Le Président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé sa candidature, début août, pour l’élection présidentielle du 31 octobre prochain. Mais beaucoup l’appellent à se retirer de la politique comme lui-même l’avait annoncé afin d’éviter un lendemain sombre pour la Côte d’Ivoire. Très inquiet, Séna Alipui, le député de l’UFC à l’Assemblée nationale demande aux ivoiriens de faire tout pour préserver la paix. Car selon lui, cette crise sanitaire à laquelle fait face la sous-région risque de basculer en crise sociale et politique.
« Nous avons besoin de paix et de stabilité pour éviter que la crise sanitaire et économique actuelle ne se transforme en crise sociale et politique qui pourrait déstabiliser durablement la sous-région et remettre en cause les perspectives de l’espace CEDEAO », a-t-il déclaré.
Cette candidature de Ouattara ne laissait que peu de doutes après la mort, début juillet, de son dauphin désigné, l’ancien Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Alors que la candidature est contestée par l’opposition ivoirienne et qualifiée anticonstitutionnelle.
La sous-région sent mauvais. Même si au Togo, le gouvernement interdit les manifestations de la Dynamique Mgr Kpodzro, au Mali Mahmoud Dicko et les siens ne désarment pas. Une crise que la CEDEAO peine à résoudre. Ouattara qui est censé faire tout avec l’aide des pairs pour résoudre la crise malienne se trouve au cœur d’une éventuelle crise dans son pays la Côte d’Ivoire.