Ils se sont rendus coupables de désertion après un accident survenu lors d’un entraînement ayant coûté la vie à un des leurs.
Ne se sentant plus en sécurité, ces quelques 92 soldats ont déserté le camp, refusant de poursuivre la marche qu’ils ont considérée comme étant dangereuse.
À l’issue de l’enquête qui a été ouverte à la suite de cet acte considéré comme « une faute grave contre la discipline pendant la formation » selon les propos d’un officier burkinabè au micro de la RFI, les instigateurs de la désertion en plus des meneurs, viennent d’être radiés des effectifs de l’école nationale des sous-officiers de Gendarmerie nationale.
Dura lex sed lex, la procédure disciplinaire a donc été appliquée.