Accueil Blog Page 4

Le SYNJIT dénonce l’interpellation d’un journaliste en plein exercice à Tsévié

0

Le Syndicat National des Journalistes Indépendants du Togo (SYNJIT) exprime sa vive préoccupation suite à l’interpellation de M. Albert Agbeko, journaliste et Directeur de publication du site en ligne « Togo Scoop », survenue ce mardi 8 avril 2025 à l’École primaire catholique Saint-Jean de Tsévié.

Alors qu’il couvrait les opérations de révision des listes électorales dans cet établissement, dans le cadre de son travail de journaliste, M. Agbeko a été approché par un agent de police pour avoir pris des photos destinées à illustrer son reportage. Bien qu’il se soit identifié en présentant sa carte de presse et qu’il ait informé le président du Comité de Liste et Carte (CLC) de sa présence, le journaliste s’est vu contraint de supprimer les clichés. Par la suite, il a été entouré par un dispositif sécuritaire et conduit au commissariat, en compagnie du président du CLC et de son rapporteur.

Le SYNJIT estime que cet incident illustre malheureusement les nombreuses difficultés auxquelles sont confrontés les journalistes sur le terrain au Togo.

Alors que la révision des listes électorales a débuté le 7 avril 2025 dans la zone 1, tous les acteurs impliqués dans le processus, notamment la CENI, les Comités de Liste et Carte ainsi que les forces de sécurité, sont appelés à collaborer pour garantir la transparence de l’opération. Le rôle des médias, qui consiste à informer et à documenter, est essentiel et doit être respecté.

Le syndicat dénonce fermement ce qu’il considère comme une tentative d’intimidation, constituant une entrave à la liberté de la presse. Il rappelle que les centres de recensement ne sont pas des zones interdites aux journalistes, lesquels ont toute légitimité à y effectuer des reportages dans le respect des règles.

Le SYNJIT salue par ailleurs l’intervention du Commissaire Messan Alofa, qui a su apaiser la situation et a plaidé pour que M. Agbeko ne soit pas inquiété dans l’exercice de ses fonctions.

Il appelle enfin la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) à assumer pleinement ses responsabilités pour garantir un environnement de travail serein aux journalistes, notamment dans le cadre des prochaines élections municipales.

Municipales 2025 au Togo : la révision des listes électorales démarré

Le Togo se prépare activement pour les élections municipales prévues en 2025. Dans cette perspective, la révision des listes électorales débutera le 7 avril prochain sur l’ensemble du territoire national, conformément à un décret signé par le Président de la République le mardi 1er avril.

Cette opération, essentielle pour garantir un scrutin transparent et crédible, vise à mettre à jour le fichier électoral national. Elle permettra notamment de prendre en compte les nouveaux électeurs et d’assurer une meilleure fiabilité des données.

En amont, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a déjà amorcé les préparatifs en lançant la formation des opérateurs de saisie (OPS), qui seront chargés d’enregistrer les données sur le terrain.

Pour mémoire, la dernière révision du fichier électoral avait permis d’enregistrer près de 4,2 millions d’électeurs.

Togo : L’Association des Juristes de la Santé voit le jour

0

Ce samedi 29 mars 2025 s’est tenue, en ligne via Zoom, l’Assemblée Générale Constitutive de l’Association des Juristes de la Santé (AJS). Cette rencontre marquait un tournant décisif pour la profession, avec la création officielle d’une structure dédiée aux enjeux juridiques dans le domaine de la santé.


Une assemblée fondatrice réussie
Prévue pour 8h00, la séance a débuté à 8h30 sous la présidence de Mme Léma YAGLA chargée de l’organisation. Quatorze membres fondateurs ont répondu présent, permettant d’atteindre le quorum nécessaire pour valider les décisions.
Au programme : l’adoption des statuts et règlements de l’association, suivie de l’élection du premier bureau exécutif. Après des discussions constructives et quelques amendements, les textes fondateurs ont été approuvés à l’unanimité.


Un bureau exécutif plébiscité
L’élection des responsables s’est déroulée dans un climat de transparence, par vote à main levée. Les résultats ont confirmé une large adhésion aux candidats proposés :

  • Président : M. ABALO Kossivi(14 voix)
  • Vice-président : M. NIKOLAS N’kitibé (13 voix)
  • Secrétaire Général : M. FLINDJOA Yentougli (14 voix)
  • Secrétaire Générale Adjointe : Mme TCHEDIE Donga Essowèdéou (14 voix)
  • Trésorière Générale : Mme YAGLA Léma (14 voix)
  • Trésorière Générale Adjointe : Mme BASSAWA Ablavi Hombabéa (13 voix)
  • Chargé à l’organisation : M. DJOBO Abdou Koudousse (13 voix)
  • Chargée de la communication et relations extérieures : Mme ADOUKONOU Amivi (13 voix)
  • Conseiller : M. KONATARE Kodjo (13 voix)

  • Prochaines étapes pour l’AJS
    Le nouveau président, M. ABALO Kossivi, a annoncé que l’association entamerait rapidement les démarches pour son enregistrement officiel auprès des autorités compétentes. Un plan d’action détaillé sera également soumis aux membres dans les prochaines semaines.
    La séance s’est achevée à 11h40, avec des remerciements chaleureux aux participants pour leur engagement en faveur de cette initiative prometteuse.

  • Une nouvelle voix pour le droit de la santé
    L’AJS se positionne comme un acteur clé pour renforcer l’expertise juridique et promouvoir les bonnes pratiques dans le secteur médical.

Togo : L’IPDCP veille désormais à la protection des données personnelles

Le Togo franchit un cap important dans la sécurisation des données personnelles de ses citoyens. L’Instance de Protection des Données à Caractère Personnel (IPDCP), dirigée par le Lieutenant-Colonel Bediani BELEI, a officiellement lancé ses activités, établissant un cadre rigoureux pour garantir la confidentialité des informations numériques des utilisateurs.

Une autorité indépendante dédiée à la protection des données

Créée par la loi n° 2019-014 du 29 octobre 2019, l’IPDCP est une autorité administrative indépendante chargée de veiller à la conformité des traitements de données personnelles aux exigences légales en vigueur. Son rôle est essentiel pour renforcer la confiance entre les citoyens et les acteurs du numérique, en instaurant un cadre sécurisé et réglementé.

Un levier pour l’essor de l’économie numérique

L’entrée en fonction de l’IPDCP constitue une avancée décisive pour la protection des informations personnelles au Togo. En limitant les risques d’abus et en garantissant aux citoyens un meilleur contrôle sur leurs données, cette initiative contribue à la construction d’un environnement numérique sécurisé, indispensable au développement d’une économie digitale prospère et responsable.

L’événement de lancement, qui s’est tenu le 28 mars 2025, a réuni plusieurs figures clés du secteur, dont le directeur général de l’Agence nationale de la cybersécurité (ANCy), soulignant ainsi l’importance stratégique de cette nouvelle institution.

Une mission axée sur la sensibilisation et la régulation

L’IPDCP s’engage à informer et à éduquer les citoyens sur leurs droits en matière de protection des données personnelles, tout en s’assurant du respect strict des réglementations en vigueur. Son champ d’action couvre plusieurs aspects, notamment l’homologation des chartes de protection, le contrôle des transferts internationaux de données et la proposition d’améliorations législatives.

En outre, l’instance dirigée par le Lieutenant-Colonel BELEI joue un rôle clé dans la coopération internationale en matière de cybersécurité et de protection des données, afin d’aligner le Togo sur les meilleures pratiques mondiales.

Un engagement ferme pour une régulation efficace

Déterminé à faire respecter les droits des citoyens, l’IPDCP mènera des contrôles de conformité et appliquera, si nécessaire, des sanctions contre les acteurs ne respectant pas la réglementation. Selon son président, bien que les outils numériques soient des moteurs de croissance, ils doivent être encadrés pour éviter toute atteinte aux libertés individuelles et à la vie privée.

« Nous accompagnons les entreprises et les institutions dans leur mise en conformité avec les meilleures pratiques, tout en sensibilisant les citoyens à leurs droits. Notre mission est aussi d’assurer la régulation et, le cas échéant, de sanctionner les abus afin de garantir un espace numérique respectueux des libertés fondamentales », a déclaré le Lieutenant-Colonel BELEI.

Une avancée majeure pour un numérique sécurisé

Avec la mise en place de l’IPDCP, le Togo renforce son cadre juridique et institutionnel en matière de protection des données personnelles. Cette démarche illustre la volonté politique du pays d’allier innovation technologique et respect des droits fondamentaux, offrant ainsi aux citoyens un environnement numérique plus sûr et mieux encadré.

SoWe de Yas Togo offre jusqu’à 10% de réduction sur les achats et paiements marchands aux jeunes

Le vendredi 28 février 2025, à Lomé, Yas Togo a dévoilé SoWe, une initiative ambitieuse visant à aider la jeunesse togolaise à concilier vie personnelle et vie professionnelle. Ce programme a été conçu pour renforcer les compétences des jeunes, élargir leurs perspectives et leur offrir des opportunités concrètes d’insertion professionnelle.

Lancé à l’hôtel 2 Février en présence de nombreuses personnalités, SoWe se distingue par son approche dynamique et innovante. Il offre aux jeunes un accès à des activités de loisirs enrichissantes ainsi qu’à des formations pratiques alignées sur les exigences du marché du travail. Grâce à des panels inspirants et des rencontres avec des experts, les adhérents acquerront des connaissances essentielles pour se démarquer dans un environnement professionnel en constante évolution.

SoWe ne se limite pas à un simple programme de formation ; il se veut également une véritable communauté de jeunes engagés et passionnés. Il constitue une plateforme d’échange et de collaboration, favorisant le partage d’expériences et la création de liens solides entre ses membres.

Des avantages exclusifs pour les adhérents

En rejoignant SoWe, les jeunes bénéficient de nombreux privilèges, notamment :

Réductions de 10 % sur les achats et paiements chez les partenaires du programme, facilitant leur quotidien.

Tarifs préférentiels pour l’accès aux concerts et aux cinémas, favorisant les moments de détente et de culture.

Avantages en connectivité, incluant des forfaits data longue durée et des offres Internet à prix réduit, pour une utilisation sans contrainte.

Des opportunités de stage et d’insertion professionnelle

Au-delà du développement personnel, SoWe se veut un tremplin vers l’emploi. Grâce à un partenariat avec Yas Togo, les jeunes adhérents issus d’universités et d’écoles partenaires auront la possibilité d’accéder à des stages en entreprise. Cette immersion dans le monde professionnel leur permettra de mettre en pratique leurs compétences et de mieux s’orienter dans leur future carrière.

Selon Pierre-Antoine Legagneur, Directeur Général de Yas Togo, « SoWe a été conçu pour offrir aux jeunes des opportunités uniques de réseautage et un accompagnement adapté à leur entrée dans la vie active. Nous voulons les aider à mieux comprendre les attentes des différents secteurs et à acquérir les compétences nécessaires pour une insertion réussie. »

SoWe collabore avec plusieurs établissements de renom, notamment :

L’Université de Lomé (École Polytechnique de Lomé)

L’Institut Africain d’Informatique (IAI)

Lomé Business School (LBS)

L’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO)

L’École Supérieure de Gestion, d’Informatique et des Sciences (ESGIS)

Comment rejoindre le programme ?

L’adhésion à SoWe est entièrement gratuite et réservée aux jeunes. Pour s’inscrire, il suffit de composer le *90981# sur son téléphone.

Grâce à une approche complète, SoWe prépare la jeunesse togolaise à affronter le marché du travail avec confiance et compétence, tout en lui offrant des opportunités de loisirs et de réseautage.

SoWe : Une Initiative Innovante pour l’Autonomisation des Jeunes Togolais

Lancé fin février 2025 par Yas Togo, le programme jeune SoWe s’affirme déjà comme un moteur d’inclusion et d’émancipation pour la jeunesse togolaise. Bien plus qu’une simple offre d’avantages, ce dispositif novateur met en place un véritable écosystème solidaire et dynamique au service des jeunes.

Au cœur du projet se trouve la communauté SoWe, un espace interactif favorisant l’échange et la collaboration entre jeunes. Ce réseau vise à renforcer les liens entre ses membres et à promouvoir des valeurs communes d’entraide et d’engagement. « L’objectif est de créer une génération de jeunes connectés et solidaires », expliquent les responsables de Yas Togo.

L’adhésion au programme est gratuite via le code 90981#, offrant ainsi aux jeunes une gamme d’avantages exclusifs adaptés à leurs besoins. Parmi ceux-ci, une réduction de 10 % sur les paiements effectués chez les partenaires affiliés, des tarifs préférentiels sur les billets de concert et de cinéma, ainsi que des offres internet avantageuses incluant des forfaits data à longue validité et des volumes de connexion conséquents.

Mais SoWe ne se limite pas à des avantages commerciaux : il s’attaque aussi à un défi crucial pour la jeunesse togolaise, celui de l’insertion professionnelle. Grâce à des partenariats avec des établissements renommés comme l’Université de Lomé (École Polytechnique), l’Institut Africain d’Informatique (IAI), Lomé Business School (LBS), l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO) et l’École Supérieure de Gestion, d’Informatique et des Sciences (ESGIS), SoWe facilite l’accès à des stages pratiques au sein de Yas Togo et d’autres entreprises partenaires.

Avec cette initiative, Yas Togo réaffirme son engagement en faveur du développement des talents locaux. « Nous souhaitons accompagner la jeunesse togolaise dans son évolution, en leur offrant des solutions technologiques accessibles et en leur ouvrant des portes vers le monde professionnel », soulignent les responsables du programme.

En associant innovation, connectivité et employabilité, SoWe se positionne comme un catalyseur du changement pour la jeunesse togolaise, dans un contexte où son autonomisation est un enjeu clé pour le développement durable du pays.

Coopération entre le Togo et l’ONU: Yawa Kouigan et Coumba Sow renforcement leur coopération dans le secteur de la communication

0

Madame Yawa Kouigan, ministre de la Communication, des Médias et de la Culture, porte-parole du gouvernement, a reçu, ce lundi 10 mars 2025, Madame Coumba Sow, coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies au Togo.

Cette rencontre a été l’occasion de consolider les liens de coopération entre le Togo et les agences onusiennes, en mettant un accent particulier sur le rôle de la communication et de l’information dans le développement du pays.


Madame Coumba Sow a salué les avancées du Togo en matière de gouvernance et d’égalité des genres. Elle a notamment souligné la récente nomination, par le Président de la République, S.E.M. Faure Essozimna Gnassingbé, de dix femmes et dix hommes au Sénat, une initiative marquant un pas important vers une meilleure représentativité des femmes dans les instances de décision. Elle a également mis en avant les efforts déployés pour améliorer la communication gouvernementale, contribuant ainsi à une meilleure compréhension des politiques publiques et de leurs impacts positifs sur la population.


Dans le cadre de la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD), la coordonnatrice résidente a réitéré l’engagement du Système des Nations Unies à accompagner le Togo. Elle a insisté sur la nécessité de renforcer la communication autour des réalisations gouvernementales et de lutter contre la désinformation. À cet effet, elle a exprimé la volonté des Nations Unies d’apporter un appui technique, notamment en matière d’intelligence artificielle, afin d’optimiser la diffusion d’informations fiables et accessibles à tous.


Madame Yawa Kouigan a, pour sa part, exprimé sa gratitude pour le soutien constant des Nations Unies aux initiatives publiques togolaises. Elle a souligné la maturité croissante du paysage médiatique national et a réaffirmé sa détermination à poursuivre, avec l’appui des partenaires, les efforts en faveur du renforcement du secteur de la communication.

Elle a enfin insisté sur l’importance d’équiper les professionnels des médias avec des outils et des compétences adaptés aux évolutions technologiques, afin qu’ils puissent pleinement jouer leur rôle dans la consolidation d’un espace médiatique crédible et responsable.

CELEBRATION CE 3 MARS 2025 DE LA JOURNEE DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE AFRICAINE- JI2A

L’Afrique se trouve à l’aube d’une transformation majeure portée par l’Intelligence Artificielle (IA). En s’appropriant cette technologie, le continent a l’opportunité de relever ses défis structurels, d’accélérer son développement et d’affirmer son leadership dans l’économie numérique mondiale.
La Journée de l’Intelligence Artificielle Africaine (JI2A), célébrée chaque année le 3 mars, répond à cette ambition et constitue une plateforme unique de mobilisation des acteurs africains afin de positionner l’Afrique comme un pôle majeur de l’innovation et de la transformation numérique à l’échelle mondiale.


Première initiative continentale dédiée exclusivement à l’Intelligence Artificielle, la Journée de l’Intelligence Artificielle Africaine est un événement porté par le Conseil International de l’Intelligence Artificielle (CONIIA), un acteur stratégique global, qui a bénéficié du parrainage du Président de la République du Togo Son Excellence Faure Essozimna GNASSINGBE et de l’appui de nombreux partenaires panafricains.

Tradition annuelle dédiée à l’IA en Afrique
La JI2A a pour objectifs de : Fédérer un écosystème panafricain de l’IA en réunissant gouvernements, entreprises, institutions académiques, chercheurs et citoyens autour d’un dialogue stratégique sur l’IA et ses implications pour le développement du continent, Encourager une appropriation africaine de l’IA en mettant en lumière les innovations locales et en démontrant l’impact positif de l’IA dans des domaines clés tels que l’éducation, la santé, l’agriculture et l’économie. Stimuler l’innovation et l’entrepreneuriat en favorisant l’émergence de talents africains en intelligence artificielle, en soutenant les startups et à travers la promotion de l’investissement dans les solutions technologiques locales. Et ​Renforcer l’identité numérique et technologique de l’Afrique en faisant de l’Afrique un acteur central du développement de l’IA grâce à la valorisation des compétences et l’affirmation d’une vision commune du progrès technologique.


Organisée sous la devise « L’IA Africaine : Racines locales, Impact global », la JI2A incarne, selon Dr Malik Morris MOUZOU, Président du CONIIA et Président d’Honneur de HUMAN AI «notre vision d’une intelligence artificielle développée par et pour l’Afrique, ancrée dans nos réalités mais capable de transformer le monde. »

La JI2A, Un Message à tous les acteurs du Continents africains
Destinée à atteindre un impact global et inclusif, la Journée de l’Intelligence Artificielle Africaine-JI2A s’adresse à tous les acteurs du continent : Aux ​Gouvernements, la JI2A offre une opportunité de démontrer un engagement fort en faveur de la transformation numérique et de mettre en place des politiques de soutien à l’IA.

A la Jeunesse et aux étudiants, la JI2A représente cet espace d’apprentissage, d’inspiration et d’acquisition de compétences en IA.
Aux Entrepreneurs et aux startups, la JI2A devient cette vitrine par excellence pour exposer leurs innovations et attirer des investisseurs. Pour les ​Chercheurs et les éducateurs, la JI2A crée cette plateforme de collaboration scientifique pour accélérer la recherche et l’enseignement de l’IA en Afrique. Et aux ​Communautés rurales, cette journée dédiée à l’Intelligence Artificielle Africaine est l’occasion d’explorer les bénéfices de l’IA dans l’agriculture, la santé et l’éducation.

La JI2A…Une vision d’avenir
Le choix du 3 mars symbolise l’émergence d’une Afrique unie, innovante et tournée vers l’avenir, où la technologie devient un moteur de développement durable et inclusif. La Journée de l’Intelligence Artificielle Africaine (JI2A) va au-delà de son caractère d’événement annuel pour incarner le début d’un mouvement continental qui aboutira dans les prochain mois à la création d’un Observatoire Africain de l’IA, au développement d’un réseau panafricain de centres d’excellence en IA, à la mise en place d’un un fonds d’investissement dédié aux startups IA africaines et à l’élaboration d’une stratégie continentale pour l’IA sous l’égide de l’Union Africaine

​Mobiliser l’Afrique et le monde
​La JI2A envoie un message fort : l’Afrique prend en main son avenir technologique. L’événement mobilisera tous les ans, les gouvernements africains, les entreprises, les chercheurs et les citoyens, tout en attirant l’attention des partenaires internationaux. Il favorisera le développement des coopérations Nord-Sud et Sud-Sud, tout en incitant à des investissements massifs dans l’innovation africaine.


Les acteurs majeurs du numérique africains, réunis dans cette initiative du Conseil International de l’Intelligence Artificielle (CONIIA) sous le parrainage effectif du Président de la République du Togo, appellent l’Union Africaine à porter durablement la Journée de l’Intelligence Artificielle Africaine qui illustre la volonté de l’Afrique de parler d’une seule voix dans l’écosystème mondial de l’intelligence artificielle, tout en valorisant la richesse de ses diversités.


Pour rappel, la Journée du 3 mars comme Journée de l’Intelligence Artificielle Africaine (JI2A) a été actée lors des 13e Assises de la Transformation Digitale en Afrique (ATDA) qui ont eu lieu en Novembre 2024 à Abidjan.

Dr. Paulin Basinga : « Le triomphe historique du Niger sur la cécité des rivières est une lueur d’espoir pour l’Afrique »

Dr. Paulin Basinga appelle à augmenter les investissements et à accorder davantage de financement aux projets/programmes et actions de lutte contre les maladies tropicales négligées (MTN). C’est l’un des messages clés, d’une tribune publiée par Dr. Paulin Basinga, directeur de la santé pour l’Afrique à la Fondation Bill & Melinda Gates à l’occasion de l’annonce par l’OMS de l’éradication de l’onchocercose par le la République du Niger.


Elite d’Afrique vous propose en lecture sa tribune.

Dans un petit village de la région de Tahoua, au Niger, un homme du haut de ses 80 ans est assis à l’ombre, ses yeux voilés par une cécité irréversible. Sa femme, septuagénaire, est assise à proximité, son corps couvert de cicatrices sous ses vêtements. Ils font partie des dernières personnes au Niger que le Dr Salissou Adamou a traitées pour la cécité des rivières (également connue sous le nom d’onchocercose), une maladie cruelle qui prive les gens de leur vue, de leur santé et de leur dignité.
Environ 70 % des membres de cette communauté ont souffert de la cécité des rivières, l’une des 21 maladies tropicales négligées (MTN) qui, à elles seules, touchent plus d’un milliard de personnes dans le monde. Cette maladie a fait des ravages dans les écoles et les exploitations agricoles locales, plongeant les familles dans la pauvreté. Un grand nombre de leurs voisins ont fui en cherchant une solution, à la fois pour échapper à la maladie et pour fuir la peur.


En moins d’une génération, le contexte s’est remarquablement amélioré. Cela est dû en grande partie grâce à M. Salissou, qui coordonne le programme national de lutte contre la cécité des rivières au Niger avec le soutien du Comité pour l’élimination de l’onchocercose, un réseau mondial d’ONG et d’experts de la maladie, ainsi que des sociétés pharmaceutiques et des donateurs. Plus tôt dans la journée, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a certifié que le Niger avait éliminé la cécité des rivières en tant que problème de santé publique, ce qui signifie qu’aucun enfant né au Niger aujourd’hui ne craindra d’être aveugle de façon permanente à cause de cette maladie évitable.


Cette avancée extraordinaire, qui s’est faite en 45 ans, n’est pas seulement un triomphe en matière de santé publique. C’est la preuve de ce qui est possible lorsque les pays touchés et les donateurs mondiaux s’unissent derrière un objectif commun.
Et ce ne sera pas la dernière, car chaque jour, des champions locaux comme le Dr Salissou font tomber les barrières pour éliminer les MTN et s’assurer qu’elles ne reviennent pas. Certains font office d’historiens, passant au peigne fin de vieilles cartes et de vieux dossiers pour identifier tous les villages qui ont signalé un cas. D’autres se portent volontaires pour servir d’appât humain, s’asseyant pendant des heures sur le lit des rivières – la peau exposée – pour attirer et attraper de minuscules mouches avant qu’elles ne piquent, une tâche dangereuse mais nécessaire qui permet aux scientifiques de suivre la propagation de la maladie.


Leurs efforts inlassables méritent à la fois une large reconnaissance et le soutien total des bailleurs de fonds et des décideurs politiques.


Les programmes visant à éliminer les MTN telles que la cécité des rivières font bien plus que restaurer la santé. Ils permettent aux enfants de rester à l’école, aux adultes d’aller travailler et aux familles d’échapper à la pauvreté. Rien qu’au Niger, on estime que l’élimination de la cécité des rivières ajoutera 2,3 milliards de dollars à l’économie du pays en permettant à un plus grand nombre de personnes de mener une vie productive. Le rapport coût-efficacité est frappant : de nombreuses personnes peuvent être atteintes et traitées pour moins de 50 cents de dollars par personne.


À l’échelle mondiale, 55 pays ont désormais éliminé au moins une MTN, ce qui représente plus de la moitié du chemin à parcourir pour atteindre l’objectif de 100 pays d’ici à 2030 fixé par l’OMS.

Plus de 20 de ces pays se trouvent en Afrique, ce qui constitue un exploit remarquable compte tenu de la charge de morbidité disproportionnée de ce continent. Pourtant, plus d’un milliard de personnes dans le monde restent exposées au risque. Pour honorer les efforts des champions locaux et accélérer les progrès, les programmes de lutte contre les MTN ont besoin de ressources plus importantes et de meilleure qualité.
Tout d’abord, les gestionnaires de programmes ont besoin de données fiables pour comprendre les lieux de propagation des maladies afin que les personnes reçoivent un traitement en temps voulu.

Des technologies telles que l’intelligence artificielle et la cartographie géospatiale, qui combinent des données sur les conditions météorologiques, les populations et d’autres éléments de manière visuelle, permettent de localiser plus précisément les habitats changeants des insectes vecteurs de maladies, afin que les équipes sachent dans quelles zones allouer des ressources. Les investissements dans le développement de ces outils permettront de s’assurer que les programmes les exploitent au maximum.


Le dépistage des maladies n’est qu’une partie du défi. Les équipes chargées des programmes ont besoin de médicaments efficaces pour prévenir ou traiter rapidement les maladies. Bien qu’il existe de nombreux traitements éprouvés, des schémas thérapeutiques plus courts permettraient aux agents de santé de traiter les malades en moins de consultations et sur des périodes plus courtes, ce qui accélérerait les délais d’élimination. En 2023, moins de 10 % des fonds consacrés à la recherche et au développement pour la plupart des maladies infectieuses ont été affectés aux MTN, ce qui ne représente qu’une petite fraction de ce qui est nécessaire pour s’attaquer pleinement aux MTN.
Même avec des données et des médicaments, les pays ont besoin d’un financement flexible pour s’adapter à l’évolution de la situation et pour orienter la planification. C’est précisément ce que fait le fonds « Reaching the Last Mile » (Atteindre le dernier kilomètre) (RLMF), une plateforme de financement collaborative et diversifiée, en réunissant des autorités locales, des bailleurs de fonds internationaux, des entreprises et des ONG pour soutenir les gestionnaires de programmes dans leurs priorités essentielles, qu’il s’agisse de renforcer les capacités des laboratoires locaux ou de donner aux travailleurs de la santé les moyens d’atteindre les populations vulnérables.


En 2023, le Fonds « Reaching the Last Mile » a audacieusement élargi son objectif afin d’atteindre tous les pays d’Afrique où la cécité des rivières et la filariose lymphatique sont endémiques d’ici 2030, soit cinq fois plus que l’objectif initial. La Fondation Gates est fière de s’associer à d’autres partenaires désireux de soutenir cette vision, mais l’augmentation des objectifs du fonds s’est accompagnée d’une augmentation de ses besoins de financement. Des investissements accrus de la part des bailleurs de fonds et des pays endémiques aideraient les pays du continent à mettre en place des programmes de traitement dans un plus grand nombre de communautés et à veiller à ce que les progrès durement acquis soient préservés même après l’arrêt du traitement – reproduisant ainsi le succès du Niger à grande échelle.


Dans le contexte actuel, nous devons donner la priorité aux investissements qui ont un effet transformateur. S’il existe de nombreuses opportunités intéressantes dans le domaine de la santé publique, les programmes de lutte contre les MTN représentent une opportunité inégalée. Rien qu’au Niger, on estime que l’élimination de la cécité des rivières a ajouté 2,3 milliards de dollars USD à l’économie du pays entre 1976 et 2019 – lorsque la plupart des programmes étaient actifs – permettant ainsi à davantage de personnes de mener une vie saine et productive.


Les bailleurs de fonds internationaux et les pays endémiques sont redevables à ceux qui sont en première ligne de la lutte et doivent faire plus en mettant tout leur soutien financier et politique au service des programmes de lutte contre les MTN. Ensemble, nous pouvons faire de la réussite historique du Niger le catalyseur d’un mouvement mondial, en permettant à des millions de personnes d’échapper à la négligence et en donnant de l’espoir à ceux qui souffrent encore.


Au Niger, cela fait des années déjà que l’équipe de Salissou a traité les derniers patients atteints de cécité des rivières et qu’elle a entamé le long chemin vers la certification de l’élimination de la maladie. Aujourd’hui, de plus en plus de jeunes n’ont jamais entendu parler de la maladie, ce qui représente un profond symbole de progrès, que nous pouvons continuer à reproduire, j’en suis persuadé.

ARCEP publie les résultats de la seconde campagne nationale sur la qualité des services mobiles en 2024: Yas Togo meilleur sur le plan national

0

L’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) a mené, du 2 décembre 2024 au 21 janvier 2025, sa deuxième campagne nationale d’évaluation de la qualité des services mobiles offerts par YAS Togo (YAS) et Moov Africa Togo (MAT).

Performances nationales

À l’échelle nationale, YAS a atteint un taux de conformité de 74,43 %, tandis que MAT a obtenu 55,62 %. Comparativement à la première campagne de 2024, YAS a amélioré ses performances de 3,75 %, se rapprochant ainsi des seuils réglementaires. De son côté, MAT a progressé de 11,01 %, mais demeure en dessous des attentes.

Résultats dans le Grand Lomé

Dans la région du Grand Lomé, les deux opérateurs affichent des taux de conformité élevés :

Service voix : YAS domine avec un taux de conformité de 98,21 %, contre 55,36 % pour MAT.

Internet mobile (3G et 4G) : MAT surpasse YAS avec des taux de conformité de 94,05 % (3G) et 88,10 % (4G), contre respectivement 73,81 % et 83,33 % pour YAS.

Performances dans les autres localités

Dans les autres régions du Togo, YAS maintient sa supériorité sur tous les services :

Service voix : 75,59 % pour YAS contre 41,47 % pour MAT.

Internet 3G : 67,45 % pour YAS contre 56,08 % pour MAT.

Internet 4G : 76,67 % pour YAS contre 52,94 % pour MAT.

Encouragements de l’ARCEP

L’ARCEP reconnaît les efforts des deux opérateurs pour améliorer la qualité de leurs services et les encourage à continuer leurs investissements afin d’atteindre les seuils réglementaires en vigueur au Togo.

Le rapport détaillé de cette campagne est disponible sur le site officiel de l’ARCEP.