
Pendant que le peuple Malien acclame en libérateurs, les militaires putchistes, la France continue à leur asséner des coups de marteau sur les doigts.
Réuni en assemblée extraordinaire, le Conseil permanent de la francophonie (CPF) a décidé de la «suspension de la République du Mali de la Francophonie tout en maintenant les actions de coopération bénéficiant directement aux populations civiles, ainsi que celles concourant au rétablissement de la démocratie».
Ce faisant, Louise Mushikiwabo, la Secrétaire générale de l’institution et ses pairs escomptent faire revenir le Mali dans le droit chemin, notamment le retour à l’ordre constitutionnel ». Ce qui aura pour mérite de «contribuer effectivement au rétablissement de la paix et de la stabilité.»
Cette décision intervient après que les émissaires de la CEDEAO aient quitté le Mali avec aucun accord à se mettre sous la dent. Tant la junte est restée ferme sur la question d’un retour des civils à la tête du pays.
Par ailleurs, la Francophonie exige la libération d’Ibrahim Boubacar Keita et des personnalités mises aux arrêts le 19 août dernier dans le cadre du coup d’État.
