Le président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a décrété son troisième mandat, un mandat social dont les actions sont rythmées et tournées vers le social. Depuis, des actions multiformes sont entreprises pour toucher du doigt les réelles préoccupations des populations et les venir en aide dans de divers secteurs de la vie. Depuis, le président a lancé le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC). Pour statuer et revoir le chemin parcouru et les actions futures à entreprendre une équipe a planché cette semaine sur le sujet pour sa revue globale.
C’est le premier ministre, Komi Selom Klassou qui a présidé ce jeudi 29 mars au palais la cérémonie de travail du comité de pilotage. Il a par ailleurs félicité et apprécié les résultats au vu de l’état de mise en œuvre des différentes composantes du PUDC et a appelé à plus de synergie et de complémentarité entre les différents acteurs et la rationalisation des ressources tout en maintenant la qualité des infrastructures au-dessus de tout.
Cette réunion du comité de pilotage du programme d’urgence de développement communautaire a retenu l’attention de madame Khardiata Lo Ndiaye, représentante résidente du PNUD et de son adjoint, directeur des opérations du PUDC et des spécialistes, experts du programme.
Pour le premier ministre, en initiant ce projet le président de la République accorde un intérêt particulier pour lutter contre les disparités dans le monde rural, caractérisé par le manque d’infrastructures hydrauliques, de pistes de désenclavement mais aussi par le faible taux d’électrification.
« C’est pour corriger tous ces facteurs que le président de la république Faure Gnassingbé a décidé de mettre en œuvre le PUDC pour lutter contre l’exclusion sociale et doter les villages et les populations togolaises vulnérables d’infrastructures socio-économiques de base et de qualité dans les 5 régions du Togo » a précisé le premier ministre.
Une réunion du comité de pilotage qui se tient dans l’optique d’apprécier l’état d’exécution du programme et de réfléchir sur les perspectives d’accélération malgré le contexte économique mondiale très difficile.
Depuis son lancement des zones ont été désenclavées avec la construction de 406 km de pistes rurales réhabilitées et 1255km en cours de lancement, des matériels roulants ont été offerts aux structures sanitaires décentralisées dont 4 centres médicaux sociaux, des unités de santé, et 3 hôpitaux sont en cours de construction. Dans l’éducation 38 centres scolaires, 10 blocs pédagogiques et administratifs couplés de latrines sont construits et 24 structures scolaires en cours de construction.
Il y a aussi la construction de 54 mini adduction d’eau potable en finition et 629 forages en construction dans les 5 régions du pays, l’acquisition et l’installation de 10 000 lampadaires solaires standards et équipés.
L’assainissement du cadre de vie des populations a été une réussite de ce projet grâce à l’appui de l’ANASAP pour l’enlèvement des ordures dans la ville de Lomé et grâce à l’appui du Japon. Des bassins et lacs ont été aménagés et 12 camions bennes simples mises à la disposition pour les enlèvements des ordures avec un lot de pièces de rechange effective. Installation de 40 plateformes multifonctionnelles dans les 5 régions du pays grâce à l’ANADEB.
Pour le PM, cette volonté ambitieuse et stratégique du SEM FEG ne saurait porter ses fruits que si les orientations et recommandations sont respectées car pour lui, cela n’est possible que si « la nécessité d’une stratégie de mobilisation des ressources, le renforcement de la coordination et de la cohérence dans les interventions du PUDC et les ministères sectoriels» sont soutenues.
Le PM et la représentante résidente du PNUD ont tour à tour remercié le gouvernement japonais, premiers partenaire financier du Togo dans la mise en œuvre du PUDC.