Les communautés Bè, Aflao, et Agoenyivé, réunies au sein de l’association Renaissance Action pour le Développement du Golfe (RAD Golfe), ont condamné avec rigueur les répressions sanglantes dont les communautés Bè ont été victimes la nuit du 07 au 08 septembre. C’est à la faveur d’une conférence de presse qu’elles ont donnée ce jeudi matin à Lomé.
Les trois communautés ont voulu à travers la rencontre avec la presse faire savoir à la population togolaise et au monde entier leurs indignations face à aux mépris que la communauté Bè a vécu la nuit du 07 au 08 septembre passé.
Pour les responsables de la RAD Golfe, « l’Etat doit protéger la population mais par surprise, on constate que le même Etat au lieu d’assurer la sécurité des citoyens, est devenu menaçant pour sa propre population ».
Nouvelle purification en vue
Par ailleurs RAD Golfe proteste contre le fait que les populations de certains quartiers de Lomé soient soupçonnées d’être des militants d’un parti politique. Les responsables de l’association ont également leur mécontentement contre la profanation de ces lieux saints que sont des forêts sacrées de Bè car ces lieux sont des espaces où habitent les divinités.
« Ces actes barbares exigent qu’il y ait une purification de ces forêts sacrées » a indiqué le président de RAD Golfe.
Aussi, une commission chargée de recenser les victimes, de ces violences policières a été mis en place pour recenser les victimes et leur venir en aide.