Le Conseil des droits de l’homme de l’Onu a accepté ce 15 juin, la proposition des pays africains d’organiser un débat urgent le mercredi 17 juin, sur le racisme et les violences policières, dans le contexte de la mobilisation mondiale après la mort de George Floyd aux États-Unis.
La décision a été prise sans qu’aucun des 47 pays membres de l’organe de l’Onu ne s’y oppose, à la reprise de la 43e session du Conseil des droits de l’homme (CDH). Cette dernière avait été interrompue à la mi-mars par la pandémie de Covid-19, rapporte « Africanews ».
Cet appel était intervenu après que la famille de Georges Floyd, les familles d’autres victimes de violences policières et plus de 600 ONG eurent appelé le Conseil des droits de l’homme à se saisir d’urgence du problème du racisme et de l’impunité dont bénéficie selon elles, la police aux États-Unis.
Ce type de débat urgent organisé pendant une session du CDH permet d’adopter des résolutions alors même que le délai imparti pour déposer un projet de résolution a expiré.
Il sera seulement le cinquième depuis le lancement du CDH en 2006. Les précédents débats urgents portaient sur l’intervention israélienne contre la flottille d’aide à Gaza (juin 2010), la situation des droits humains en Syrie (mars 2012), l‘évaluation des droits humains en Syrie (mai 2013) et la situation dans la région syrienne de la Ghouta orientale (mars 2018).
La présidente du CDH, l’Autrichienne Elisabeth Tichy-Fisslberger, a précisé que la réunion se tiendrait mercredi à 15h00 (13h00 GMT).