Il y a de cela quelques jours les autorités burkinabè sonnaient l’alerte à ces pays frontalières ( Togo, bénin et Ghana ) que des jihadistes auraient franchi le territoire burkinabè. Selon les informations il y’a de cela une quinzaine de jours, une vingtaine d’entre ces hommes ont été arrêtés sur le territoire togolais.
Selon des sources régionales concordantes, « plus d’une vingtaine de présumés jihadistes ont été interpellés » au Togo et renvoyés au Burkina Faso il y a « une quinzaine de jours ». « Des hommes à moto, parmi lesquels se trouvaient des mineurs », précisent ces mêmes sources qui ajoutent que « certains étaient armés et en possession de sommes d’argent importantes ».
Ce n’est pas la première fois que de présumés jihadistes sont arrêtés sur le sol togolais, assure une source à Lomé. C’est, en revanche, « la première fois qu’ils sont aussi nombreux ».
Depuis les attaques armées d’al-Qaïda au Maghreb islamique visant la zone touristique de Grand-Bassam en Côte d’Ivoire (attaque qui avait fait 19 morts en mars 2016), le Togo est sur le qui-vive.
Citant un membre du gouvernement togolais sans donner son nom, la radio France internationale fait savoir que les autorités togolaises ont reconnu que le danger est à leurs portes. « Le danger est à nos portes et tout un dispositif sécuritaire a été mis en place », indique le membre du gouvernement togolais
Depuis l’assassinat d’un prêtre espagnol mi-février côté burkinabè, la présence militaire a notamment été renforcée dans le nord du Togo. Avec « une coopération transfrontalière importante » et une attention portée sur la présence d’éventuels réseaux jihadistes dormants révèle la radio Rfi
La présence militaire a notamment été renforcée dans le nord du Togo avec une coopération transfrontalière importante et une attention portée sur la présence d’un éventuel réseau jihadistes dormants, note RFI
Jusqu’à présent le gouvernement togolais n’a pas encore fait sortir aucun communiqué
source: rfi