La Concertation nationale entre acteurs politiques (CNAP), c’est le nom donné au cadre de concertation entre acteurs politiques togolais, du pouvoir comme de l’opposition mardi 19 Janvier à Lomé.
C’est un cadre où se dérouleront désormais les discussions politiques liées à l’organisation des élections et la vie politique. Des comités d’appui ont été créés pour appuyer les travaux préparatoires qui seront débattus en plénière. Les partis représentés ont salué les avancées. Mais le Comité d’action pour le renouveau (CAR) estime que les vrais problèmes n’ont pas été touchés, rapporte le confrère de « global actu ».
Le confrère précise que cette initiative est née de la 2ème réunion des acteurs politiques invités par le ministre de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi.
Une initiative saluée par l’Union des forces de changement UFC), l’Alliance nationale pour le changement (ANC) et la Convergence patriotique panafricaine (CPP) seul le représentant du CAR dit être resté sur sa soif, rapporte le confrère.
Pour Jean-Pierre Fabre, représentant de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) « Il y a la volonté de part et d’autre de parvenir à des solutions qui peuvent améliorer le cadre électoral dans notre pays, assainir les commissions de vie politique dans notre pays. Nous prendrons notre part avec toutes les contributions qui peuvent concourir à améliorer le climat politique et socioéconomique du pays ».
Des propositions ont été faites par le premier vice-président, Patrick Lawson afin de parvenir à un certain apaisement dans le pays
Le confrère rapporte que le Comité d’action pour le renouveau (CAR) n’a pas été en reste. Pour son représentant Jean Kissi « Je suis resté sur ma soif, c’est comme si je suis venu tard dans un monde plus vieux. J’ai l’impression que les problèmes que je soulève, je viens les soulever un peu trop tard et que ces problèmes ne seront pas pris en compte. C’est ce qui m’a gêné. Je retourne voir le parti et on va aviser du comportement que nous allons avoir. Il faut que les solutions que nous allons avoir soient une garantie de non répétition et que les élections reflètent les vrais résultats ».
Selon le confrère, ces préoccupations concernent les crises électorales successives avec des élections contestées, des répressions sanglantes, des dialogues qui n’aboutissent pas. « Il faut régler une fois pour de bon les problèmes politiques togolais, de normaliser la situation politique avec un rebond sur la situation économique », a-t-il marqué.
Selon le confrère les acteurs politiques se retrouveront dans une ou 2 semaines pour adopter le règlement intérieur de cette concertation sur la vie politique nationale.