir des conséquences positives sur notre avenir », a-t-elle confié à Mongabay.


A travers cette activité de reboisement couplée de sensibilisation et d’activités sportives, l’athlète Naomi nommée, en 2024, Championne de la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification (CNULCD) voulait aussi passer un message clé, celui de la responsabilité collective et du lien étroit entre environnement, nutrition et sport, et surtout l’urgence de l’action.
« Nous sommes arrivés à un stade où la désertification impacte énormément notre vie. Les terres sont énormément dégradées et l’équivalent de quatre terrains de football de terre est dégradé par seconde dans le monde. C’est énorme et nous sommes tous responsables et nous avons tous notre rôle à jouer. Être ici aujourd’hui pour pouvoir sensibiliser les jeunes, c’est quelque chose qui est réellement primordial et cela me tenait particulièrement à cœur de l’associer également au sport et à ma discipline, le 100 mètres haies, pour pouvoir leur montrer ce que c’était et que le sport, la nutrition et l’environnement sont liés », a dit Akakpo.


Cet engagement de la jeune athlète et cette approche d’associer le sport à l’environnement sont appréciés par le ministère en charge de l’environnement.


« Aujourd’hui, nous observons une belle mobilisation autour de cette activité de reboisement. Elle rassemble différents groupes, différentes initiatives, toutes convergeant vers un même objectif : préserver notre planète. Associer le sport au reboisement est une idée innovante et cette initiative portée par Naomi Akakpo mérite d’être saluée. Elle permet de sensibiliser la jeunesse, les élèves, le grand public, à l’importance de l’environnement et de leur rôle dans sa préservation » a dit Dr Amah Atutonu, Directrice des Ressources Forestières.


Une forêt Naomi Akakpo


Au-delà de l’éveil de conscience et de mobilisation de différents acteurs à contribuer à la préservation de l’environnement, Naomi Akakpo ambitionne, chaque année contribuer à augmenter le couvert végétal au Togo et à restaurer les terres.
Elle entend comme résultat de son engagement l’émergence dans les prochaines années d’une forêt. Pour la réalisation de ce rêve, elle a mobilisé les enseignants et élèves du Lycée de Démé, le comité de développement du quartier de Démé et l’Association APEVIA pour l’entretien des plants.
« Cette opération est le début de pleines d’actions que j’envisage de mener avec les autorités compétentes. J’ai vraiment hâte de les mettre en pratique à travers toutes les régions du Togo pour ne laisser personne de côté. Le but est de sensibiliser un maximum de personnes dans les cinq régions du pays. Je suis extrêmement persuadée que tous les plants qui ont été mis en terre aujourd’hui vont être entretenus par les élèves du lycée avec les enseignants, mais également par l’association APEVIA avec laquelle je travaille, qui va s’assurer que tout est bien fait parce que planter des arbres c’est facile, mais le plus dur c’est de les entretenir et de faire en sorte qu’ils ne meurent pas. Donc je suis pleinement satisfaite de dire que dans quelques années, il y aura une forêt Naomi Akakpo qui sera visible ici », a dit l’athlète Naomi Akakpo à Mongabay.


Vincent CORSELIS, Directeur exécutif de l’Association APEVIA rassure qu’une stratégie de suivi et d’entretien des plants est prévue.
« Le projet prévoit effectivement de prendre soin des arbres plantés. Aujourd’hui, le lycée dans lequel nous nous trouvons, le lycée Démé, s’est engagé à prendre soin des arbres, mais au niveau de notre association, nous allons venir régulièrement arroser, entretenir et fournir si nécessaire de l’engrais biologique et remplacer certains plants pour s’assurer que tous les plants puissent grandir », a dit CORSELIS.


Cette initiative a permis de mettre en terre sur un espace de 3 hectares différentes espèces d’arbres dont le Senna siamea, le Mélina, Terminalia Superba et le Terminalia Catappa, des plants qui favorisent l’ombrage.


Une action qui inspire l’engagement
La sensibilisation menée par Naomi Akakpo et soutenue par les personnes ressources du ministère de l’environnement et des ressources forestières a déclenché un éveil de conscience auprès des jeunes.


« Avant tout, j’aimerais remercier madame Naomi Akakpo pour sa présence. Cela m’a vraiment touchée et puis j’ai vraiment apprécié son engagement et je l’encourage à continuer et à nous visiter de temps en temps pour nous donner des informations. Elle est une source d’inspiration pour nous et grâce aux échanges, nous savons comment faire pour suivre ses pas. À propos de la sensibilisation sur le reboisement, j’ai vraiment aimé et j’ai compris pourquoi il est nécessaire de planter des arbres. Aujourd’hui, si nous ne plantons pas beaucoup d’arbres, les temps futurs seront durs pour nous », a confié Abidé Wallabawa, élève en classe de Seconde au Lycée de Démé.
Au-delà, de la compréhension des enjeux climatiques et environnementaux, la sensibilisation incite déjà les élèves du Lycée de Tsévié Bémé comme Koffi Akoété, à l’action et à assurer la croissance des plants.


« Nous subissons les effets des changements climatiques et le reboisement est l’un des moyens sûrs pour limiter les dégâts. Nous prévoyons d’entretenir ces plants mis en terre avec soin pour les voir grandir dans les années à venir », dit-il.
Pour le censeur du Lycée de Démé « C’est une grande joie d’accueillir cette action qui vise à protéger notre environnement ».
« Planter des arbres, c’est protéger le sol et notre environnement. Les arbres, lorsqu’ils vont bien grandir, vont d’abord permettre de purifier l’environnement par l’absorption du gaz à effet de serre et aussi permettre la pluie. Nous avons aussi besoin de ces arbres pour l’ombre et le bien-être des élèves de notre établissement », a-t-il dit.

Municipales 2025 : l’UDS-Togo place sa campagne sous la protection de Dieu

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L’Union des Démocrates Socialistes du Togo (UDS-Togo) a placé sa campagne électorale sous la protection divine ce dimanche 7 juillet 2025, au cours d’une messe à l’église catholique d’Agbalépédo.

Antoine Folly, président du parti, et ses militants ont prié pour la paix et la réussite des élections municipales du 17 juillet, qu’ils considèrent comme un tournant décisif pour le Togo.

La cérémonie a vu la participation de Kouévi Kouessan Kpeka, tête de liste dans la commune du Golfe 5, accompagné de sympathisants et de fidèles. Ensemble, ils ont remis leur engagement politique entre les mains de Dieu, affirmant leur volonté de mener une campagne sous le signe de la foi et de la responsabilité.

L’UDS-Togo se prépare activement à ces municipales en alignant huit listes dans sept préfectures à l’intérieur du pays. Le parti entend renforcer sa présence dans la gestion des collectivités locales, marquer une nouvelle étape dans son parcours politique et répondre aux besoins concrets des populations.

Dans la commune du Golfe 5, le parti ambitionne d’améliorer les conditions de vie des habitants à travers une gestion de proximité, en apportant des solutions aux défis quotidiens tels que les inondations, la gestion des déchets ou le chômage des jeunes. L’UDS-Togo affirme disposer de cadres et de techniciens compétents pour accompagner cette vision et contribuer à l’autonomie et à l’harmonie de la commune.

Fidèle à ses valeurs de justice sociale, de proximité avec les citoyens et de développement local, le parti social-démocrate veut, à travers ces élections, renouer avec le terrain et proposer une alternative crédible pour la gestion des affaires communales. C’est dans cette logique que les candidatures de l’UDS-Togo ont été positionnées dans des zones stratégiques afin de dynamiser ses structures locales.

Le parti mise sur une campagne de porte-à-porte, afin de recueillir les préoccupations des populations et de les transformer en projets concrets une fois élu, avec pour objectif d’instaurer la justice sociale et de garantir à chacun la possibilité de s’épanouir pleinement.

Avec ces élections municipales, l’UDS-Togo espère insuffler une dynamique nouvelle, adaptée aux réalités sociales et institutionnelles actuelles, tout en consolidant sa place sur l’échiquier politique togolais.