L’association Petite Soeur à Sœur dans sa quête pour l’épanouissement de la jeune fille vulnérable a initié ce vendredi 23 décembre 2022 à la plage de Lomé en face de l’hôtel Lebené, une séance de sensibilisation sur les violences faites aux filles et aux femmes. Cette activité qui se situe dans le cadre de la célébration des 16 jours d’activisme sur les violences faites aux filles et aux femmes vise à sensibiliser ces jeunes avec lesquelles elle travaille (ses bénéficiaires) sur le thème de la violence faites aux filles, aux femmes et aux enfants.
Pour faire comprendre cette situation à ces jeunes, femmes et hommes, un sketch a permis d’éclaircir le sujet et permettre à ceux-ci d’apporter leur contribution afin d’éviter de telle violence exercé sur les enfants dans les maisons, quartiers et villes du Togo.
« Nous avons parlé de ce que c’est que la violence, ces différentes formes, les causes et les conséquences et aussi nous avons exhortés les participants à ne pas faire violence sur leurs enfants, leurs voisins et tout le monde » a précisé la directrice exécutive de l’association «Petite Sœur à Sœur», Mme Yawo-Akototsè Ama.
« Toutes les formes de violences sont punis par la loi que ce soit celles faites à l’endroit des enfants, des filles et des femmes. Elles sont punis par la loi. Ceux qui le font s’exposent à la rigueur de la loi » a-t-elle rappellé.
Ainsi face à cette situation qu’il faut éviter, l’Association Petite Soeur à Sœur, travaillant avec des jeunes de certains quartiers de Lomé et qui au quotidien assiste à des scènes de violences entre eux va en guerre contre ce fléau. C’est pourquoi cette sensibilisation est initiée pour leur faire savoir que ces violences sont punis par la loi. Les hommes comme les femmes ont été invités à ne pas faire violences sur leurs femmes ou leurs enfants.
« Généralement les gens ne savent pas que ce qu’ils font est punis par la loi. Si je prends le cas d’une maman qui exerce une violence physique sur son enfant, des coups et blessures. Elle peut se dire que c’est mon enfant je peux me permettre de faire ce que je veux sur l’enfant mais en le faisant si cela crée des préjudices à cet enfant, la personne peut être interpellé d’avoir exercer la violence sur son propre enfant. Et donc généralement c’est par ignorance qu’elle le font » a éclairci la présidente exécutive de l’association Petite Soeur à Sœur.
Aujourd’hui les enfants, les filles et les femmes font face à de plusieurs sortes de violences. Elles sont entre autres des violences physiques, des violences psychologiques, morales ou verbales. Il y a des violences économiques et sexuelles.
Depuis des années, l’association Petite Soeur à Sœur accompagne les victimes de violences quelque soit la forme et le types surtout quand c’est des violences sexuelles, qui sont des crimes, à dénoncer les auteurs de ces violences.