L’artiste est l’éclaireur, mieux l’éducateur par excellence à travers le message qu’ils véhiculent et sa musique lui confère responsabilité et engagement. Mais force est de contacter que certains artistes togolais s’enregistrent dans le faux avec la composition des chansons dont les contenus sont des virus, des vulgarités.
Ces chansons détruisent les mœurs et conduisent à la dépravation de nos valeurs humaines, surtout éduquent négativement la jeunesse. Ces artistes chantent le sexe sans retenue, conduisant ainsi la jeunesse dans un monde de vagabondage musical.
Une situation qui ne laisse indifférente la ministre du développement à la base, Myriam Dossou-D’Almeida qui en fait personnellement son combat. Elle s’insurge contre ces artistes sur sa page Facebook « Les artistes devraient assumer leur part de responsabilité au risque de s’y voir contraints ».
« Il faut une prise de conscience de nos artistes du rôle d’éducation et de sensibilisation qu’ils devraient avoir à l’endroit des jeunes, des adolescents et des mineurs. L’artiste est porteur de message et devrait lui-même questionner la qualité de son message, sa portée et ses effets » lance la ministre.
Elle relève que la promotion par certains artistes de la consommation de drogues, de la vulgarité doit être bannie par tous les moyens et « j’en fais mon affaire personnelle ! »
Car selon elle « Nous voulons une jeunesse performante et exemplaire et nos jeunes artistes doivent adhérer à cela pour combattre ensemble la dépravation des mœurs ».
Pour celà elle appelle par conséquent les artistes togolais à se rallier à ce mouvement s’ils veulent apporter leur petite pierre mais « pierre toute entière à l’édification d’une jeunesse togolaise dont vous serez fiers ! »