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Parcours d’un artiste entre traditions, spiritualité et modernité

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Né à Tsévié, dans la préfecture de Zio, SATSIMA a grandi au sein d’une famille profondément ancrée dans la tradition vodou. Ses parents, adeptes des divinités telles que TOGBUIZIKPUI, SOVI, HEVIESO ou encore DULEGBA, l’ont initié dès son plus jeune âge à cet univers mystique.

C’est sous la guidance de son père, également son mentor spirituel, qu’il découvre les rituels et pratiques du couvent.

Très vite, grâce à son talent et à sa compréhension des rites ancestraux, SATSIMA se distingue et gagne le respect des adeptes. Vivant au sein du couvent, il acquiert des connaissances approfondies dans le domaine de la guérison, notamment par l’utilisation de plantes médicinales et d’invocations destinées à traiter des maladies tant physiques que spirituelles.

Une vocation artistique née des songes

À l’âge de 20 ans, SATSIMA reçoit sa première inspiration artistique à travers des rêves. Il commence alors par la sculpture et le modelage de figurines vodou, reflétant sa riche culture spirituelle. Par la suite, il explore le chant, en particulier les chants mystiques, ainsi que des compositions célébrant l’amour, la joie et la paix.

Son art se distingue par l’utilisation de matériaux de récupération, faisant de chaque œuvre une pièce unique. Cet engagement en faveur du recyclage et de la préservation de la nature devient une véritable mission pour lui.

Une carrière marquée par des rencontres et des voyages

Dans les années 2000, SATSIMA fait la rencontre d’AKE OLOKAN, promoteur du Parc ADJI’ART à Tsévié, qui devient son mentor. Ensemble, ils entament un riche parcours artistique et spirituel, donnant naissance à de nombreuses œuvres.

En 2012, dans un souci de perfectionnement, SATSIMA décide de partir en Chine. À Guangzhou, il intègre la Guangdong University of Foreign Studies, où il passe trois ans à approfondir ses connaissances artistiques et à maîtriser la langue chinoise. Ce séjour lui permet également de se produire sur des scènes en Asie, notamment au Cambodge, au Vietnam et aux Philippines.

Une reconnaissance internationale

En 2019, SATSIMA est invité d’honneur au projet La Pirogue de l’Immigration, porté par AKE OLOKAN et présenté au Parc ADJI’ART. Cette reconnaissance témoigne de l’impact de son travail, à la fois enraciné dans la tradition et ouvert au monde.

Toujours avide de nouvelles expériences, SATSIMA continue de collaborer avec des artistes de divers horizons et reste ouvert à toute opportunité d’élargir son champ d’expression artistique. Plasticien, compositeur, chanteur et percussionniste, il incarne l’alliance harmonieuse entre héritage culturel et modernité.

Trois médias togolais certifiés par la Journalism Trust Initiative : un tournant pour la presse responsable

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Trois médias togolais, Eco & Finances, Économie & Développement et AfrikElles, ont obtenu la certification de la Journalism Trust Initiative (JTI), un programme initié par Reporters sans frontières (RSF) ce 15 novembre 2024 à Lomé.

La cérémonie, présidée par Marc Aboflan, Directeur Afrique de la JTI, s’est tenue à Lomé en présence de nombreuses personnalités et acteurs du secteur médiatique. Cette distinction valorise l’engagement des bénéficiaires envers les normes de transparence, d’éthique et de qualité éditoriale dans le paysage médiatique togolais.

La Journalism Trust Initiative : des standards élevés pour la presse

Créée en 2019, la JTI vise à promouvoir des pratiques journalistiques rigoureuses et éthiques. Son processus de certification repose sur trois étapes majeures : une autoévaluation, la publication de rapports et un audit indépendant réalisé par une organisation accréditée. Avec seulement 20 médias certifiés en Afrique, dont ces trois au Togo, cette reconnaissance témoigne de la détermination de la presse togolaise à améliorer ses standards.

Marc Aboflan a souligné l’importance de cette initiative pour restaurer la crédibilité des médias dans un contexte mondial marqué par la désinformation. « La JTI remet au centre la qualité du journalisme et offre aux médias certifiés un avantage concurrentiel indéniable », a-t-il déclaré.

Des médias togolais engagés dans l’excellence

Pour Freddy Komlan Kpatide, Directeur de Publication d’Eco & Finances, cette certification est une véritable victoire :

« Elle confirme notre engagement à respecter les normes les plus strictes en matière d’éthique et de transparence. Ce processus a permis de structurer davantage notre rédaction et d’améliorer la qualité de nos contenus. »

De son côté, la Directrice d’AfrikElles a partagé les défis rencontrés pour obtenir cette certification :

« Ce processus nous a poussés à formaliser nos pratiques, à rédiger une charte éditoriale et à instaurer des règles claires. Malgré les ressources limitées des médias togolais, nous avons réussi à relever le défi de la qualité. »

Elle a également encouragé les autres médias en ligne à suivre cet exemple afin de renforcer la crédibilité et la pertinence de la presse numérique au Togo.

Des opportunités pour la presse togolaise

Cette certification ouvre de nombreuses perspectives pour les médias certifiés. Freddy Komlan Kpatide a évoqué des opportunités de formation pour les journalistes, l’accès à des outils technologiques modernes et une meilleure capacité à fournir des informations fiables aux lecteurs.

« Nous devons maintenant capitaliser sur cette reconnaissance pour continuer à innover et répondre aux attentes du public. »

Une avancée pour le Togo et le continent africain

Le Togo, avec trois médias certifiés, rejoint le cercle restreint des acteurs médiatiques africains ayant atteint ce niveau d’excellence. Dans un environnement global où la confiance envers les médias est fragilisée, cette certification renforce l’image d’une presse togolaise responsable, transparente et engagée dans la lutte contre la désinformation.

Une cérémonie riche en enseignements

La cérémonie a rassemblé des figures influentes, notamment Olivier Abarim Yao, directeur de cabinet du président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), ainsi que les chefs traditionnels Togbui Lanklivi et Togbui Dagban. Tous ont salué l’effort des médias certifiés et les ont exhortés à poursuivre leur quête d’excellence.

Vers une presse plus compétitive

Sur les 40 médias togolais ayant entamé le processus il y a deux ans, seuls quatre ont atteint la dernière étape, l’audit indépendant, et trois ont obtenu la certification. Valide pour deux ans, cette distinction permet de replacer la qualité journalistique au cœur des préoccupations et de réhabiliter le journalisme face aux critiques croissantes.

Grâce à la JTI, Eco & Finances, Économie & Développement et AfrikElles deviennent des modèles pour la presse togolaise et africaine, contribuant à bâtir une presse moderne, crédible et au service du public.

ADA-Togo inaugure un Centre des Jeunes à Tovégan : un espace dédié à l’épanouissement et à la formation de la jeunesse

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L’ONG ADA-Togo a inauguré le Centre des Jeunes de Tovégan, un projet baptisé « Projet d’épanouissement Personnel et Social des Jeunes du Canton de Tovégan, Togo » le 31 octobre 2024. Réalisé grâce à une collaboration entre ADA-Togo, ACTES France et divers volontaires occidentaux, ce centre incarne un engagement fort en faveur de la jeunesse locale.

Ce nouvel espace a pour mission de promouvoir l’épanouissement personnel et social des jeunes en leur offrant un cadre propice à l’apprentissage, aux loisirs et au développement communautaire.

Un projet ambitieux pour la jeunesse

L’objectif principal du centre est de fournir des opportunités d’éducation et de formation professionnelle à au moins 500 jeunes chaque année. Il vise également à encourager leur participation à des activités culturelles, sportives et communautaires tout en renforçant leurs compétences sociales pour une meilleure insertion sociale et professionnelle.

Le centre propose ainsi des formations dans des domaines variés tels que l’artisanat, l’agriculture et l’informatique. Des sessions de sensibilisation portant sur des thèmes liés à la santé, à l’environnement et à l’éducation y seront également organisées, sans oublier des activités de loisirs pour renforcer la cohésion sociale, comme des événements sportifs et culturels.

Un espace de vie et de partage

Lors de l’inauguration, le directeur exécutif de l’ONG ADA-Togo, ADZAYI koffi Dodji a souligné la vocation du centre.
Pour lui, « Ce centre est bien plus qu’un simple bâtiment. C’est un lieu d’apprentissage, de partage et d’entraide, où les jeunes pourront développer leurs talents et construire leur avenir. Au-delà de l’éducation, il s’agit d’un espace de vie où ils pourront s’épanouir, échanger et mener des projets ensemble. Nous croyons fermement que ce centre deviendra un catalyseur de développement pour tout le canton. »

Des impacts majeurs pour la communauté

Le Centre des Jeunes de Tovégan ambitionne d’apporter des solutions concrètes aux défis socio-économiques auxquels fait face la région. Parmi ses impacts atten, il faut noter la réduction de la marginalisation et de la précarité des jeunes, le renforcement du tissu social et de la cohésion communautaire, l’amélioration du bien-être psychosocial des adolescents, l’augmentation des opportunités d’emploi grâce aux formations dispensées, l’encouragement de l’esprit d’initiative et du leadership via l’accompagnement de projets de jeunes.

Un engagement communautaire

L’inauguration a réuni acteurs communautaires, autorités locales, chefs traditionnels et ONG partenaires, témoins de cette initiative majeure. Le représentant de l’ONG a conclu par un appel à la mobilisation des jeunes :

« Ce centre vous appartient. Sa réussite dépend de votre créativité et de votre engagement. Ensemble, faisons de cet espace un symbole d’espoir et de progrès pour toute la jeunesse du canton de Tovégan. » a lancé le directeur exécutif de l’ONG ADA-Togo.

Face aux défis sociaux et économiques qui frappent durement les jeunes de la région, ce centre constitue une alternative porteuse d’espoir. Il offre un cadre structurant pour leur permettre de construire un avenir meilleur et participer activement au développement de leur communauté.

Pose de la première pierre du futur Centre de traitement du cancer au Togo : une avancée majeure pour la santé publique

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Le Premier ministre du Togo, Victoire Dogbé, a procédé ce vendredi 15 novembre 2024, à la pose de la première pierre du futur Centre de traitement du cancer à Lomé.

Cette cérémonie, réalisée au nom du Chef de l’État, Faure Essozimna Gnassingbé, marque une étape clé dans l’amélioration de la prise en charge des pathologies cancéreuses dans le pays.

D’une superficie de 1 600 m², cet établissement sera implanté au sein du Camp du 1er BIR (ex-Camp FIR), situé dans la commune d’Agoè-Nyivé 1. Axé sur la radiothérapie et la médecine nucléaire, le centre sera équipé de technologies modernes et d’infrastructures de pointe. Destiné à renforcer le réseau national des établissements de santé, il contribuera à améliorer la prévention, le diagnostic, le traitement et la réadaptation des patients atteints de cancer.

Réalisée avec le soutien de l’entreprise autrichienne AME International, cette infrastructure vise à rendre accessibles des soins de qualité à un plus grand nombre de patients, tout en réduisant la mortalité liée au cancer au Togo.

Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, le Professeur Tchin Darré, s’est félicité de cette avancée :

« L’inauguration de ce projet ouvre la voie à un avenir où le cancer ne sera plus perçu comme une fatalité. Ce centre incarne l’espoir et constitue un pas déterminant vers un système de santé plus résilient et mieux préparé aux défis futurs. »

Selon les statistiques nationales, les cancers les plus fréquents chez les femmes au Togo sont le cancer du sein (21,2 %) et celui du col de l’utérus (16,2 %). Chez les hommes, les principales formes diagnostiquées sont les cancers de la prostate (18,5 %), le lymphome non hodgkinien (13,2 %) et le cancer de l’estomac (10,7 %).

La création de ce centre moderne témoigne de la volonté des autorités togolaises de renforcer les infrastructures sanitaires et d’offrir aux citoyens des soins adaptés pour mieux combattre le cancer.

Opérations d’indemnisation: HCRRUN dans les Savanes du 18 au 23 novembre

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Le Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) poursuit la mise en œuvre de son programme de réparations. L’institution organise du 18 au 23 novembre prochains une nouvelle session d’indemnisation à l’intention des victimes non vulnérables de la région des Savanes.

Les opérations d’indemnisation se dérouleront au centre Robert Cornevin à Dapaong pour les victimes non vulnérables des préfectures des préfectures de Tone, de Cinkassé, de Tandjouare, de Kpendjal et de Kpendjal- Ouest.

Dans le même temps, les victimes des préfectures de l’Oti et de l’Oti Sud seront servies à la maison des Jeunes à Mango.

« La liste des victimes retenues pour cette étape est disponible sur le site web du HCRRUN (www.herrun-tg.org), et également affichée dans les bureaux des préfectures et mairies concernées », a précisé un communiqué signé par la présidente du HCRRUN, Awa Nana Daboya.

HCRRUN invite à cet effet, les victimes à se munir d’un passeport, une carte d’identité, un permis de conduire en cours de validité ou de la carte d’électeur de 2023.

Par ailleurs, elle prie également celles dont les noms ne sont pas encore publiés à faire preuve de patience et de compréhension en attendant leur tour d’indemnisation le moment venu.

Un film de Baron Group Production à suivre absolument

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Nino Baron, de son vrai nom EFFOE Assou, directeur de Baron Group Production et promoteur culturel à succès revient sur le devant de la scène avec un nouveau court-métrage engagé intitulé « À côté du droit, il y a le devoir… ».

Après le succès de ses précédents films, dont « Héritage », Nino Baron continue de défendre des valeurs citoyennes à travers le cinéma.

Produit par sa maison de production, Baron Group Prod, connue pour la série web à succès « Ma Famille 228 » en collaboration avec DAYEEK Production de Steven AF, ce nouveau court-métrage propose une réflexion sur le civisme et la vie en société. Avec « À côté du droit, il y a le devoir… », les spectateurs sont invités à s’interroger sur l’équilibre entre droits et devoirs dans leur quotidien.

Selon le réalisateur, le but de ce film est d’éveiller les consciences sur l’importance de cet équilibre. « On parle souvent de droits, mais on oublie que chaque droit s’accompagne d’un devoir. Les jeunes, notamment, revendiquent leurs droits sans toujours s’acquitter de leurs responsabilités. Ce film vise à rappeler que le respect des devoirs est aussi essentiel pour une société harmonieuse », explique Nino Baron.

Le court-métrage aborde ainsi des thèmes tels que la citoyenneté, le respect mutuel et le civisme. Il souhaite également corriger certains comportements d’incivisme observés au quotidien. Bien que l’éducation civique soit enseignée dans les écoles, un décalage persiste entre les valeurs inculquées et les pratiques quotidiennes. À travers des scènes de la vie courante, ponctuées d’humour, le film propose une vision réaliste et accessible, dans laquelle le public togolais pourra facilement se reconnaître.

« À côté du droit, il y a le devoir… » s’adresse à toute la société, en particulier à la jeunesse. Ce court-métrage promeut le respect, l’unité et appelle à dépasser les clivages politiques ou ethniques pour renforcer la cohésion sociale et l’amour du prochain », conclut le réalisateur.

Disponible dès à présent sur YouTube sur BARON GROUP PROD, le film sera bientôt diffusé sur les chaînes de télévision togolaises, offrant ainsi une large visibilité à ce message citoyen.

GOUBA Wêndênmanegda Inès Clotilde Benjamine : Une entrepreneure burkinabè au service de la culture et de l’innovation

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GOUBA Wêndênmanegda Inès Clotilde Benjamine, originaire de Kombissiri au Burkina Faso, est une jeune entrepreneure déterminée à valoriser le patrimoine culturel de son pays avec passion et dévouement.

Après avoir obtenu son baccalauréat en 2018, Inès s’est orientée vers des études en Gestion du Patrimoine Culturel et Touristique au Centre universitaire de Gaoua, où elle a décroché une licence en Management du Patrimoine Culturel. Sa formation lui a permis de développer une expertise dans la valorisation du patrimoine culturel, notamment en réalisant des projets et en organisant divers événements culturels.

En parallèle de son cursus, elle a enrichi ses compétences à travers des formations complémentaires en entrepreneuriat, développement personnel, éducation financière, civisme, patriotisme, et marketing digital. Lauréate de plusieurs programmes de formation, tels que le Challenge Défis des Leaders et L’Afrik De Demain, elle a renforcé ses compétences en gestion de projets et en techniques de communication.

Une passion pour la culture et l’entrepreneuriat

Depuis son jeune âge, Inès a su qu’elle souhaitait se lancer dans l’entrepreneuriat pour allier créativité et valorisation de la culture. En 2021, elle franchit le cap en fondant Dawstine Agency, une agence spécialisée dans l’organisation d’événements culturels, la mode et la promotion du patrimoine africain. Elle se démarque aussi par son parcours dans des concours de beauté, remportant notamment le titre de Miss Manga en 2017 et de Miss Festi-Mode en 2024.

Sa motivation à entreprendre est ancrée dans sa volonté de contribuer au développement économique de son pays tout en mettant en lumière les traditions africaines. Son agence organise, par exemple, des événements comme le défilé de mode Bafuji Mode, une vitrine des tenues traditionnelles burkinabè telles que le faso danfani et le kôkô konda, qui célèbre la richesse de l’artisanat local.

Le parcours d’une entrepreneure résiliente

Si son parcours entrepreneurial est inspirant, il n’a pas été sans difficultés. Dès ses débuts, Inès a dû faire face aux doutes et aux réticences de certains de ses proches. Cependant, elle a trouvé un soutien précieux auprès de ceux qui croyaient en elle et l’encouragent encore aujourd’hui.

Les défis financiers ont également constitué un obstacle. Pour lancer et maintenir Bafuji Mode, Inès a dû rechercher des sponsors et établir des partenariats avec des entreprises locales. Ce parcours lui a appris l’importance de la persévérance et de la créativité pour surmonter les difficultés.

Vision pour l’avenir : une plateforme pour la culture africaine

L’ambition d’Inès pour Dawstine Agency va au-delà de l’organisation d’événements locaux. Elle aspire à en faire un acteur de référence dans la valorisation de la culture africaine. Elle souhaite créer des festivals et des plateformes internationales qui promeuvent les traditions africaines tout en offrant des opportunités économiques aux artisans et créateurs locaux. Inès projette également de développer sa propre ligne de vêtements, inspirée des traditions africaines et destinée à un public international.

Un impact positif au service de la culture

Animée par sa passion pour le patrimoine et la mode, GOUBA Wêndênmanegda Inès Clotilde Benjamine incarne l’ambition et la résilience. À travers Dawstine Agency, elle travaille à créer une entreprise durable qui non seulement valorise les traditions africaines mais apporte aussi une contribution positive au développement économique local.

L’ATOPPEL engage ses membres au Data Journalisme, une Pratique Émergente au Togo pour une Information Plus Qualitative

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L’essor des technologies numériques transforme tous les secteurs, y compris le journalisme. Le digital prend une place croissante dans les pratiques médiatiques, favorisant l’émergence de nouveaux formats, parmi lesquels le data journalisme.

Cette approche, encore peu répandue au Togo, permet aux médias de présenter des informations d’une manière innovante, au-delà de la simple diffusion de statistiques ou d’analyses classiques.

Contrairement au journalisme traditionnel, le data journalisme offre des perspectives nouvelles. Il permet d’analyser et de raconter des histoires à travers des données et des infographies, apportant ainsi une dimension visuelle et interactive à l’information, particulièrement pertinente pour les plateformes en ligne.

Afin de promouvoir cette pratique au Togo, l’Association Togolaise des Patrons de Presse en Ligne (ATOPPEL) forme ses membres au data journalisme dans le cadre du projet « Data Post ». Ce projet a bénéficié d’une subvention dans le cadre de l’initiative « Promouvoir la liberté d’expression et des médias et protéger les défenseurs des droits de l’homme au Togo », financée par l’Union européenne et mis en œuvre par l’Institut Panos, l’Observatoire Togolais des Médias (OTM) et FemeDev.

Après une première session en mai 2024, ATOPPEL a ouvert une deuxième session de formation le 6 novembre 2024 à Lomé, réunissant une dizaine de journalistes en ligne. M. Lemou, secrétaire général de l’association, a inauguré cet atelier en soulignant l’objectif de cette formation : renforcer la liberté d’expression au Togo à travers le data journalisme et encourager les journalistes togolais à adopter cette nouvelle approche.

Encadrée par M. Richard Folly, expert en data et transformation digitale, la formation aborde les techniques et outils nécessaires pour pratiquer le data journalisme. Selon M. Folly, « intégrer les données dans le journalisme est essentiel dans un monde de plus en plus digitalisé, où les informations quantitatives permettent de donner un nouvel éclairage sur l’actualité. » Il ajoute que cette pratique aide les lecteurs à comprendre rapidement l’essence des sujets abordés, tout en facilitant la prise de décisions informées par les responsables.

Le formateur a également présenté divers outils gratuits permettant aux journalistes de collecter, traiter et analyser des données accessibles en ligne, comme le scraping, le traitement des formats PDF et image, ainsi que les données ouvertes disponibles via des institutions telles que la Banque mondiale. M. Folly rappelle cependant que la vérification des informations est cruciale, et il recommande aux journalistes de comparer les données collectées en ligne avec les réalités de terrain.

ATOPPEL, première organisation professionnelle de presse en ligne au Togo, se consacre à la promotion et la professionnalisation du secteur. Elle œuvre pour renforcer les compétences de ses membres, promouvoir la liberté d’expression et défendre les intérêts de la presse en ligne.

Darra Saidou : Un entrepreneur Burkinabé engagé dans la production audiovisuelle

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Originaire de Mouni au Burkina Faso, Darra Saidou est un jeune entrepreneur passionné par le 7e art, qui s’investit dans la production de films documentaires et de séries.

Après avoir obtenu son baccalauréat série D en 2017, il entame des études en sciences biologiques à l’Université Norbert Zongo. Cependant, en 2019, son amour pour le cinéma le pousse à rejoindre l’Institut Supérieur de l’Image et du Son (ISIS), dont il ressort diplômé en 2024 avec un master en production cinématographique et audiovisuelle.

Darra Saidou a suivi de nombreuses formations professionnelles pour se perfectionner, notamment un programme d’incubation pour jeunes entrepreneurs culturels de six mois en 2021. En 2022, il est sélectionné pour le programme de renforcement des capacités destiné aux jeunes producteurs émergents du Burkina Faso, financé par l’Union européenne. Plus récemment, il a été choisi comme lauréat pour le programme « Afrik de Demain », une distinction qui le remplit de fierté.

Animé d’une ambition sans bornes, Darra se fixe un objectif clair : devenir multimillionnaire avant ses 30 ans, tout en développant une industrie cinématographique prospère au Burkina Faso. Cette vision entrepreneuriale, qu’il a adoptée dès sa deuxième année à l’école de cinéma en 2022, n’a pas fait l’unanimité dans son entourage, certains le voyant comme un preneur de risques et tentant de le décourager.

Malgré ces obstacles, Darra persévère et, en 2023, il produit un court métrage documentaire qui remporte déjà six prix internationaux et totalise plus de trente sélections dans des festivals prestigieux. En 2024, il réalise le pilote d’une série de 26 épisodes, chaque épisode durant 26 minutes, qu’il a autofinancée à hauteur de 10 millions de FCFA. Il est actuellement en recherche de financements pour lancer la production complète de ce projet.

Face aux défis du monde entrepreneurial, Darra Saidou reste optimiste et déterminé. Il puise sa motivation dans la lecture de livres de développement personnel et d’entrepreneuriat, ainsi que dans sa passion pour son métier. Ces efforts lui ont valu plusieurs distinctions, dont le Prix spécial du jury au Festival international Ouaga Côté Court, ainsi que les prix de meilleur réalisateur, meilleur montage et meilleure image au festival REEL en Inde. Il a également représenté le Burkina Faso au Festival Clap Ivoire en 2024.

En mars 2022, il fonde sa société, LOCRE FILM VISION, dédiée à la production de films documentaires et de séries. Cette entreprise vise à devenir un acteur majeur de la production cinématographique au Burkina Faso, avec l’ambition de produire au moins six projets rentables par an et d’inaugurer un studio de post-production répondant aux standards internationaux d’ici 2026. LOCRE FILM VISION, qui dispose d’une équipe qualifiée et de matériel de pointe, prévoit également de lancer prochainement la production d’une série intitulée « Caméléons ».

Avec détermination et audace, Darra Saidou s’impose comme un entrepreneur inspirant du Burkina Faso, prêt à transformer le paysage cinématographique africain.

Jules César Redombina-Ogandaga, un entrepreneur gabonais engagé pour un développement durable et innovant

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Titulaire d’un master en gestion d’entreprise et organisation, Jules César Redombina-Ogandaga est un jeune entrepreneur gabonais originaire de Port-Gentil.

Ambitieux et passionné par l’innovation, il a fait le choix de l’entrepreneuriat dès son jeune âge et a su se démarquer par son dynamisme et son esprit d’initiative. Lauréat du programme « L’Afrik De Demain », un concours mettant en avant les jeunes entrepreneurs innovants d’Afrique, il ne cesse de multiplier les projets audacieux pour faire du Gabon un modèle en matière de développement durable et d’intelligence artificielle.

Dès sa deuxième année universitaire, Jules César a compris qu’il n’était pas destiné à un poste administratif ou à travailler pour autrui. Sa formation en gestion lui a fourni les compétences nécessaires pour créer et diriger une entreprise, un choix qu’il assume pleinement. « Je me suis rapidement rendu compte que l’administration publique n’était pas pour moi », témoigne-t-il. « La formation que j’ai reçue m’a donné les outils indispensables pour lancer mon propre projet. »

Son entreprise, AGRI’PROTECT, est née d’un constat alarmant : l’insalubrité croissante des villes gabonaises, particulièrement dans le Grand Libreville, et la dépendance excessive aux importations de denrées alimentaires souvent cultivées avec des engrais chimiques. AGRI’PROTECT valorise les déchets organiques en les transformant en engrais naturel, contribuant ainsi à l’émergence d’une agriculture plus durable et respectueuse de l’environnement. L’équipe est en perpétuelle formation et en réseautage constant pour exporter ses produits vers de nouveaux marchés, avec l’ambition de soutenir l’agriculture saine et autonome au Gabon et en Afrique.

Jules César a reçu de nombreuses distinctions pour son engagement entrepreneurial. Il a été récompensé en tant qu’étudiant entrepreneur par le Centre national des œuvres universitaires du Gabon, et a remporté le prix de la meilleure idée d’entreprise de l’Agence universitaire de la Francophonie. De plus, il a bénéficié du soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie et a été sélectionné par l’Union africaine parmi les 50 PME et startups à fort potentiel lors du sommet des petites et moyennes entreprises en Namibie.

AGRI’PROTECT poursuit une mission ambitieuse : transformer les déchets organiques en ressources valorisées, tout en promouvant une agriculture durable au Gabon. « L’objectif est de desservir une partie de la population, de la former et de renforcer son autonomie », explique Jules César. « Le continent africain doit satisfaire ses besoins de manière saine et réduire sa dépendance aux aides extérieures. L’agriculture est une ressource essentielle pour l’Afrique, et AGRI’PROTECT représente une réponse concrète aux enjeux agricoles et environnementaux, en intégrant également la formation des femmes et des jeunes. »

Actuellement, AGRI’PROTECT emploie quatre personnes à temps plein et six à temps partiel. Pour l’avenir, Jules César envisage d’élargir ses activités à d’autres secteurs, notamment la technologie et l’intelligence artificielle, afin de renforcer l’impact de son entreprise. Avant de se rendre à Lomé pour participer au programme « L’Afrik De Demain », il tient à féliciter l’équipe du programme pour leur excellente campagne médiatique, contribuant à mettre en lumière les jeunes talents africains.