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Évolution du projet PIDU : le Ministre d’Etat Kodjo ADEDZE visite les chantiers à Kara

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En marge des travaux de validation du code de l’urbanisme et de la construction du Togo, le Ministre d’État, Ministre de l’urbanisme, de l’habitat et de la réforme foncière, M. Kodjo ADEDZE a effectué ce mardi 12 décembre 2023, une visite de terrain pour constater l’état d’avancement des travaux de modernisation des axes routiers à Kara, initiés dans le cadre du Projet d’infrastructures et de développement urbain (PIDU).

Au cours de sa visite, le Ministre d’État s’est d’abord rendu sur le chantier de construction du Pont de Kpèlèouwayi, long de 40 mètres ainsi que ses voies d’accès et connexes.  

Pour lui, « Le Gouvernement met quotidiennement en œuvre de grandes actions de développement sous le leadership du Chef de l’Etat qui facilitent davantage la mobilité des personnes et renforcent les échanges commerciaux. C’est l’objectif poursuivi ici à Kara à travers la construction de ce pont dont nous exigeons fortement de la qualité dans la mise en œuvre ».

En dépit de la pluviométrie enregistrée au cours de l’année 2023, l’entreprise SOGEA SATOM a fait preuve de résilience dans l’exécution des travaux. « C’est une satisfaction qui se dégage à vue d’œil et par rapport à l’expertise de SATOM, nous sommes en train d’obtenir des ouvrages de qualité », a indiqué le Ministre d’État.

« Aujourd’hui, le niveau d’exécution des travaux nous réconforte que l’entreprise va pouvoir tenir dans les délais pour qu’au 31 janvier 2024, ces travaux soient réceptionnés pour le bien-être de la population », a-t-il martelé.

Le Ministre d’État a ensuite constaté l’évolution des travaux d’aménagement et de bitumage de la voie d’accès reliant la rue bitumée au niveau de l’abattoir à la RN19 (Route Kara-Kabou-Frontière Ghana) au niveau du Centre Don Bosco.

Il est à souligner que la mise en œuvre de ces projets répond aux préoccupations du renforcement de l’économie à travers l’utilisation de l’expertise locale.

Le Ministre d’État a réitéré la gratitude du Gouvernement Togolais aux partenaires techniques et financiers notamment le Groupe de la Banque mondiale qui finance lesdits ouvrages à travers le Programme d’Infrastructures et de Développement Urbain (PIDU).

18e édition de la Foire Internationale de Lomé: le ministre du commerce salut l’engagement des partenaires, sponsors, exposants, clients et visiteurs

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 La 18e édition de la Foire Internationale de Lomé s’est clôturée en toute beauté, ce dimanche 10 décembre 2023 sur une note de satisfaction.

A travers un communiqué rendu public, le ministre du commerce de l’artisanat et de la consommation locale, Mme Kayi MIVEDOR-SAMBIANI salut “l’engouement et la mobilisation des sponsors, partenaires, exposants, clients et visiteurs qui ont œuvré à la réussite de la Foire de toutes les opportunités”.

Pour cette 18e édition de la Foire internationale de Lomé, précise-t-elle, “nous avons enregistré 20 pays participants, 1200 exposants, 18 500 m2 de superficie occupée, 640 rencontres b2b entre 107 entreprises qui se sont soldées par des débuts de relation d’affaires concrètes et 588 000 visiteurs séduits par la qualité des produits et le programme des activités”.

Face à ce résultat encourageant, le ministre exprime sa profonde gratitude à tous les acteurs notamment le secteur privé, les partenaires techniques et financiers, les professionnels des médias, les prestataires de services, les artistes de la chanson, les forces de l’ordre et de sécurité et à toute l’équipe du CETEF qui ont contribué de manière efficace et diligente, de près ou de loin, à l’organisation réussie de cette 18e Foire internationale de Lomé, Foire de toutes les opportunités.

Une occasion pour elle de souhaiter par avance à toutes et à tous, de joyeuses fêtes de fin d’année. Elle donne rendez-vous en 2024, pour la 19e édition de la Foire internationale de Lomé.

Le nouveau code de l’urbanisme et de la construction au cœur d’un atelier national de validation à Kara

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Les travaux de l’atelier national de validation de l’avant projet de loi portant code de l’urbanisme et de la construction au Togo ont été lancé ce mardi 12 décembre 2023 au Palais des Congrès de Kara. 

Présidé par le Ministre d’État Kodjo ADEDZE, Ministre de l’urbanisme, de l’habitat et de la réforme foncière, cet atelier a connu la présence du Préfet de la Kozah, des Maires, des directeurs des services déconcentrés de l’État, des Chefs traditionnels, des représentants des services étatiques, privés et des organisations de la société civile.

Ayant déjà fait l’objet d’une validation provisoire, le document de près de 500 pages sera relu dans son intégralité durant ces assises de deux jours par les parties prenantes qui procéderont ensuite à sa validation définitive. 

L’élaboration de ce code intervient dans un contexte mondial marqué par des mutations profondes concernant les établissements humains, de croissance soutenue des villes doublée d’aspirations légitimes des citoyens d’avoir accès à des logements et à un cadre de vie amélioré. Elle s’inscrit dans la grande vision de Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé, Président de la République, de doter notre pays d’un cadre législatif performant d’urbanisme et de la construction afin de permettre à tous les Togolais de bénéficier de ses multiples avantages.

« L’élaboration de ce code est un témoignage de l’engagement du Gouvernement sous la coordination de Madame la Premier Ministre à donner corps à la Vision éclairée du Chef de l’Etat, d’œuvrer pour la mise en place de réformes structurelles devant impulser la croissance économique du Togo à travers l’accroissement des investissements publics et privés tel que décliné dans la feuille de route gouvernementale Togo 2025. », a indiqué le Ministre d’État Kodjo ADEDZE dans son intervention.

« Ainsi donc, l’encadrement du secteur de l’urbanisme et de la construction requiert la mise en place d’un dispositif législatif, réglementaire contraignant pour assurer aux ouvrages, une meilleure qualité d’exécution, une fiabilité durable et une sécurité renforcée permettant ainsi d’éviter tous les dommages et accidents préjudiciables à l’exercice des activités », a-t-il souligné.

L’avant-projet soumis à l’examen est un instrument juridique essentiel pour la mise en œuvre des projets prioritaires, en l’occurrence du projet prioritaire P7 : construction de 20 000 logements.

 À cet effet, le  Ministre d’État Kodjo ADEDZE a convié les participants à des débats et discussions plus approfondis et à apporter les amendements nécessaires afin que le document issu de l’atelier puisse permettre un aménagement durable du territoire, favoriser le développement économique, garantir l’inclusion sociale et renforcer l’efficacité administrative.

Il a renouvelé la gratitude du Gouvernement au Groupe de la Banque mondiale pour ses appuis multiformes au Togo ainsi qu’aux autorités locales et la population de Kara pour leur mobilisation. Celles-ci, par le biais du Préfet de la Kozah et du Maire de Kozah 1, ont témoigné leur gratitude aux plus hautes autorités togolaises pour les multiples projets de développement en cours dans le pays en général et dans la région de la Kara en particulier.

Elles ont réaffirmé le soutien des communes pour la réussite de cette réforme majeure dans le secteur de l’habitat et du développement urbain.

Projet COSO: le ministre Myriam Dossou d’Almeida, lance le forum annuel sur la cohésion sociale à Lomé 

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Le 1er Forum annuel des acteurs du projet de Cohésion sociale des régions Nord du Golfe de Guinée (COSO) s’ouvre à Lomé ce mardi 12 décembre 2023. Présidée par le ministre du développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Myriam Dossou d’Almeida, cette rencontre de Lomé qui enregistre la participation des experts et acteurs de mise en œuvre du projet COSO du Bénin, de la Côte d’ivoire, du Ghana et du Togo, vise à aborder la question de la cohésion sociale.

Selon le ministre du développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, la tenue de ce forum annuel sur la cohésion sociale est une illustration de cette quête active de la paix à travers, non seulement des investissements, mais aussi et surtout, à travers le dialogue et la coopération autour des défis communs.

Au cours des travaux, le ministre Myriam Dossou d’Almeida précise que « Ce forum est un témoignage d’ouverture entre les communautés elles-mêmes au sein de chaque pays ; d’ouverture entre les communautés et leurs pays respectifs, et d’ouverture entre nos quatre pays, le Bénin, la Côte d’ivoire, le Ghana et le Togo. Cette rencontre montre que la lutte en faveur de la cohésion sociale dans chaque pays est véritablement en marche et que les imminents acteurs que vous êtes, avez des expériences, des témoignages, des défis, des perspectives ou encore des enseignements à partager les uns avec les autres ».

Durant 2 jours, les acteurs dudit projet vont partager les principales conclusions des études diagnostiques sur la cohésion sociale réalisées dans leurs pays respectifs. Ce sera également l’occasion d’échanger sur les questions de fragilité, de conflit et de violence (FCV), de discuter des défis en matière de cohésion sociale dans la région  du Golfe de Guinée, de proposer des orientations et de formuler des recommandations.

Les travaux seront meublés par des communications, des travaux de groupes, des débats et des panels de discussion autour de trois sous-thèmes à savoir: « Enjeux et défis de la cohésion sociale », « Cohésion sociale et développement communautaire » et « Jeunesse et cohésion sociale ».

Le projet COSO est mis en œuvre dans une approche de « Développement conduit par les communautés (DCC) » et a pour objectif d’améliorer la collaboration régionale et la résilience socio-économique et climatique des communautés frontalières dans les régions cibles du Nord des pays du Golfe de Guinée exposées aux conflits et aux risques climatiques. Elle est financée à hauteur de 450 millions USD sous forme de don et de crédit par la Banque mondiale et couvre une période de 5 ans (2022-2027).

Au Togo, le projet est piloté par l’Agence nationale d’appui au développement à la base (ANADEB), bras opérationnel du ministère du développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes. Le projet est financé à hauteur de 60 millions USD dans 41 cantons frontaliers couverts, dont 37 dans la région des Savanes, 2 dans la région de la Kara et 2 dans la région Centrale.

Il était présent à cette rendez-vous des personnalités comme, le ministre d’Etat chargé de la gouvernance locale du Ghana, Hon. O.B Amoah, le représentant résident de la Banque mondiale au Togo, Fily Sissoko, la directrice sectorielle du développement social durable et inclusif de la Banque mondiale, Pia Peeters, le coordonnateur du programme d’urgence de renforcement de la résilience et de la sécurité des communautés (PURS), le Général Dadja Maganawé et le conseiller du premier ministre et président du comité technique du projet COSO au Togo, Atoum Tchakpélé.

Programme L’Afrik De Demain 2023: 20 entrepreneurs lauréats en immersion à Lomé

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Le Programme L’Afrik De Demain (ADD) a été officiellement lancé ce vendredi 8 décembre 2023 au Centre Togolais d’Exposition et Foire (CETEF) de Lomé.

Placée sous le thème, «Repenser l’entrepreneuriat en Afrique», cette conférence qui est une occasion d’apprentissage et d’échanges autour des questions importantes liées à l’entrepreneuriat en Afrique, vise à renforcer la capacité des jeunes entrepreneurs africains et à les préparer à devenir des leaders de demain surtout dans le monde des affaires.

Organisée par le média Ocean’s News, la Conférence ADD signe la fin de chaque édition du programme Afrik De Demain où les lauréats de l’édition suivent un mentorat sur plusieurs thématiques.

“Cette année nous avons voulu relever le défi de faire nos éditions en présentiel pour ensemble rencontrer des entrepreneurs et inviter les chefs d’entreprises, les personnes qui ont un parcours assez exemplaire, des modèles de réussite dans l’écosystème entrepreneurial de venir partager leur expérience de vive voix avec ces jeunes entrepreneurs qui tant bien que mal arrivent à faire des choses assez exceptionnelle avec les moyens de bord” a expliqué Aimé Apedoh, directeur du groupe océans News et coordonnateur général du programme l’Afrique De Demain. 

Pendant deux jours, les participants et les lauréats de ADD 2023 ont été outiller par des experts venus de divers horizons exerçant dans différents domaines autour de l’entrepreneuriat. La première journée marquée par des Master Class, la deuxième s’est déroulée sur plusieurs thématiques de discussions notamment

« Repenser l’entrepreneuriat à l’ère du numérique en Afrique », «Leadership et croissance entrepreneuriale en Afrique : Transformer une start-up en entreprise prospère », «Communication et marketing digital», « Gestion et management des entreprises».

Les panels seront animé par plusieurs personnes venues de la Côte d’Ivoire, de Paris, du Cameroun. L’équipe d’organisation pour cette édition a sélectionné des experts dans leur domaine pour venir outiller les participants de cette conférence pour permettre aux participants de gravir les échelons et de représenter valablement le continent. 

Pour cette édition, 20 lauréats sont sélectionnés après une étude de dossier. Ils sont composés de 8 togolais, 4 camerounais, 3 béninois, un malgache, un capverdien, un sénégalais et une ivoirienne. Les lauréats viennent essentiellement du domaine de la tech, de la fintech , des arts et de la mode et  spécialisés dans l’agrobusiness.

Après cet étape, les lauréats adhérent au réseau où tous les lauréats de chaque édition, dénommée ADD connexion sont regroupés. Dans ce réseau un travail de formation, d’accompagnement avec les mentors se déroule pour renforcer le coaching, le BtoB ou des formations en présentiel avec les lauréats des autres pays à travers les différentes représentations dans ces différents pays.

“Pour moi, c’est complètement naturel de dire oui à cette initiative. C’est une initiative parmi tant d’autres qu’il faut promouvoir. Tant qu’il y a des initiatives comme ça il faut le promouvoir. Ce qui est intéressant dans ce programme c’est qu’on a un entrepreneur au Togo, au Cameroun, au Bénin, en Côte d’Ivoire qui peuvent travailler ensemble. Il y a une vision un peu panafricaine dans ce programme que je trouve très bien. C’est pourquoi j’ai envie de le soutenir” a mentionné Stéphane Coridon, Parrain du programme de cette année, Directeur Général de ITHOS Consulting.

La cérémonie officielle de remise des prix aux lauréats de cette année a clôturé l’édition 2023.

Certification en Afrique: le SOAC opte la certification comme un outil  de développement de nos Etats

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Ce jeudi 7 décembre 2023 à Lomé a été une journée mémorable pour plusieurs organisations. Elles ont reçu au cours d’une cérémonie solennelle tenue à Lomé la remise officielle des diplômes d’accréditation aux premiers organismes d’évaluation de la conformité du Togo.

C’était en présence de Mme le ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale, Mme Kayi Mivédor Sambiani, du président du Conseil d’Administration (PCA) du SOAC, M. Aboubacry Baro.

Organisé à Lomé par la présentation du Certificat de Reconnaissance Internationale du SOAC (Système Ouest Africain d’Accréditation), la cérémonie couplée d’une assemblée générale de cette institution africaine, a permis d’offrir des accréditations aux différentes institutions, sociétés, et autres structures de repartir gai.

Étant un membre signataire des Accords de Renaissance Mutuels de la Coopération Africaine d’accréditation (AFRAC MRA), et par extension membre signataire de la Coopération Internationale d’Accréditation des Laboratoires (ILAC MRA) le 25 avril 2022, le SOAC fait des merveilles aux structures non seulement pour leur visibilité mais aussi l’adhésion des populations.

Cette renaissance internationale, qui est une première en Afrique de l’ouest, porte sur tous les types de laboratoires (analyses et essais, étalonnage et biologie médicale).

Les impacts de cette renaissance sont nombreux notamment la non-reprise d’analyses biomédicales en cas d’évacuation sanitaire; la crédibilité des contrôles de conformité réalisés localement auprès de laboratoires reconnus compétents par la SOAC, au profil des citoyens et des opérateurs économiques; la garantie de disposer, à coût moindre, d’un résultat d’analyse juste, dans l’espace UEMOA et les facilités d’exportation sur les marchés internationaux et africains (notamment la zone de libre-échange continentale Africaine (ZLECAF) lorsque les produits sont accompagnés d’attestations de conformité délivrées par des laboratoires accrédité par le SOAC.

Il est à noter que les travaux ayant conduit à sa création et son opérationnalisation ont été menés dans le cadre de trois précédents Programme Qualité tenu respectivement (2001-2005/2007-2012/2014-2019) des Commissions de l’UEMOA et de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), exécutés par l’ONUDI et financés par l’Union européenne.

Pour les organisateurs l’objectif était, à l’instar des autres régions, de doter les pays membres de l’UEMOA d’un organisme unique d’Accréditation, multi-économie, à même d’évaluer la compétence des organismes d’évaluation de la conformité, notamment les organismes de certification, d’inspection et les laboratoires d’essai et d’étalonnage opérant dans l’espace UEMOA afin de faciliter l’accès des produits et services Ouest Africains aux marché nationaux, régionaux et internationaux.

Pour le PCA du SOAC, ABOUBACRY BARO « Au niveau du Togo, il y a quatre laboratoires qui sont accrédités. Ce qu’on cherche, c’est de pouvoir démontrer aussi bien aux opérateurs économiques qu’aux consommateurs, que ces résultats qui sortent de ces laboratoires attestent que les produits sont sûrs, validés conformes par des organismes internationaux ».

Il a par ailleurs relevé que les enjeux économiques, de sécurité sanitaire des aliments, d’environnement, de digitalisation, de fiabilité de l’information ne peuvent pas être surmontés efficacement sans l’accréditation.

Ainsi il salut la collaboration entre le SOAC et le JOURNALISM TRUST INITITATIVE pour la certification des contenus des organes de presse qui doivent être fiables. Selon lui, il est difficile de faire face à tous ces défis de l’heure sans un mécanisme d’accréditation pérenne.

 “C’est pourquoi, je voudrais nous inviter à conjuguer nos efforts en vue de dépasser ces contraintes pour permettre de disposer d’un SOAC robuste et à l’avant-garde pour appuyer les politiques de développement de nos Etats” a-t-il lancé en circonstance. 

Dès sa mise en place, le SOAC a entamé les chantiers tels que le recrutement et renforcement des capacités des évaluateurs; l’élaboration et la mise en œuvre de son système de management de la qualité selon le référentiel ISO70011; l’adhésion du SOAC à AFRAC, ILAC et IAF et la réalisation de prestations d’Accréditation au profil des Organismes d’évaluation de la conformité de l’espace UEMOA.

Pour M. Paul Koffi Koffi, Commissaire en charge du département du développement de l’entreprise, des mines, de l’énergie et de l’économie numérique de la commission de l’UEMOA: « en effet, il y a une vingtaine de mois nous avons  célébré une première en Afrique de l’ouest, à Abidjan, la signature par le SOAC des accords de renaissance mutuelle de la coopération africaine d’Accréditation (AFRAC) le 25 avril 2022, suivie le 16 mai 2022 de celle des accords de renaissance mutuels de la coopération internationale d’Accréditation des laboratoires (ILAC); ces deux signatures ouvraient, de facto, la possibilité à tous les laboratoires opérant dans l’union de pouvoir faire reconnaître leur résultats au plan mondial, à moindre coût, grâce à l’accréditation SOAC».

Il faut préciser que les travaux inscrits à l’agenda de cette assemblée générale prennent fin ce vendredi à Lomé.

Compact du Millenium Challenge Corporation: le Togo un cas d’ecole pour les autres 

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La Vice-présidente en charge des opérations du MCC, Kyeh Kim a relevé cette semaine que le Togo progresse rapidement dans sa participation au programme Compact du Millenium Challenge Corporation (MCC).

C’était lors de sa récente rencontre avec la cheffe du gouvernement togolais, Victoire Tomégah-Dogbé.

Les discussions entre les deux personnalités ont porté sur l’avancement du processus et la collaboration fructueuse entre le gouvernement togolais et l’organisme américain.

Kyeh Kim s’est montrée optimiste quant à la conclusion rapide du processus, soulignant que le Togo était un modèle pour d’autres pays de la région. Elle a exprimé sa confiance quant à la signature du Compact d’ici la fin de l’année prochaine. 

Rachel Hampshire, la nouvelle directrice du Programme Compact pour le Togo, a également affirmé sa certitude quant à la réussite de cette démarche, lors de sa présentation officielle au Premier ministre.

Le Togo, éligible depuis la fin de l’année dernière au programme Compact du MCC, a identifié des secteurs prioritaires tels que l’énergie et le digital. En avril dernier, le pays a reçu une enveloppe de 12 millions de dollars du MCC pour préparer le Compact. Cette avancée témoigne de l’excellence du partenariat entre le Togo et le MCC, ouvrant la voie à des opportunités significatives de développement dans les domaines clés de l’énergie et du numérique.

9e Congrès Panafricain de Lomé 2024: le lien entre le panafricanisme, la science, les savoirs et la technologie selon Prof Robert Dussey 

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C’est ce 4 décembre qu’a eu en Afrique du Sud, la première Conférence régionale de l’Afrique Australe en prélude aux préparatifs du 9e Congrès Panafricain de Lomé 2024 sur le thème « Panafricanisme, sciences, savoirs et technologies. »

Une rencontre qui a permis au ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’Extérieur, Prof Robert Dussey du Togo de souligner le lien évident qui existe entre le panafricanisme, la science, les savoirs et la technologie. 

Il a expliqué comment le panafricanisme, en tant que mouvement unificateur, doit s’appuyer sur la connaissance scientifique et les avancées technologiques pour atteindre ses objectifs.

Le discours a mis en lumière les sous-thèmes de la conférence, notamment l’influence du panafricanisme sur les relations internationales, le rôle de la diaspora, l’intégration économique durable, et la transformation numérique pour accroître le commerce intra-africain.

Le diplomate a souligné l’importance du panafricanisme dans la réalisation des objectifs de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, soulignant son rôle essentiel dans le renforcement des connaissances, du développement scientifique et technologique.

Il a rappelé la décision prise lors de la 6e session du Haut comité chargé de l’Agenda de la Décennie des racines africaines et de la diaspora africaine, soulignant les efforts déployés pour renforcer les contributions des diasporas au développement durable du continent.

Le point culminant du discours a été l’annonce officielle du 9e Congrès Panafricain, coorganisé par le Togo et l’Union africaine, prévu à Lomé en octobre 2024. Le ministre a souligné que ce congrès sera un espace privilégié pour réfléchir sur l’avenir politique, culturel, social et sociétal des Africains, tant sur le continent que dans la diaspora.

Le discours a détaillé les objectifs du congrès, visant à réinventer le panafricanisme à travers l’élaboration d’un document de référence, l’exploration de nouvelles stratégies de mobilisation des ressources, et la consolidation du rôle de la diaspora africaine dans le développement du continent.

Le Professeur Dussey a conclu son discours en annonçant l’ouverture des inscriptions pour le 9e Congrès Panafricain et en exprimant son enthousiasme à accueillir les participants à Lomé du 22 au 25 octobre 2024.

Togo/ Commune du Golfe 2: les bailleurs de fonds désormais indispensables pour le développement de la commune

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Les bailleurs de fonds sont désormais indispensables dans le processus de développement de la commune Golfe 2. Le conseil municipal de ladite Commune a échangé mercredi 06 décembre 2023 à Lomé avec les bailleurs de fonds. C’était autour d’une table ronde présidée par le représentant du ministre de l’administration territoriale de la décentralisation et du développement des territoires. Le but de cette rencontre de haut niveau est de faire de la commune un centre commercial de référence à travers ses différents atouts.

Plusieurs partenaires techniques et financiers ont donc pris part à cette table ronde, témoignant à suifisance leur adhésion au plan de développement communal.

C’était également une aubaine pour l’exécutif communal du Golfe 2 de leur présenter son Plan de développement communal (PDC) afin de susciter leur adhésion dans sa mise en œuvre.

« C’est le fruit d’un travail scientifique qui a été réalisé avec l’accompagnement de l’Etat et d’un cabinet d’experts. Il s’avère donc nécessaire de soumettre les résultats aux partenaires techniques et financiers, bailleurs de fonds ainsi qu’aux organisations qui s’intéressent au développement de notre commune pour que toutes ces opportunités soient exploitées au bénéfice de nos populations », a expliqué James Amaglo, maire de la commune.

La commune de Golfe 2 de par sa situation centrale dans le District Autonome du Grand Lomé est un territoire stratégique, le pôle urbain le plus structuré avec d’immenses atouts à exploiter. C’est une commune cosmopolite hospitalière, avec une mobilité urbaine qui s’améliore. Elle attire le monde et a une population de plus de 2 000 000 habitants sur 15 km2.

Projet P7 / 20 000 logements décents: les travaux d’aménagement du site de Kpomé démarrés

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Dans le but de constater l’évolution des travaux sur les différents chantiers de la voirie urbaine à Lomé et sur le site de la nouvelle ville à Kpomé dans l’optique d’amener les différentes entreprises à accélérer les travaux relevant de leurs cahiers de charges, le Ministre d’État Kodjo ADEDZE, Ministre de l’urbanisme, de l’habitat et de la réforme foncière a effectué une visite de terrain ce lundi 04 décembre 2023 à kpomé.

Le site de construction des 20 000 logements décents à Kpomé d’une superficie de 1177 hectares, l’entreprise ZET a démarré les travaux d’ouverture et d’aménagement des 17 kilomètres de piste le long du pourtour. Les travaux de reprofilage lourd et de rechargement systématique du tronçon RN1-Site de Kpomé-RN34 sont également en cours.

Cette visite a été pour le Ministre d’Etat Kodjo ADEDZE, l’occasion d’exhorter le chef de l’entreprise ZET à renforcer son dispositif matériel en vue d’accélérer les travaux et les livrer dans les délais requis pour faciliter le démarrage effectif des logements.

Pour le Ministre d’Etat, cette descente sur le terrain lui a permis de s’assurer que les entreprises adhèrent à cette logique, que les travaux ont pu démarrer, se déroulent normalement pour permettre la livraison des ouvrages de qualité dans les délais.

En ce qui concerne les sites des 14 km de voiries urbaines au quartier Bè, les travaux évoluent normalement. Sur le Boulevard Houphouët Boigny, l’entreprise SOROUBAT a commencé à poser les caniveaux préfabriqués en U mais les réseaux de la SPEAU ne sont pas encore déplacés.

Sur la Rue 1 Doumasséssé, les travaux de terrassement ainsi que l’exécution des caniveaux amorcés sont en cours contrairement au Boulevard Mobutu, à la rue Maria Auxiliadora et connexes où les travaux sont au ralenti.

Le Ministre d’Etat a appelé les entreprises concernées à s’inscrire dans la dynamique de respect des deadlines du projet car « le projet d’aménagement, d’assainissement et de bitumage qui vise à faciliter la libre circulation des personnes et des biens mais aussi à améliorer les conditions de vie des habitants ne doit pas être source de problèmes pour les riverains », a-t-il souligné.

Une réunion technique est prévue dans les prochains jours avec les responsables des services concernés pour dégager de bonnes pistes devant accélérer le processus de construction des ouvrages dans les règles de l’art pour leur livraison à temps.

Il est à rappeler que l’une des missions assignées au Ministère de l’urbanisme, de l’habitat et de la réforme foncière est le projet P7 : construction de 20 000 logements décents à coûts abordables. Les travaux en cours s’inscrivent dans la grande vision de modernisation du pays portée par M. Faure Gnassingbé, Président de la République.