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Trois OSC appellent le gouvernement à ouvrir les espaces de liberté et de garantir sans délai les libertés fondamentales de chaque citoyen

Les leaders du Front citoyen Togo debout (FCTB) en collaboration avec Novation internationale et la coalition Tournons la page, trois organisations de la société civile, ont devant la presse ce jeudi 17 mars 2022, dénoncé la décision du gouvernement de maintenir la restriction des espaces de liberté et « le refus » de libérer toute manifestation en raison de la pandémie liée à la Covid-19.

Selon eux « La liberté est un droit fondamental, personne ne viendra la réclamer à notre place. La mobilisation est notre force pour construire un Togo nouveau et un Etat de droit démocratique. Et si seule la lutte libère, il est temps de reprendre la lutte pacifique mais déterminée pour le bonheur de tous les Togolais ».

Elles ont soutenu à travers cette déclaration que le gouvernement « viole par là, les libertés fondamentales de l’Homme en interdisant les manifestations sous prétexte du coronavirus ».

Mais « Pourtant, même dans les pays les plus touchés par la pandémie, en Occident, en Afrique ou ailleurs, des manifestations ont été autorisées, des marches citoyennes continuent de se faire. Les Sénégalais furent des milliers dans les rues à célébrer la victoire de leur équipe nationale à la CAN 2022, les Ghanéens, les Maliens, les Burkinabés, jouissent de leur droit constitutionnel de manifester pacifiquement et librement. Mais au Togo, alors que les chiffres de la pandémie sont des plus rassurants, le maintien des entraves aux manifestations démontre encore une fois le caractère répressif de ces mesures », a dénoncé Prof David Dosseh dans la déclaration liminaire.

Pour ces organisations de la société civile la COVID-19 a tué des Togolais et personne ne peut le nier, mais un régime qui viole les libertés fondamentales de l’homme fait encore plus de victimes. Elles se demandent par ailleurs si le Togo se définit encore comme un pays démocratique quand on viole le premier  » considérant » de la déclaration universelle des droits de l’homme.

Face à cette situation, les trois OSC ne comptent pas baisser les bras, voir perdurer devanture ces violations. C’est pourquoi, elles annoncent dans les jours à venir des actions sur le terrain pour obliger le gouvernement à cesser de violer le droit du peuple togolais.

« La lutte citoyenne passera alors par des rassemblements et meetings auxquels vous serez prochainement invités. Soyez tous à l’écoute pour un Togo à construire les uns avec les autres et non les uns contre les autres », ont-ils annoncé.

Ainsi par cette déclaration les trois OSC appellent le gouvernement à être un Etat moderne qui se justifie par la reconnaissance d’un pouvoir qui protège et défend la liberté de ses membres. Il est temps d’ouvrir les espaces de liberté et de garantir sans délai les libertés fondamentales de chaque citoyen, surtout le droit à la manifestation.

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