Connue pour ses grandes réserves de parc naturel avec la plupart des espèces menacées d’extinction, le Kenya a longtemps souffert face au braconnage.
Mais depuis que le pays a durci sa politique de lutte contre le braconnage, les chiffres ont commencé à se faire plus satisfaisants.
Depuis trois ans, le nombre d’éléphants braconnés est en baisse. Il est passé de 80 en 2018 à 34 en 2019. Et depuis janvier, seulement sept éléphants ont été tués.
Selon Najib Balala, en 1989, le Kenya comptait tout juste 16 000 éléphants sur ses terres. En 2018, ils étaient plus de 34 000. De quoi réjouir le ministre du tourisme keynan relayé par la RFI.
Ces résultats sont notables aujourd’hui parce que depuis quelques années, le gouvernement a augmenté les peines encourues par les criminels. Ces peines peuvent aller jusqu’à 20 ans de prison pour l’exportation illégale de produits issus d’espèces menacées. Les rangers bénéficient également d’un entraînement militaire pour traquer les braconniers et les populations proches des parcs nationaux sont désormais impliquées dans la protection de la faune.
Pour le bien de la biodiversité animale de l’Afrique, cette lutte sévère doit gagner tous les pays du continent car les braconniers sont loin d’avoir déposé les armes. La seule girafe blanche femelle connue au monde a été abattue dans une réserve de l’est du Kenya.