Au Togo, le phénomène de grossesses précoces à l’école n’est pas nouveau. C’est l’une des grandes menaces à l’épanouissement et à la scolarisation des jeunes filles.
Selon les chiffres publiés ce lundi 10 janvier 2021 par le ministère en charge des Enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat, 1244 filles ont abandonné les classes en 2021 pour raison de grossesses précoces. D’après les statistiques, 85,9 % de ses filles se retrouvent au Primaire, 56,7 % au collège.
Pour les premiers responsables du ministère chargé des enseignants primaire et secondaire, ces statistiques permettront au gouvernement de mieux orienter ses actions en faveur de l’éducation, surtout de la jeune fille.
Au Togo, la connaissance des informations sur la santé sexuelle, n’existe ni à la maison, ni à l’école. Lorsque les filles tombent enceintes, elles sont pointées du doigt par la communauté, souvent rejetées par la famille et beaucoup finissent par quitter l’école pour assumer leur nouveau rôle de fille-mère.