Nombreux sont les ménages togolais qui continuent par jeter les ordures dans la nature et dans les caniveaux contribuant ainsi à leur obstruction et aux inondations en cas de fortes pluies. Très peu, soit 4,5% et 18,2% font recourt respectivement au dépotoir autorisé et à l’enlèvement de porte en porte des ordures ménagères.
C’est dans ce contexte et pour impulser un changement de comportement que l’association Eco-Impact en partenariat avec l’APRODAT (Agence de Promotion et de Développement des Agropoles au Togo), et la fondation Saemaul a organisé du 09 au 12 novembre dernier à Kara un atelier des acteurs d’assainissement et d’aménagement du cadre de vie et de gestion intégrée des ressources naturelles.

L’atelier ayant réuni plusieurs acteurs de développement étatique et non avait pour objectif d’accompagner les populations locales à faire de l’assainissement et l’aménagement de leurs cadres de vie une priorité.
« En organisant cet atelier multi acteurs à Kara notre vision est de promouvoir l’éco-citoyenneté et la gestion intégrée des ressources naturelles, de faciliter la conduite de la mise en place des services de gestion des déchets des modèles harmonisés d’assainissement au niveau de chaque CTA dans 4 cantons identifiés dans le cadre d’un projet que nous mettons en œuvre », a indiqué Jean-Charles Zeus Sossou, président de l’Association Eco-Impact.
Cet atelier de quatre jours a ainsi permis d’initier les comités de gestion des déchets sélectionnés (cellules d’assainissement) et autres acteurs sur les pratiques efficaces d’hygiène et assainissement. Ces derniers devraient contribuer à termes dans leurs différentes localités à préserver durablement les ressources naturelles communales notamment les forêts, cours d’eaux, et terres.

De fait, les travaux de la rencontre de Kara, a aussi permis de dresser entre autres l’état des lieux de la situation actuelle en terme du niveau de salubrité de chaque canton identifié, de définir des mécanismes et les dispositifs d’assainissement adaptés, ainsi qu’une stratégie.
« Avec les différentes activités qui ont meublés cet atelier nous avons pu apporter un appui technique aux groupes sélectionnés de service de gestion. Ceux-ci ont été aussi outillé sur les techniques d’animation et de mobilisation des communautés à préserver les ressources naturelles communales et à améliorer de leur cadre de vie. Les participants ont été formé sur d’autres thématiques notamment sur le développement communautaire et le leadership environnemental », confie le président d’Eco-Impact.
De plus, a aussi s’est tenu des ateliers pratiques de transformation des déchets plastiques en sacs, paniers, palettes, et objets de décorations.

Pour faciliter les actions sur le terrain en vue de l’amélioration du cadre de vie, Eco-Impact, APRODAT et la fondation Saemaul ont mis à la disposition des participants des kits de travail composé tricycles et des poubelles de tries de déchets. La cérémonie de remise a eu lieu à la clôture de l’atelier avec la présence du ministre de l’Administration territoriale et des collectivités locales Payadowa Boukpessi, du préfet de la Kozah, le Colonel Hemou Bakali, du Directeur Général de l’APRODAT.
Pour rappel, Eco-Impact est une Association spécialisée dans le domaine de la protection de l’environnement, la conservation de la biodiversité, la promotion de l’Agroecologie et l’agriculture durable. Elle œuvre également dans l’aménagement durable du cadre de vie, la gestion intégrée des ressources en Eau, l’hygiène et assainissement ainsi que la promotion des énergies durables et la promotion de l’éco-citoyenneté.