Dans le cadre des études sur les modalités d’utilisation et interêt d’un cadre collectif supranational optionnel entre le Benin, le Niger le Gabon le Senegal, le Burkina Faso et le Togo, s’est tenue ce 03 septembre 2019 à l’hôtel Sarakawa, un atelier d’échange sur le contenu de cette étude.
Le Cabinet EY/Eversheds sélectionné pour accompagner les pays suscités dans la mise en œuvre de ce cadre y était en collaboration avec la structure technique du Ministère qui s’occupe des projets solaires dans ce séminaire qui sera suivi de journées de rencontres bilatérales.
Aujourdhui, nous vivons une conjoncture favorable où les energies renouvelables, notamment le solaire ne sont plus seulement une option basée sur des subventions, mais sont compétitives par rapport aux carburants classiques.
L’objectif de cet atelier est de mettre en place un cadre supranational collectif visant à la standardisation des procédures de passation des contrats, permetre aux bailleurs de fonds de financer les projets, faciliter le developpement des projets de l’energie renouvelable, aller plus loin dans le developpement de l’energie solaire et libérer le potentiel solaire.
Pour le directeur général du cabinet Ernest Young, monsieur Ousmane Diawara, je cite: «Pour nous les pays situés sous le tropique, je dirai que le soleil est une panacée, pour l’accès à l’électricité. Avec la baisse drastique des coûts de la technologie et les recherches faites pour diversifier les applications, le solaire s’impose aujourd’hui en terme de compétitivité et répond à tous les besoins d’utilisation de l’énergie.»
L’énergie est un des facteurs déterminants pour le développement et la survie des populations : elle est nécessaire à toute activité humaine et indispensable à la satisfaction des besoins quotidiens (eau, nourriture, santé, etc.) mais également pour assurer un minimum de développement économique et social.
Les énergies fossiles sont limitées. Ces sources d’énergies seront bientôt épuisées. La solution viendra sans doute des énergies naturelles renouvelables considérées comme inépuisables : L’eau, le vent, le soleil, la géothermie, les plantes, mais en plus elles ne produisent ni déchets toxiques, ni gaz à effet de serres, ni déchets nucléaires…
Le problème c’est qu’il n’existe pas encore en afrique sub saharienne de véritable culture de l’énergie renouvelable. Car si le sujet est dans l’air du temps et bénéficie d’un réel soutien médiatique, les citoyens sous-évaluent l’impact de leur consommation énergétique sur l’environnement.
C’est pourquoi, il est important que l’afrique mène une politique de sensibilisation à l’économie d’énergie et au développement de l’énergie durable qui concilierait les intérêts socio-économiques et les impératifs écologiques.
Dans cette dynamique, le togo s’engage dans une transition énergétique en ce sens où plus d’un sur deux des menages seront électrifiés par les off-grid. Avec deux programmes de production d’électricité à base de l’énergie renouvelable qui sont en cours d’implémentation à savoir:
Le programme solaire avec une capacité d’au moins 90MW à installer dans 5 ans à venir et le programme hydro avec 3 sites de puissance cumulée de 108MW à amenager d’ici 2025.
Notons que ceci est le premier d’une serie d’atelier qui se tiendront dans les pays porteurs de l’initiative.