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Dabarakondji accueille une Grande Course pour renforcer le vivre-ensemble et la cohésion sociale

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Sous le thème « Le sport, un langage universel pour la cohésion sociale », EFFOE Assou, alias Nino Baron, promoteur culturel togolais et directeur de BARON GROUP PROD, convie la jeunesse togolaise à une grande course à Dabarakondji, dans le quartier Adakpamé, à Lomé.

Prévu pour le 24 décembre 2024, cet événement sportif vise à célébrer les valeurs de solidarité, de paix et de vivre-ensemble.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des Journées Nationales du Sport, instaurées par le gouvernement togolais pour promouvoir la pratique régulière d’activités physiques. Ces journées visent également à sensibiliser la population aux dangers des maladies non transmissibles comme le diabète, l’hypertension ou l’obésité.

Pour Nino Baron, l’objectif dépasse le cadre purement sportif. Cette course est un symbole de fraternité et de partage destiné à rassembler les jeunes de divers horizons autour d’une vision commune de tolérance et d’unité. Elle reflète également les efforts du gouvernement et du président Faure Gnassingbé en faveur de la cohésion nationale.

Le rendez-vous est fixé au terrain du CEG Adakpamé à 14 heures, où les participants parcourront un trajet de 10 kilomètres. Cette course sera marquée par une ambiance festive, animée par des rythmes traditionnels et les sons des cascagnettes. Le groupe Sport Santé Gabalassiwa, reconnu pour son engagement dans la promotion du bien-être, sera à l’honneur lors de cette édition.

Avec pour thème principal « Le sport, un langage universel pour la cohésion sociale », cette initiative met en lumière le rôle fédérateur du sport. Il offre un cadre unique pour partager des valeurs essentielles comme le respect, l’entraide et la tolérance. En participant à cet événement, la jeunesse togolaise s’engage à porter des messages de paix et de civisme, tout en renforçant les liens communautaires.

Cette course, organisée à la veille des célébrations de fin d’année, représente une opportunité de terminer 2024 sur une note positive. EFFOE Assou invite les jeunes à se joindre massivement à cet événement afin de célébrer le sport comme un levier de transformation sociale et de construction d’un avenir harmonieux.

« Le sport n’est pas qu’une activité physique, c’est un langage universel qui nous unit », a-t-il déclaré.

Togo/ Les Lauréats au concours d’agrégation de médecine et aux CCI 2024 du CAMES félicités pour leurs performances académiques

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La présidence de l’Université de Lomé a été le cadre d’une cérémonie solennelle et émouvante dédiée à la célébration des lauréats au concours d’agrégation de médecine et aux CCI 2024 du CAMES ce mardi 17 décembre 2024.


Initiée par le Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Kanka-Malick NATCHABA, cette cérémonie a été également dirigée par le Professeur Adama KPODAR, Président de l’Université de Lomé et par le Professeur Prénam HOUZOU MOUZOU, doyenne de la Faculté des sciences de la Santé de l’UK , représentant le Président de l’Université de Kara, le Professeur TCHARIE Kokou. L’événement a mis en avant les réussites académiques des lauréats en Médecine humaine, pharmacie, odontostomatologie, médecine vétérinaire et productions animales et les autres lauréats inscrits au CCI du CAMES 2024.
Le président de l’Université de Lomé a ouvert la cérémonie en félicitant les lauréats pour leur travail acharné et leur engagement.

Il a souligné que ces succès sont le reflet d’un système éducatif en pleine transformation, aligné sur la vision du Président Faure GNASSINGBE pour un enseignement supérieur performant et inclusif. La doyenne de la Faculté des sciences de santé de l’UK, représentant le Président de l’Université de Kara, Pr TCHARIE Kokou, a ensuite pris la parole, exprimant sa fierté pour les réalisations des lauréats et les encourageant à poursuivre leurs efforts au service de la société.


Le ministre Kanka-Malick NATCHABA a, dans un message fort, encouragé les lauréats à mettre leurs compétences au service de la communauté, notamment pour améliorer l’accès aux soins, un enjeu crucial pour le développement social. Il a également remercié tous ceux qui ont contribué à ces succès, des enseignants aux proches des candidats.


Les enseignants félicités sont tous de rang magistral notamment des Maitres de Conférences, des Maitres de Conférences agrégés et des Professeurs titulaires.


Les nouveaux Maitres de Conférences Agrégés de médecine sont au nombre de 14 pour la Faculté des Sciences de la Santé de l’Université de Lomé, et 11 pour celle de L’Université de Kara.


Parmi les autres lauréats inscrits au CCI du CAMES 2024, et émanant d’autres facultés des universités publiques du Togo, on denombre 8 Professeurs Titulaires et 9 Maitres de Conférence à l’Université de Lomé et 4 Professeurs Titulaires et 17 Maitres de Conférence de l’Université de Kara.
Les représentants des lauréats ont exprimé leur joie et leur reconnaissance, témoignant de l’impact positif que cette reconnaissance aura sur leur parcours professionnel.


La lauréate du concours ma thèse en 180s KoTOUTOU AKOUA Okpaeh, Doctorant en biochimie à la faculté des Sciences de l’Université de Lomé qui a reçu le Deuxième prix de la phase internationale, a présenté son trophée au ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Ainsi cette cérémonie a, non seulement, célébré des réussites individuelles mais aussi renforcé l’engagement des universités publiques togolaises vers un avenir prometteur pour l’éducation et le bien-être des populations.

« Foire Dagan Connectée » : Yas Togo met à l’honneur l’entrepreneuriat féminin et la digitalisation

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Yas Togo (ancien Togocom) a accueilli, ce vendredi 20 décembre 2024, la toute première édition de la « Foire Dagan Connectée ».

Cet événement inédit, dédié à la promotion de l’entrepreneuriat féminin, s’inscrit dans le cadre du programme Dagan Connectée, lancé en mars dernier.

Ce programme innovant, organisé sur l’esplanade du siège de Yas, a pour ambition de soutenir 100 femmes micro-entrepreneures en leur offrant des formations et un accompagnement ciblé pour développer leurs activités grâce à la digitalisation. La « Foire Dagan Connectée » a ainsi constitué une vitrine pour ces femmes, leur permettant de présenter leurs produits et services tout en mettant en pratique les compétences acquises au cours de leur parcours.

Pour Mlle Blewu Afi Constantine, responsable des projets RSE chez Yas Togo, cette manifestation va bien au-delà d’une simple exposition. « Cet événement est une opportunité exceptionnelle pour ces entrepreneures de promouvoir leurs activités, de créer des partenariats avec le personnel de Yas Togo et d’autres acteurs, mais aussi d’étendre leur réseau dans l’économie numérique », a-t-elle déclaré.

Le programme Dagan Connectée est le prolongement d’une réflexion amorcée à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, célébrée le 8 mars dernier autour du thème : « Digitalisation des femmes : Accélérer le rythme ». À travers cette initiative, Yas Togo met à disposition des bénéficiaires ses infrastructures et réseaux numériques afin de les aider à mieux s’intégrer dans un écosystème économique en pleine évolution.

En intégrant les outils numériques dans leurs activités, ces entrepreneures voient leurs projets devenir plus visibles, compétitifs et durables. Ce processus contribue à leur autonomisation et à leur implication active dans le développement socioéconomique du pays.

Pour les participantes, la « Foire Dagan Connectée » marque une étape décisive. En valorisant leurs talents et en les connectant à des opportunités concrètes, cet événement leur a permis de transformer leurs ambitions en entreprises viables et rentables.

En soutenant l’entrepreneuriat féminin, Yas Togo réaffirme son engagement envers l’inclusion et la réduction des inégalités. Cet engagement témoigne d’une vision forte : celle d’un entrepreneuriat féminin dynamique, connecté et capable de jouer un rôle clé dans la croissance économique et le développement durable du Togo. La « Foire Dagan Connectée » s’impose ainsi comme un modèle à suivre pour encourager la participation des femmes dans l’économie numérique.

Les médias formés pour devenir des acteurs majeurs de la cybersécurité au Togo

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L’Agence Nationale de Cybersécurité (ANCY) a organisé, ce 20 décembre 2024, une formation dédiée aux journalistes et responsables de presse.

L’objectif principal de cette initiative est de sensibiliser et d’équiper les acteurs des médias afin qu’ils puissent jouer un rôle central dans la lutte contre la cybercriminalité, particulièrement en cette période de fêtes marquée par une recrudescence des arnaques en ligne.

« L’être humain reste le maillon le plus vulnérable dans la chaîne de sécurité informatique », a souligné le commandant Gbota Gwaliba, directeur général de l’ANCY, lors de son discours d’ouverture. Cette déclaration met en lumière l’importance du rôle des médias dans la sensibilisation du public aux risques numériques et dans la diffusion des bonnes pratiques en matière de cybersécurité.

La formation visait à renforcer les compétences des journalistes pour qu’ils relaient efficacement les alertes et messages de prévention diffusés par l’ANCY. Les participants ont également été sensibilisés aux stratégies employées par les cybercriminels, notamment les arnaques déguisées en offres promotionnelles ou en cadeaux de fin d’année, une pratique courante en cette période festive.

Un autre point essentiel abordé lors de cette session concernait la protection des outils de travail des professionnels des médias. En effet, les sites d’information figurent parmi les cibles privilégiées des cyberattaques, pouvant être utilisés par des hackers pour diffuser de fausses informations ou nuire à leur réputation.

Pour prévenir ces menaces, l’ANCY a partagé des techniques pratiques de sécurisation des données et des plateformes numériques. L’objectif est double : protéger les systèmes des organes de presse et garantir une information fiable et sécurisée au grand public.

En initiant cette collaboration, l’ANCY aspire à faire des médias des ambassadeurs de la cybersécurité au Togo. En adoptant les bonnes pratiques et en diffusant des messages de prévention, les journalistes contribueront à la lutte contre les cybermenaces croissantes dans un monde où la connectivité ne cesse d’augmenter.

Cette formation marque le début d’un partenariat renforcé entre l’ANCY et les organes de presse, une étape décisive pour relever les défis liés à la cybersécurité et protéger les citoyens togolais contre les dangers numériques.

Togo : le HCRRUN dresse le bilan de la septième phase de réparations

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Le Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) a présenté ce jeudi 19 décembre 2024, le bilan annuel de la septième phase de mise en œuvre des recommandations de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR).

Cette rencontre, qui a rassemblé diverses personnalités, a permis d’évaluer les progrès réalisés en matière de réparations et de tracer les perspectives pour l’avenir.

Au cours de l’année 2024, le HCRRUN a pris en charge 3250 victimes à travers des indemnisations et un accompagnement psycho-médical dans sept localités du pays. Malgré les défis logistiques, notamment la difficulté à localiser certaines victimes non encore indemnisées, ces avancées marquent un pas significatif dans le processus.

« Avec un taux de satisfaction global de 99,66%, nous confirmons que le modèle de justice transitionnelle adopté par le Togo, basé sur la réparation et la restauration, est porteur d’espoir », a souligné Awa Nana Daboya, présidente du HCRRUN.

Depuis le lancement du programme en 2017, 30 493 victimes, soit environ 80% des bénéficiaires identifiés par la CVJR, ont bénéficié de mesures réparatrices. Toutefois, 8796 victimes restent en attente d’indemnisation, un défi majeur que l’institution s’efforce de surmonter dans les prochaines étapes.

Le bilan financier de 2024 révèle une mobilisation de 2,687 milliards de francs CFA, dont 2,614 milliards dédiés aux indemnisations. Ces fonds ont permis de couvrir plusieurs axes d’intervention, tels que les réparations individuelles, les initiatives communautaires, la préservation de la mémoire collective et les bourses octroyées aux enfants des victimes décédées.

Déterminé à maintenir la dynamique, le HCRRUN s’engage à renforcer ses stratégies pour relever les défis persistants. « Nous poursuivons notre mission avec rigueur et humanité pour contribuer à un Togo réconcilié et uni », a déclaré la présidente.

En dépit des obstacles, les actions menées en 2024 illustrent la volonté des autorités de consolider la justice transitionnelle comme un pilier essentiel pour la cohésion sociale et une paix durable.

Atelier national sur les réparations mémorielles : des recommandations pour une réconciliation durable au Togo

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L’atelier national d’échanges et de renforcement de capacités sur les réparations mémorielles, organisé par le Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN), a pris fin ce jeudi 12 décembre 2024.

Cet événement a été marqué par des discussions riches en enseignements et des propositions concrètes pour renforcer le processus de réconciliation et de justice transitionnelle au Togo.

La présidente du HCRRUN, Awa Nana, a relevé que cet atelier ouvre une nouvelle page de la mise en œuvre des réparations mémorielles qui se doivent d’être inclusives.

« A l’ issue de trois jours de travaux intenses et soutenus et au regard du déroulement des travaux et des résultats obtenus, nous sommes en droit de conclure que nous sommes sur la bonne voie. Les questions soulevées, les contributions apportées, les réponses fournies aux préoccupations des uns et des autres nous ont conduit au but poursuivi, à savoir : une compréhension commune des réparations mémorielles telles que prescrites par la CVJR (ndlr : commission-vérité-justice-réconciliation) », a-t-elle indiqué. Et de poursuivre : « Par conséquent, nous serons appelés à aller vers nos concitoyens pour partager avec eux les leçons que nous avons apprises pendant cette rencontre. Il s’agira essentiellement de rencontres sectorielles auxquels seront conviées toutes les composantes sociales de notre pays : députés, élus locaux, partis politiques, mouvements de femmes et de jeunes, organisations de la société civile, points focaux de départements ministériels, chefs traditionnels, médias, etc. Ces échanges sectoriels, nous l’ espérons permettrons aux populations de s’ approprier le processus et d’ y adhérer, et aux décideurs de mieux aider le HCRRUN dans la mise en œuvre de ce volet du programme de réparation », a-t-elle ajouté.

À l’issue des travaux, les participants ont exhorté les autorités à finaliser le processus de réconciliation en accord avec la volonté politique réaffirmée par les Hautes Autorités et les acteurs politiques. Ils ont recommandé de mobiliser les ressources humaines matérielles et financières nécessaires pour le programme de réparations et d’élaborer une politique nationale sur les réparations mémorielles en adoptant des lois adaptées. Ils ont également suggéré d’introduire des modules éducatifs sur ce sujet dans les programmes scolaires de construire des monuments et de nommer des lieux en hommage aux victimes tout en organisant des journées commémoratives pour honorer leur mémoire.

Les partis politiques sont appelés à renforcer le dialogue inclusif amorcé avec l’Accord Politique Global APG et à promouvoir un discours basé sur la réconciliation tout en rejetant la haine et la division. Il leur est également demandé de former leurs membres aux droits humains et à la culture du pardon d’appliquer la recommandation 41 de la Commission Vérité Justice et Réconciliation CVJR sur les excuses publiques et d’intégrer des engagements pour la reconnaissance des violences passées dans leurs programmes politiques.

Les organisations de la société civile doivent intensifier leur plaidoyer pour garantir que toutes les victimes identifiées par la CVJR soient reconnues et leurs droits respectés. Elles sont encouragées à sensibiliser sur les conséquences des violences politiques à renforcer la coopération avec le HCRRUN et les victimes et à construire un mouvement cohérent en faveur des réparations mémorielles.

Les médias sont invités à offrir une couverture équilibrée et respectueuse des questions liées aux réparations mémorielles en mettant en avant l’impact des violences passées. Ils doivent faciliter des discussions publiques sur les droits humains et la mémoire collective tout en adoptant un ton empathique à l’égard des victimes.

Les périodes de violences politiques et de violations des droits humains qu’a connues le Togo nécessitent une véritable politique de réparations mémorielles. Celles-ci permettront de reconnaître les souffrances du passé de rendre hommage aux victimes et de restaurer la dignité des personnes touchées.

Ce processus est une étape clé pour construire une société plus juste et réconciliée.

Togo : Lancement des premières Journées Nationales de la Qualité pour promouvoir la compétitivité et la croissance

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La Haute Autorité de la Qualité et de l’Environnement (HAUQE) a officiellement inauguré, ce vendredi 13 décembre 2024, les premières Journées Nationales de la Qualité (JNQ) à Lomé. Placé sous le thème « La qualité, levier de croissance de la production nationale », cet événement marque une étape importante dans l’engagement du Togo pour l’amélioration de la compétitivité de ses produits et services.

Organisées en partenariat avec des structures techniques comme l’Agence Togolaise de Normalisation (ATN), l’Agence Togolaise de Métrologie (ATOMET), le Comité Togolais d’Agrément (COTAG) et l’Agence Togolaise pour la Promotion de la Qualité (ATOPROQ), ces journées visent à sensibiliser et mobiliser les acteurs publics et privés autour de la culture de la qualité.

Les JNQ s’inscrivent dans le cadre du Plan National de Développement (PND) 2020-2025. Elles ambitionnent d’améliorer les performances des organisations publiques et privées tout en favorisant une culture de qualité auprès des citoyens et des entreprises. Durant deux jours, environ 2 000 participants, en présentiel et à distance, prendront part à des panels, conférences et expositions à l’Hôtel 2 Février de Lomé. La soirée de clôture sera retransmise en direct sur la chaîne nationale TVT.

Les JNQ offrent une plateforme de réflexion et d’échange pour promouvoir les entreprises engagées dans des démarches qualité, encourager les producteurs locaux à respecter les normes internationales, créer un cadre de réseautage et de partage d’expériences entre experts et dirigeants, récompenser les entreprises exemplaires via le Prix Togolais de la Qualité (PTQ) et le Prix CEDEAO de la Qualité (PCQ), sensibiliser les consommateurs à l’importance des produits conformes aux standards.

Au-delà de la sensibilisation, les JNQ mettent en lumière les défis auxquels le Togo est confronté, notamment dans le cadre de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF) et des accords commerciaux internationaux comme l’APE ou l’AGOA. Ces accords exigent une conformité stricte aux normes de qualité pour assurer l’accès aux marchés étrangers.

Lors de cet événement, plusieurs annonces marquantes ont été faites, notamment la mise en place du Conseil National des Praticiens de la Qualité,la remise officielle du certificat de conformité à la première entreprise togolaise certifiée, le lancement d’une marque nationale de conformité, garantissant que les produits togolais répondent aux normes internationales.

Créée par la loi cadre n°2009-016 du 12 août 2009, la HAUQE coordonne les initiatives de promotion de la qualité au Togo. Sous la tutelle administrative du Premier ministre et technique du ministre chargé de l’Industrie, elle travaille avec des agences spécialisées pour harmoniser les normes techniques, promouvoir la métrologie et la certification, gérer le Fonds National de Promotion de la Qualité (FNPQ).

Dans son discours, Laré Arzouma Botre, président de la HAUQE, a rappelé l’importance de la qualité comme levier de croissance économique et de protection des consommateurs : « Sans qualité, il n’y a ni compétitivité ni protection efficace du consommateur. Cette marque nationale de conformité permettra à nos produits de franchir les frontières et de s’imposer sur les marchés internationaux. Nous sommes prêts à accompagner les opérateurs économiques et à garantir la sécurité des consommateurs grâce aux outils de qualité tels que la normalisation, la certification et la métrologie. »

Les JNQ marquent donc un tournant décisif pour le Togo, qui mise sur la qualité pour renforcer son économie, protéger ses citoyens et répondre aux exigences des marchés mondiaux.

Atelier de la Croix-Rouge Togolaise pour évaluer le projet RIC ACC phase II

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La Croix-Rouge Togolaise a organisé à Lomé un atelier axé sur les leçons tirées de la mise en œuvre de la phase II du projet de Renforcement Institutionnel des Capacités en Préparation aux Catastrophes et en Adaptation au Changement Climatique.

Cet événement, officiellement lancé le mardi 10 décembre 2024 par le président de la Croix-Rouge Togolaise, M Kossi Edjam, s’est tenu avec l’appui du Ministère Fédéral Allemand de la Coopération Économique et du Développement.

L’atelier visait à renforcer la résilience des communautés face aux effets du changement climatique en leur fournissant les compétences nécessaires pour gérer efficacement leurs ressources et en assurant un engagement durable des acteurs travaillant dans les domaines de la gestion des risques de catastrophes et de l’adaptation au changement climatique.

Selon Mme Gozan Mathilde Emefa Adjovi, chargée du pôle sud du projet, cette deuxième phase, mise en œuvre dans 20 localités des régions Maritime, Kara et Savanes, a permis des avancées notables. Parmi celles-ci figurent l’élaboration de plans locaux de réduction des risques de catastrophes, la mise en place et la formation de structures communautaires, ainsi que des initiatives telles que le maraîchage, l’agroforesterie ou encore la fabrication de foyers améliorés. Des exercices de simulation, comme ceux liés aux inondations et aux feux de brousse, ont également été organisés pour renforcer la préparation des communautés.

En outre, le projet a conduit à la création d’une communauté d’acteurs composée de représentants d’universités, d’ONG et du gouvernement, visant à favoriser le partage de connaissances et à mieux préparer la troisième phase du projet. La Croix-Rouge Togolaise collabore également avec l’Agence Nationale de la Protection Civile et le gouvernement sur l’élaboration d’une loi relative aux catastrophes et sur la mise en place de communautés de pratique dédiées.

Lors de son discours inaugural, M Kossi Edjam a souligné l’importance de cet atelier en déclarant qu’il représente une opportunité unique pour valoriser les efforts réalisés, identifier les succès et discuter des défis afin de mieux orienter les futures initiatives. Il a exprimé son souhait que cette rencontre contribue à des avancées significatives dans la réduction des risques de catastrophes et l’adaptation au changement climatique au Togo. Il a encouragé les participants à s’impliquer activement dans les travaux pour produire des recommandations constructives en faveur de l’amélioration du projet.

Ce projet, en intégrant les enjeux environnementaux dans les stratégies locales et nationales, pose les bases d’une meilleure préparation face aux catastrophes et ambitionne de construire un avenir résilient et durable.

HCRRUN/Atelier national à Lomé : vers une compréhension partagée des réparations mémorielles au Togo

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Le Haut Commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN) a ouvert, ce mardi 10 décembre 2024, à Lomé, un atelier national consacré aux réparations mémorielles au Togo.

L’événement, qui se déroule sur trois jours, a été officiellement inauguré par le garde des sceaux, ministre de la Justice et de la Législation, Mipamb Nahm-Tchougli. Cet atelier rassemble des acteurs clés de la société togolaise, notamment des représentants politiques, des membres du gouvernement, des organisations de la société civile, et a pour ambition de promouvoir une compréhension commune des réparations mémorielles conformément aux recommandations de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR).

Construire une mémoire collective pour renforcer l’unité nationale

Dans son discours d’ouverture, Mme Awa Nana Daboya, présidente du HCCRUN, a mis en exergue l’importance des réparations mémorielles dans le processus de réconciliation nationale. Selon elle, ces réparations visent à apaiser les souffrances des victimes des crises sociopolitiques qui ont marqué le Togo entre 1958 et 2005, tout en consolidant la mémoire collective. « Cet atelier a pour objectif de susciter une lecture commune des réparations mémorielles et d’obtenir l’adhésion des populations ainsi que des décideurs à leur mise en œuvre », a-t-elle souligné.

Elle a précisé que cette initiative s’inscrit dans le cadre de la justice transitionnelle, en mettant un accent particulier sur la compréhension des difficultés liées à la mise en œuvre de ces réparations.

Les thématiques abordées

Pendant cet atelier, plusieurs thématiques seront débattues, notamment :

La place de la mémoire dans les sociétés post-crise ;Les lois et réparations mémorielles dans les processus de justice transitionnelle : opportunités et défis ; Les enjeux et défis des réparations mémorielles au Togo.

Mme Daboya a expliqué que les discussions permettront de mieux cerner les liens entre mémoire collective et histoire, tout en examinant les obstacles juridiques et institutionnels liés aux réparations mémorielles. Une attention particulière sera portée à l’exemple togolais, à travers une analyse approfondie des recommandations de la CVJR et des rôles des différents acteurs dans leur mise en œuvre.

Une conférence inaugurale axée sur la justice transitionnelle

La conférence inaugurale, animée par le professeur Batchana Essohanam de l’Université de Lomé, a insisté sur la nécessité d’adapter les réparations mémorielles aux attentes des populations. Il a également souligné l’importance de leur ancrage dans un processus inclusif et participatif pour garantir leur succès.

L’engagement du gouvernement

Le ministre de la Justice, Mipamb Nahm-Tchougli, a réaffirmé l’engagement du gouvernement à soutenir les actions du HCCRUN, tout en rappelant que les réparations mémorielles s’inscrivent dans une démarche politique globale initiée par le chef de l’État. « Ces réparations représentent une pierre essentielle à l’édifice de la réconciliation nationale, posé par les générations précédentes. Elles traduisent une volonté politique d’unité et d’espoir pour les Togolais », a-t-il déclaré.

Recommandations phares de la CVJR

Conformément à la recommandation N°43 de la CVJR, les réparations mémorielles incluront des initiatives telles que : Le baptême de rues et de places publiques en mémoire des victimes des crises ; Des hommages spécifiques à des personnalités disparues ayant marqué l’histoire du Togo.

Ces actions visent à inscrire durablement la mémoire des victimes et des personnalités togolaises dans l’espace public, tout en renforçant les valeurs d’unité nationale et de réconciliation.

Une étape cruciale pour la réconciliation

Cet atelier national marque une avancée significative dans la mise en œuvre des recommandations de la CVJR et dans le processus de reconstruction sociale au Togo. En favorisant une compréhension partagée des réparations mémorielles, il pose les bases d’une réconciliation durable, fondée sur la justice, la mémoire et la cohésion nationale.

Un envoyé spécial du Roi d’Eswatini chez Faure Gnassingbé

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Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé s’est entretenu ce 03 décembre 2024, avec Buthelezi Phila Wiseman, Ministre de la Fonction publique du royaume d’Eswatini.

L’émissaire eswatini a transmis au chef de l’Etat, un message du Roi Mswati III portant sur le renforcement de la coopération bilatérale et continentale ainsi que la mise en œuvre de l’agenda 2063 de l’Union africaine pour favoriser l’intégration africaine notamment dans les domaines des transports, de l’environnement, de l’Agriculture, de l’économie maritime, du développement économique et social.

Il s’est félicité du rôle stratégique que le Président de la République joue dans la consolidation de la paix et de la stabilité en Afrique et dans le monde.

L’Envoyé spécial du Roi d’Eswatini a saisi l’occasion pour faire part au chef de l’Etat de la candidature du Royaume d’Eswatini au poste de Commissaire de l’Union africaine, chargé de l’agriculture, du développement rural, de l’économie bleue et de l’environnement durable. Il a sollicité à cet effet le soutien du Togo.