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Lomé abrite le 3è congrès international scientifique de haut niveau de cardiologie

Le 3è Congrès international scientifique de haut niveau de cardiologie se déroule à Lomé depuis ce 21 février 2024.

Organisé par la Société de Cardiologie du Togo (SOCART), ce congrès dont le thème « Prévention

des maladies cardio-vasculaires en Afrique : problématique, défis et stratégies » vise à permettre aux cardiologues de faire l’état des lieux de cette pathologie, partager les expériences et les résultats des recherches afin de définir de nouvelles stratégies de lutte contre cette Maladie.

La cérémonie d’ouverture de ces assises a été présidée par la Directrice de Cabinet du ministère en charge de la Santé , Mme Midamegbe AKAKPO représentant le Ministre. 

Au Togo de récentes études dans la population révèlent que 30% des adultes souffrent d’hypertension artérielle, 7,3% de diabète et 15% d’obésité. La menace est donc réelle et appelle à des mesures urgentes et efficientes d’où la problématique de cette rencontre.

Pour le président du Comité d’Organisation de ce 3è Congrès, le Médecin lieutenant-Colonel Professeur PIO M. : “Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité aujourd’hui dans le monde et malheureusement depuis la transition épidémiologique qu’a connue nos pays, 80% de ces décès ont eu lieu chez nous et ces décès touchent malheureusement et lourdement les populations très jeunes. Il s’agit souvent des morts prématurées, imméritées, mais des décès évitables. Décès évitables car les facteurs de risques cardiovasculaires sont pour la plupart et relativement facile à combattre par rapport aux maladies cardiovasculaires “, a-t-il laissé entendre.

Pour sa part, le Pr TOURÉ ALI-Ibrahim, Doyen Honoraire de la FSS, Coordonnateur du DES de Cardiologie Niamey-Niger et Président du 3è Congrès explique le choix du thème : « Les maladies cardio-vasculaires constituent un véritable drame dans nos pays et occasionnent des pertes en ressources humaines et financières car la prise en charge de ces maladies Cardio-vasculaires est très coûteuse puisqu’il nécessite des moyens humain, logistiques et organisationnels qui dépassent parfois l’étape de la plupart de nos pays surtout de nos pays en voie de développement. C’est pourquoi il vaut mieux les prévenir et c’est ce qui a guidé le choix de ce 3ème congrès », a-t-il fait savoir.

Ouvrant la rencontre la Directrice de Cabinet Mme AKAKPO  a émis le vœu que ce rendez-vous puissent montrer les voix pour prévenir ces maladies liées au cœur « Durant ces trois jours, vous allez échanger autour du thème principal « Prévention des maladies cardio-vasculaires en Afrique : problématique, défis et stratégies » et nous osons croire qu’a l’issue de ce Congrès, les experts que vous êtes, vous sortirez des recommandations que vous soumettrez à chaque états afin que des mesures soient prises pour diminuer tant soit peu les risques liés à cette maladies »

Il faut noter que durant ces trois jours de travaux intenses, les congressistes vont essayer de dégager des plans adaptés de lutte contre les maladies cardiovasculaires, des plans adaptés à aux réalités socio-culturelles de chaque pays.

 Il est prévu à cet effet dix (10) sessions plénières avec trente-trois (33) conférences magistrales, soixante-huit (68) communications orales et une trentaine de communications affichées.

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