Le 3ème Congrès et 5e édition des « Journée Femme-Mère Enfant » de la société des Gynécologues-Obstétriciens du Togo (SCOT) officiellement lancé par le ministère délégué auprès du ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de l’accès universel aux soins, chargé de l’accès universel aux soins ce mercredi 7 septembre en présence de plusieurs acteurs du monde de la santé venue de plusieurs pays d’Afrique sur le thème « Accès universel aux soins maternels et néonatals de qualité en Afrique ».
Pendant trois (3) jours, les participants vont disséquer en épluchant les divers sous-thèmes proposés à l’étude tels que les cancers gynécologiques et mammaires, les violences sexuelles, la problématique de l’endoscopie en gynécologie en Afrique.
« L’opportunité est grande pour célébrer les bonnes pratiques, nos défis dans l’exercice de notre noble mission et le partage des avancées dans nos recherches au quotidien pour mieux prendre en charge les pathologies inhérentes à notre champ d’action et ainsi contribuer à l’épanouissement de la Femme, de la Mère et de l’Enfant » a précisé le président de SGOT, Dr M’ Bortche Bingo.
Il précise que dans le contexte mondial de l’Accès Universel aux Soins, la SGOT se doit d’apporter sa contribution dans son domaine de prédilection en s’informant et en analysant l’existant puis en proposant des pistes d’amélioration susceptibles d’atteindre à court et moyen terme cet objectif.
Lançant les travaux, Madame Mamessilé Aklah AGBA-ASSIH, Ministre déléguée auprès du ministre de la Santé, de l’Hygiène Publique et de l’Accès Universel aux Soins, chargée de l’Accès Universel aux Soins, s’est félicité du thème du congrès. Un thème qui selon elle fait référence à l’accès universel aux soins maternels et néonatals de qualités puis elle a félicité les gynécologues-obstétriciens du Togo pour l’initiative qui traduit un engagement constant de réfléchir ensemble sur les enjeux de leur corporation.
Elle a rappelé l’importance de la 72e session régionale de l’OMS Afrique qui vient de s’achever à Lomé, qui selon elle relève d’une des stratégies sanitaires concertées et inclusives pour faire face aux nombreux défis auxquels les pays sont confrontés, parmi lesquels la qualité des soins de façon générale et plus particulièrement, celle des soins maternels et néonatals.
C’est pourquoi chaque deux ans, explique Dr M’Bortche Bingo, ce congrès est organisé afin d’actualiser leur connaissance et de partager leur expérience pour mieux prendre en charge la femme, la jeune fille et le nouveau-né.
Ainsi, le ministre félicite ce projet d’amélioration de la qualité des soins prénatals avec l’appui du Fonds Mondial tout en faisant le focus sur les services pré et postnatals.
Le Président de la Société Africaine des gynécologues-obstétriciens, Sepou Abdoulaye, a fait savoir que ce congrès est un lieu de partage d’expérience, des bonnes pratiques qui vont permettre à chacun d’améliorer la qualité des soins offerts à ce couple fragile notamment la femme et le nouveau-né.
Pour finir, la ministre a insisté sur la qualité de l’écoute et la pédagogie dans la prise en charge des patients à tous les niveaux, car précise-t-elle, votre domaine touche au plus profond de l’intimité des ménages et une des fortes attentes des mères et des familles est d’être écoutées et accompagnées. Ainsi, elle les a invités à des propositions issues des différentes réflexions sur l’approche qualité, la disponibilité des soins de qualité sur l’ensemble du territoire et l’engagement des prestataires à accompagner les différents programmes en cours d’exécution. L’innovation doit être au cœur de toute stratégie d’amélioration, en s’inscrivant dans un processus d’amélioration continue de la qualité des soins et services de santé.
Ce congrès qui prend fin ce 9 septembre 2022 se déroule en présence des membres du conseil de l’Ordre National des Médecins du Togo, des membres de la Société des Gynécologues-Obstétriciens du Togo (SGOT) et de plusieurs hommes du domaine sanitaire du Togo et d’autres pays d’Afrique.