Le président togolais, Faure Gnassingbé sera-t-il candidat en 2020 ? Cette question suscite beaucoup de réactions dans le paysage politique togolais et surtout une partie de la diaspora togolaise, qui lors des manifestations contre le pouvoir de Lomé souhaitait le départ du champion du parti présidentiel, UNIR.
Les jours passent, les choses se précisent. Comme les collaborateurs du président de la république Faure Gnassingbé ont l’habitude de le rappeler, pour que le chef de l’Etat quitte le pouvoir que cela respecte les règles de la démocratie. C’est-à-dire que l’opposition fasse tout pour battre le champion dans les urnes.
A cet effet, il est claire le président Faure Gnassingbé sera candidat à sa propre succession d’autant plus que la constitution lui donne feu vert. En voulant savoir s’il sera investi par son parti pour briguer le quatrième mandat ? La réponse demeure affirmative. Puisque le chef de la diplomatie togolaise le ministre Robert Dussey l’a si bien rappelé à l’étranger au micro de nos confrères de rfi
« Je ne vois pas comment il ne peut ne pas être candidat. Il doit être investi par le parti pour être candidat. Mais je pense que le président a tout intérêt, vu le travail excellent qu’il est en train de faire, de continuer à la transformation politique, économique et social du Togo », a-t-il indiqué
Mais cette thèse, selon laquelle le chef de l’Etat va encore se représenter pour peut-être briguer un nouveau mandat n’est pas acceptée par certains leader de l’opposition dont le leader du Parti National Panafricain (PNP), Salifou Tikpi Atchadam, l’homme qui a été à l’origine des soulèvements du 19 août 2017.