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Pegasus : après le Togo, le logiciel espion suscite de nouveau la controverse

Selon le portail israélien Calcalist, la police israélienne a utilisé le logiciel espion controversé du groupe NSO, Pegasus, pour contrôler, pirater et extraire des informations des téléphones portables de plusieurs citoyens israéliens. Cette information intervient alors qu’une enquête internationale a révélé que le logiciel espion a permis d’espionner des citoyens dans plus pays d’Afrique à l’instar du Togo.

Un certain nombre de personnes ont été espionnées à l’aide de Pegasus, affirme l’enquête de Calcalist. Le logiciel espion, selon ce rapport, a été utilisé contre des maires, d’anciens employés du gouvernement et des leaders de manifestations contre l’ancien Premier ministre Benjamin Netanyahu. Le rapport indique que le piratage et l’espionnage ont été réalisés sans la supervision d’un tribunal ni les autorisations légales adéquates.

Plusieurs des personnes visées étaient actives dans les manifestations contre Netanyahu en 2020, dans un contexte de pandémie de COVID-19, d’allégations de corruption et de crise économique. Le groupe NSO a refusé de confirmer ou d’infirmer ces allégations, affirmant qu’il « ne fait pas de commentaires sur les clients existants ou potentiels ». Par le passé, NSO Group a déclaré à plusieurs reprises qu’il ne vendait ses logiciels espions qu’à des « gouvernements contrôlés ».

La police israélienne, quant à elle, a démenti ces allégations. Elle affirme que « toute activité policière dans ce domaine se fait conformément à la loi, sur la base d’ordonnances judiciaires et de procédures de travail strictes ».

En juillet de l’année dernière, un consortium mondial de publications avait révélé comment Pegasus était utilisé dans le monde entier pour espionner des citoyens privés : journalistes, opposants politiques, militants des droits et autres.

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