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Tournoi ZEMOZ – Édition Delta : Quand le Petit Poteau Sert une Grande Cause

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La quatrième édition du Tournoi de football de rue ZEMOZ – Édition Delta se déroulera du 28 juin au 31 août 2025, chaque samedi et dimanche, sur le terrain du Lycée Tokoin Solidarité à Lomé.

Organisé par l’association ZEMOZ, l’événement se tiendra sous le thème évocateur : « Le Petit Poteau, Grande Cause », soulignant la capacité du sport urbain à devenir un puissant vecteur de transformation sociale. Fidèle à sa vocation citoyenne, l’association met cette compétition au service d’initiatives solidaires : reconstruction d’écoles, accompagnement des orphelins, insertion professionnelle des jeunes.

Un format populaire, au service des valeurs sportives

Cette édition réunira 28 équipes, réparties en 7 poules de 4, rassemblant des centaines de jeunes joueurs autour des valeurs de respect, de fair-play et de solidarité. Le tournoi promet, une fois encore, une ambiance festive et engagée.

Des récompenses ambitieuses au cœur d’un projet social

Équipe championne : 3.000.000 FCFA, dont 1.000.000 FCFA alloués à un projet caritatif dans la commune victorieuse.

Finaliste : 850.000 FCFA

Ballon d’Or ZEMOZ : attribué à l’un des meilleurs gardiens, milieux ou attaquants une moto neuve d’une valeur de 740.000 FCFA en récompense

Meilleur entraîneur : 100.000 FCFA + nomination comme sélectionneur des Éperviers ZEMOZ

Meilleur groupe de supporters : 100.000 FCFA

Des innovations pour renforcer l’impact

Une nouveauté notable : le Prix du Président Exemplaire, destiné à récompenser le dirigeant d’équipe s’étant le plus distingué par son sens de l’organisation, la discipline de son effectif et sa qualité de communication.

Autre innovation : à chaque journée (20 au total), le public pourra voter via WhatsApp pour élire le Meilleur joueur de la journée, qui recevra sa récompense (crampons ou autres) lors de la journée suivante.

Un tournoi qui dépasse le terrain

Comme chaque année, ZEMOZ s’engage bien au-delà du sport. En parallèle du tournoi, 30 jeunes supporters bénéficieront d’une formation à la conduite et d’un accompagnement jusqu’à l’obtention de leur permis de conduire.

De plus, une œuvre sociale d’un million de FCFA sera réalisée dans la commune de l’équipe championne. Des messages de sensibilisation seront également diffusés à la mi-temps de chaque match.

Véritable temps fort des vacances à Lomé, le Tournoi ZEMOZ s’impose comme un rendez-vous incontournable, mêlant passion du ballon rond, action sociale et mobilisation citoyenne, dans une ambiance unique et suivie de près sur les réseaux sociaux (Facebook, TikTok, WhatsApp…).

Albinisme au Togo : l’ANAT appelle à une réponse sanitaire urgente face aux risques de cancer de la peau

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Le 13 juin 2025, à l’occasion de la 11ᵉ Journée internationale de sensibilisation à l’albinisme, l’Association Nationale des Personnes Atteintes d’Albinisme au Togo (ANAT) a tenu une conférence de presse pour alerter l’opinion publique et les autorités sur la situation sanitaire critique des personnes atteintes d’albinisme (PAA) au Togo.

Placée sous le thème « Faisons valoir nos droits : protégez notre peau, préservez nos vies », cette journée a été l’occasion de rappeler les dangers mortels liés à l’exposition solaire prolongée, principale cause de lésions cutanées précancéreuses et cancéreuses chez les PAA.

Une problématique de santé publique encore ignorée

Selon Boukari Abdou Djerima Abdoul Nassirou, président de l’ANAT, cette journée est un moment clé pour sensibiliser à la gravité des risques encourus par les PAA, mais aussi pour interpeller les pouvoirs publics sur l’absence de dispositifs institutionnels dédiés. « Le 13 juin n’est pas qu’une date symbolique. Elle doit servir de tremplin pour réclamer des actions concrètes, notamment sur le plan sanitaire. Trop de personnes atteintes d’albinisme vivent dans l’oubli, sans protection adéquate ni accès aux soins », a-t-il martelé.

Une campagne de dépistage dermatologique, menée en novembre et décembre 2024 par la Société Togolaise de Dermatologie (SOTODERM), en partenariat avec l’ANAT et la Fondation Pierre Fabre, a permis de consulter 514 PAA. Résultat : plus de 58 % présentaient des lésions précancéreuses. Une situation jugée alarmante, d’autant que les chiffres de l’année précédente (60,93 %) étaient déjà préoccupants.

Une autre étude, menée par le Centre Africain de Recherche en Épidémiologie et Santé Publique, a révélé que plus de 70 % des PAA au Togo exercent des activités exposées au soleil, facteur aggravant l’apparition de cancers cutanés.

Une réponse portée par la société civile

Face à l’inaction des pouvoirs publics, c’est la société civile qui comble le vide. L’ANAT, avec l’appui de partenaires comme la SOTODERM, le PNUD, la Fondation Pierre Fabre et CBM, multiplie les initiatives : recensement des PAA, campagnes de sensibilisation, consultations gratuites, distribution de kits solaires comprenant crèmes, chapeaux et lunettes de protection.

« Grâce à ces partenaires, nous parvenons à soulager partiellement les souffrances des PAA. Mais l’État doit prendre ses responsabilités. Nous ne pouvons pas être les seuls à porter cette cause », a insisté le président de l’ANAT.

Des soins gratuits mais limités

Dr Zankpé Kodjo, dermatologue et coordinateur de projet à la SOTODERM, a souligné que des soins dermatologiques gratuits sont actuellement disponibles dans tous les districts sanitaires. En cas de lésions sévères, une chirurgie gratuite est proposée dans les centres régionaux ou, pour les cas les plus graves, au CHU Sylvanus Olympio à Lomé.

Il encourage vivement les PAA à effectuer au moins une consultation par an. « La prévention reste notre meilleure arme. Un dépistage précoce peut sauver des vies », a-t-il souligné.

L’ANAT en appelle à une politique nationale

Dans un contexte marqué par l’absence de programme gouvernemental spécifique, l’ANAT plaide pour l’adoption rapide d’un plan d’action national sur l’albinisme. L’organisation invite également les agences onusiennes à intégrer davantage la question de l’albinisme dans leurs priorités au Togo.

« Les défis sont énormes, mais des solutions existent. Il faut simplement une volonté politique et un engagement collectif. L’inclusion des PAA dans les politiques de santé, d’éducation et d’emploi ne doit plus être optionnelle », a affirmé Souradji Ouro-Yondou, directeur exécutif de l’association.

Créée en 2012, l’ANAT œuvre pour le respect des droits et l’amélioration des conditions de vie des PAA à travers des programmes dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’insertion professionnelle. Elle accompagne aujourd’hui plus de 900 bénéficiaires dans les cinq régions du pays.

Togo – Droits de l’enfant : un atelier bilan soutenu par la LTPE pour évaluer 15 ans d’engagement

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À l’approche de la Journée de l’Enfant Africain, célébrée chaque 16 juin en mémoire des enfants de Soweto, la Ligue Togolaise pour la Protection de l’Enfance (LTPE), en partenariat avec le Ministère de l’Action Sociale de la Solidarité et de la Promotion de la Femme, l’UNICEF et Plan International Togo, ont organisé un atelier d’envergure le mercredi 04 juin 2025, pour dresser le bilan des politiques publiques en faveur des droits de l’enfant depuis 2010.

Réunis à Lomé, les représentants des institutions publiques, des partenaires techniques et financiers, des organisations de la société civile et des spécialistes en protection de l’enfance ont examiné les avancées accomplies en matière de planification et de budgétisation sensibles aux droits de l’enfant. Cette rencontre marque une étape essentielle dans le processus d’évaluation participative des engagements pris par l’État togolais dans ce domaine.

Depuis 2010, le Togo a franchi plusieurs étapes significatives, en intégrant progressivement les droits de l’enfant dans ses politiques nationales et sectorielles. L’atelier visait à capitaliser sur ces progrès, à identifier les lacunes encore existantes et à formuler des recommandations pour un engagement renouvelé et plus structurant, notamment dans un contexte où la planification basée sur les besoins réels devient un impératif.

C’est dans cette perspective que M. YODO Philippe, inspecteur des services, représentant la ministre de l’Action sociale, a tenu à rappeler les fondements de l’action de l’État togolais.

« Au lendemain de la ratification par notre pays de la Convention relative aux droits de l’enfant, le 1er août 1990, le Gouvernement a pris d’importantes mesures afin d’assurer le bien-être de tous les enfants vivant sur le sol togolais.

Ainsi, conformément à sa politique de protection des enfants, le Togo s’est engagé dans un processus d’internalisation effective de l’ensemble des instruments internationaux et régionaux auxquels il est partie, ce qui a conduit à l’adoption de plusieurs textes. », a-t-il rappelé.

La Ligue Togolaise pour la Protection de l’Enfance, pionnière dans le domaine de la protection infantile, continue de porter ce plaidoyer avec vigueur. De nombreuses initiatives ont vu le jour au cours de l’année 2024 et du premier semestre 2025 : campagnes de sensibilisation, appui à l’éducation, accès aux soins, distribution de matériel médical, soutien aux structures d’accueil, ou encore consultations oculaires gratuites pour les enfants défavorisés. Cette dynamique s’inscrit dans une vision globale qui fait des droits de l’enfant un pilier du développement équitable.

Dans le contexte actuel de transition vers les budgets programmes, la LTPE appelle à une meilleure prise en compte des spécificités de l’enfance dans l’élaboration des politiques ministérielles. C’est ce qu’a exprimé Mme KAZOULE Nina-Esso Afi, coordinatrice de la LTPE.

« L’Union Africaine à travers ce thème dédié à la journée de l’enfant africain que nous célébrons chaque 16 juin veut sensibiliser les Etats membres à accroitre les budgets réservés aux enfants dans leur planification. C’est un plaidoyer fait en direction des Etats membres pour les amener à augmenter les budgets alloués par les ministères en charge de l’Economie et des Finances des dits Etats aux divers ministères impliqués dans la protection de l’enfance. Pour nous au Togo, nous voulons nous saisir de l’opportunité de l’existence des budgets programmes dans les ministères pour plaider pour une prise en charge plus renforcer des besoins des enfants dans leurs planifications », a-t-elle déclaré.

Au-delà de l’exercice de bilan, cet atelier s’ancre dans la mémoire collective africaine. La Journée de l’Enfant Africain puise ses origines dans la tragédie du 16 juin 1976, où des milliers d’enfants sud-africains furent tués à Soweto pour avoir revendiqué leur droit à une éducation équitable. Depuis 1991, cette journée rend hommage à leur courage et rappelle la nécessité d’un engagement constant des États africains en faveur des enfants.

C’est dans ce sens que Dr KONDOH Kandalè, Directeur général de la protection de l’enfance au ministère de l’Action Sociale, a rappelé l’historique de la célébration.

« Le 16 juin 1976, les étudiants et les enfants ont été massacrés en Afrique du Sud lors de l’apartheid parce qu’ils réclamaient leur droit à l’éducation. Depuis 1991, les Chefs d’État et de gouvernement de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), aujourd’hui Union Africaine (UA), ont décidé de retenir cette journée pour célébrer cet engagement et ce courage de ces enfants qui ont réclamé leur droit.
Et donc l’atelier présent est consacré à cette célébration au cours de laquelle l’Afrique célèbre la 49ᵉ édition. Au Togo, tous les acteurs sont réunis pour les activités à mener dans ce sens, et l’activité phare retenue vise à asseoir les fondamentaux d’une démocratie des droits des enfants. », a-t-il fait savoir.

Par cet atelier, le Togo confirme son ancrage dans une dynamique régionale qui ambitionne de construire un avenir où chaque enfant pourra grandir, apprendre et s’épanouir dans un environnement protecteur et équitable.

Clôture à Lomé de la 3e Conférence ministérielle de l’APA : l’Afrique face aux défis d’un nouveau monde en mutation

Les rideaux sont tombés ce 2 juin 2025 à Lomé sur les travaux de la 3e Conférence ministérielle de l’Alliance Politique Africaine (APA).

Placée sous le thème « Place de l’Afrique dans un monde en mutation : enjeux d’un repositionnement stratégique et diplomatique », cette rencontre a permis aux dirigeants et experts africains de réfléchir à la position du continent sur l’échiquier international, dans un contexte de profonds bouleversements géopolitiques.

Une Afrique actrice de son destin

Les discussions ont mis en lumière la nécessité pour l’Afrique d’assurer sa propre sécurité à travers une autonomie stratégique renforcée en matière de défense et de sécurité. Face aux ingérences extérieures et à la menace d’extension des conflits venus d’Europe ou du Proche-Orient, les participants ont souligné l’urgence d’un repositionnement géopolitique basé sur les intérêts africains.

Deux axes stratégiques au cœur des échanges

Les travaux se sont articulés autour de deux sessions thématiques majeures.
La première portait sur l’autonomie stratégique du continent africain dans un monde instable. Les débats ont convergé vers un consensus : l’Afrique doit désormais prendre en main sa sécurité pour préserver sa souveraineté et sa stabilité interne.

La seconde thématique s’est focalisée sur les relations entre l’Afrique et les BRICS. Il s’agissait d’explorer les synergies possibles pour permettre à l’Afrique de peser davantage dans la gouvernance mondiale. Selon les experts, l’inclusion progressive de certains pays africains dans les BRICS ouvre de nouvelles perspectives d’alliance stratégique fondées sur des intérêts communs.

Un repositionnement nécessaire dans un monde en recomposition

Le ministre togolais des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’extérieur, le professeur Robert Dussey, a insisté sur l’impératif pour l’Afrique de ne pas rester en marge de l’histoire en marche. Citant Cheikh Anta Diop, il a appelé le continent à prendre conscience de sa responsabilité dans cette période charnière :

« L’Afrique et le monde bougent. Nous ne pouvons rester sans voix ni influence. Les mutations actuelles ne doivent pas nous échapper. »

Une convergence d’objectifs avec les BRICS

Avec ses 54 États membres à l’ONU et son immense richesse en ressources stratégiques, l’Afrique représente un levier majeur dans les rapports de force mondiaux. Les BRICS, dont le poids économique dépasse désormais celui du G7, partagent avec l’Afrique une ambition commune : remodeler les règles du jeu international, du commerce à la monnaie, en passant par la gouvernance mondiale.

L’APA, pour une Afrique maîtresse de son avenir

Dans cette dynamique, l’APA ambitionne de porter la voix d’une Afrique souveraine, forte et consciente de ses intérêts. L’Alliance entend promouvoir une vision panafricaine où le continent écrit désormais sa propre histoire, après avoir été marginalisé pendant des siècles.

Cette conférence marque ainsi une étape clé vers une Afrique stratégiquement positionnée, prête à jouer un rôle central dans le nouveau monde qui se dessine.

La semaine nationale des TPME officiellement lancée à Lomé

La deuxième édition de la Semaine nationale des Très Petites, Petites et Moyennes Entreprises (SN-TPME) a été solennellement lancée à Lomé, mardi, par Madame Mazamesso Assih, ministre en charge du développement à la base, de l’inclusion financière, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes.

Cette cérémonie inaugurale, marquée par la présence de dirigeants d’entreprise, d’un émissaire de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Togo (CCI-Togo) ainsi que de plusieurs partenaires institutionnels, entend poser les jalons d’une réflexion stratégique sur l’avenir des TPME. L’objectif affiché : examiner les leviers de croissance susceptibles d’accroître leur compétitivité tout en favorisant leur pérennité.

Organisée du 27 mai au 5 juin 2025, cette semaine thématique s’articule autour du sujet central : « Développement et compétitivité des TPME togolaises : Construire des solutions pour une croissance durable ». L’évènement s’annonce dense, rythmé par des ateliers de renforcement des capacités, des communications techniques ainsi que des tables rondes multisectorielles. Ces moments de concertation visent à générer des synergies concrètes entre les acteurs économiques et à catalyser un changement structurel au sein de l’écosystème entrepreneurial togolais.

Dès la cérémonie d’ouverture achevée, la caravane de la SN-TPME a entamé sa tournée régionale. Après Lomé, Tsévié accueillera les travaux les 29 et 30 mai pour la région maritime. Atakpamé prendra le relais pour les Plateaux les 1er et 2 juin. Les régions Centrale et de la Kara, conjointement avec celle des Savanes, organiseront leurs sessions respectives entre le 3 et le 5 juin à Sokodé et Kara. Ce maillage territorial vise à rapprocher les dispositifs d’accompagnement des réalités concrètes des acteurs économiques locaux, en tenant compte de la diversité des contextes.

Comme le souligne Vignon Aboki, coordonnateur principal de la SN-TPME, cette initiative est le fruit d’une démarche ascendante émanant directement des organisations professionnelles et des entreprises elles-mêmes, désireuses de se doter d’un cadre propice à l’échange et à la co-construction de solutions.

« L’édition 2024 nous a permis d’identifier un certain nombre de défis et de faire des recommandations qui ont été traduites dans le livre blanc de TPME… », a-t-il indiqué.

À travers cette approche, les parties prenantes aspirent à ancrer les discussions dans les besoins réels des entrepreneurs et à encourager une appropriation locale des leviers d’amélioration.

Dans son intervention, la ministre Mazamesso Assih a tenu à réaffirmer l’alignement de la SN-TPME sur les priorités gouvernementales en matière de développement inclusif. Elle a également insisté sur l’importance de la participation active des entrepreneurs aux différents panels, condition essentielle à l’émergence de réponses pertinentes et durables :

« C’est vrai qu’en tant que gouvernement nous pouvons faire des choses mais nous ne pouvons faire que ce qui correspond aux besoins que vous-mêmes vous identifiez et exprimez… », a-t-elle fait savoir.

La Semaine nationale des TPME s’impose désormais comme un rendez-vous stratégique incontournable pour le tissu entrepreneurial togolais. Elle symbolise une volonté collective d’asseoir un modèle économique résilient, fondé sur la collaboration, l’innovation et la territorialisation des réponses. En stimulant le dialogue entre l’État et les entrepreneurs, en renforçant les compétences et en encourageant une dynamique d’auto-prise en charge, cette initiative ouvre la voie à une croissance inclusive, durable et mieux ancrée dans les réalités locales.

L’association ELDORA apporte son soutien aux orphelins de l’ONG AVE à Sotouboua

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Dans le cadre de ses actions humanitaires en faveur des personnes vulnérables, L’Association d’aide humanitaire ELDORA a effectué une mission de solidarité ce samedi 24 mai 2025 à Sotouboua, une localité située à environ 300 km au nord de la capitale togolaise.


Les membres de l’association se sont rendus à Gnimda, pour apporter un soutien aux orphelins pris en charge par l’ONG AVE. Cette initiative qui s’inscrit dans la vision sociale d’ELDORA, qui mène depuis sa création des actions de proximité à l’endroit des enfants et femmes démunis ainsi que des personnes en situation de handicap, a été possible grâce à un don d’une généreuse famille.


« Être au contact des plus vulnérables fait partie de notre mission. Cette nouvelle action a été rendue possible grâce à l’appui des membres d’une famille qui commémoraient les vingt ans du décès de leur père. Nous remercions cette famille qui a compris le sens de la solidarité envers les orphelins et, par la même occasion, lançons un appel à d’autres bonnes volontés pour nous faire confiance et nous accompagner », a confié Solym P’KLA, président de l’association.


Les bénéficiaires ont exprimé leur joie et leur reconnaissance pour ce geste de générosité. De leur côté, les membres de l’ONG AVE ont salué ce partenariat solidaire et remercier les donateurs pour ce geste qui vient à point nommé répondre aux besoins de ces enfants.


Créer en 2018 par des jeunes volontaires, ELDORA s’est fixée pour objectif de contribuer à l’effort de l’Etat dans l’atteinte des objectifs de développement sociaux du Togo. Sa vision est d’assurer l’épanouissement social et économique de la population togolaise à travers l’intervention dans les domaines clés : Santé, éducation, accès à l’eau, et à l’assainissement.

Abidjan accueille la 2ᵉ Conférence mondiale des journalistes scientifiques francophones

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La Côte d’Ivoire accueillera du 9 au 14 juin 2025, la 2ᵉ Conférence mondiale des journalistes scientifiques francophones (CMJSF), une rencontre d’envergure internationale qui réunira une centaine de professionnels venus d’Afrique, d’Europe et d’Amérique du Nord.

Les travaux de cette conférence se tiendront à l’Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB) d’Abidjan, précisément au Laboratoire des Sciences de la Communication, des Arts et de la Culture (LSACAC), l’une des structures de l’Unité de Formation et de Recherche en Information, Communication et Arts (UFRICA), partenaire académique de l’événement.

Placée sous le thème « Une seule santé » (One Health), cette conférence, selon Kossi Balao, président du comité d’organisation, vise à accroître l’expertise des journalistes scientifiques francophones pour une couverture responsable des enjeux de santé humaine, animale et environnementale. “Nous entendons aussi lancer une plateforme de collaboration entre journalistes et chercheurs sur « Une seule santé ».

« Nous sommes heureux de voir la Côte d’Ivoire accueillir cette rencontre stratégique. Il s’agit d’un moment unique de formation, d’échanges et de renforcement des compétences pour les journalistes scientifiques francophones, dans un contexte où les crises sanitaires et environnementales sont de plus en plus interconnectées », a déclaré M. Mamadou Traoré, président de l’Association des journalistes scientifiques de Côte d’Ivoire dénommée Médias pour Science et le Développement (MSD).

Professeur André Banhouman KAMATE, Doyen de l’UFRICA, s’est réjoui de ce partenariat: «L’Université Félix Houphouët-Boigny, à travers l’UFRICA, est fière d’accueillir cet événement inédit. Nous mettrons à disposition nos infrastructures et nos expertises pour faire de cette conférence un succès académique et professionnel. Nos étudiants et enseignants y participeront pleinement. »

Au menu de cette conférence : tables rondes, panels d’experts, ateliers de formation, visites de terrain dans des centres de recherche ainsi qu’un concours pour primer les meilleurs articles sur la science.

Elle est organisée par le Réseau des Journalistes scientifiques d’Afrique francophone (RJSAF) en collaboration avec l’Association des journalistes scientifiques de la presse d’information (AJSPI) en France, l’Association Suisse du journalisme scientifique (ASJS) et l’Association des journalistes scientifiques de Côte d’Ivoire dénommée Médias pour Science et le Développement (MSD).

Le Salon International des Arts Cosmétiques s’installe à l’hôtel 2 février de Lomé

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L’hôtel 2 Février de Lomé accueille, du 3 au 5 juillet prochain, la première édition du Salon International des Arts Cosmétiques (SIARCOS).

Cet événement de beauté, officiellement annoncé cette semaine par la promotrice Christiane Amouzou, vise à valoriser la cosmétique naturelle africaine, promouvoir les métiers africains de la beauté et encourager la consommation locale.

« Le Salon International des Arts Cosmétiques (SIARCOS) est un événement initié au Togo pour mettre en valeur les métiers et les produits cosmétiques issus de l’industrie de la beauté. L’objectif est de fédérer les acteurs et actrices du secteur pour promouvoir la cosmétique et la beauté africaines, et inciter les Africaines et Africains à consommer local », a précisé Mme Christiane Amouzou.

Présenté comme une initiative afro-togolaise, protégée par la Marque Panafricaine de Beauté VMB, cet événement international réunira des exposants issus de divers métiers de la beauté, aussi bien togolais qu’étrangers.

« Les exposants attendus à cette première édition que nous souhaitons organiser chaque année sont composés de cosmétologues, esthéticien·nes, pharmacien·nes, tradithérapeutes, dermatologues, laboratoires de produits de beauté, industries de la beauté, instituts de beauté, SPAs, écoles de beauté, formateurs, formulateurs, enseignants-chercheurs, coiffeuses et coiffeurs, fabricants de produits cosmétiques et parfumeurs », indique Mme Christiane Amouzou.

Au programme : des débats, des expositions-ventes de produits, des rencontres B2B et B2C, ainsi que des remises de prix d’excellence et de distinctions honorifiques.

Des conférences-débats seront également organisées autour de thématiques telles que : « Le rôle de l’État, des institutions et du secteur privé dans la valorisation de la cosmétique africaine » ou encore « Pourquoi et comment investir dans la cosmétique africaine ? »

Le comité d’organisation, qui promet aux participants une visibilité nationale et internationale, annonce aussi le lancement officiel du Guide du Cosméticien lors de ce rendez-vous unique.

Pour toute inscription ou information complémentaire :
📞 (228) 22 20 47 88 / (228) 93 74 31 54

ACLEM dévoile son premier album “Enfin” : un hymne à l’espoir, à l’unité et à la persévérance

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L’artiste togolais ACLEM, de son vrai nom Fawiye Tcha-Aclesso a officiellement présenté son tout premier album, intitulé “Enfin”, une œuvre de sept titres mêlant musique traditionnelle et sonorités urbaines ce 16 mai 2025 à Lomé.

À travers cet opus, ACLEM aborde des thèmes universels et engagés tels que la paix, l’amour, l’union, les droits humains, l’espoir, la persévérance et le combat pour la vie. L’album se distingue par sa richesse musicale et sa diversité rythmique qui invitent naturellement à la danse. Parmi les morceaux figurent Intro, Woena, Notre histoire, Espoir, Bats-toi, C’est clair et Tchorofei.

Cet album reflète l’identité culturelle d’ACLEM, tout en s’inscrivant dans une dynamique contemporaine. Il y fusionne habilement les sonorités traditionnelles africaines et les influences urbaines, agrémentées de touches de rap authentique.

Woena

ACLEM, passionné de musique depuis son plus jeune âge, a évolué au sein de plusieurs groupes avant de se lancer en solo. Il a longtemps performé dans les cabarets et sur différentes scènes de Lomé, mettant sa carrière musicale en pause pour poursuivre ses études. Aujourd’hui, il revient déterminé à vivre pleinement de son art et à valoriser la culture togolaise à travers sa musique.

« C’est ma grande sœur, elle-même artiste, qui m’a inspiré à m’investir dans la musique. Ce que je propose, c’est une musique qui porte mon identité, qui célèbre l’Afrique, la tradition et l’authenticité », confie ACLEM. Il précise également que son album s’adresse à tous les amoureux de musique, en particulier à ceux qui ont grandi avec les sons des années 2000.

« “Enfin” retrace mon parcours, mes luttes et mes espoirs. Ce n’est que le début, car il reste encore beaucoup à faire pour que cet album atteigne une portée internationale et me permette de vivre pleinement de ma passion », ajoute-t-il.

Dans les prochains jours, ACLEM prévoit d’organiser des tournées de promotion et de sensibilisation dans les différentes régions du Togo. Il envisage également de s’inscrire au BUTODRA et de relancer l’album à travers une grande soirée de lancement.

Pour Nicolas Tcheou Nicolson, président continental de l’Union Africaine pour la culture et représentant de l’Union mondiale des arts et de la culture en Afrique, ACLEM est un artiste complet :
« Il incarne parfaitement le mariage entre tradition et modernité. Nous avons reconnu en lui un véritable talent, c’est pourquoi nous l’accompagnons dans sa carrière. Nous croyons fermement qu’il a le potentiel pour briller sur les grandes scènes africaines et internationales », a-t-il affirmé.

Avec “Enfin”, ACLEM signe un retour prometteur sur la scène musicale togolaise et aspire à faire rayonner la culture africaine au-delà des frontières.

Candidatures pour le Programme Adinkra: Un appel mondial aux leaders émergents d’Afrique et de sa Diaspora

Le programme Adinkra est fière d’annoncer l’ouverture officielle des candidatures pour sa première cohorte de 2026. Cette initiative de leadership novatrice invite 20 leaders noirs émergents, âgés de moins de 40 ans, issus de l’Afrique et de sa diaspora mondiale, à postuler pour une expérience transformative axée sur le leadership, la collaboration et l’impact.

Les candidatures sont ouvertes du 3 mai au 3 juillet 2025, via www.adinkrafellowship.com.

Conçue pour des personnes dotées d’une vision audacieuse et d’un engagement envers la transformation communautaire, Le Programme Adinkra relie continents et cultures pour former une nouvelle génération de leaders à l’esprit global

Le programme Adinkra Fellowship s’articule autour de deux expériences immersives d’une semaine, organisées dans des pays d’Afrique ou des pays abritant une présence significative de la diaspora africaine. Les Lauréats participeront à un programme de mentorat les mettant en relation avec des mentors à vie, à des rencontres avec des personnalités éminentes, à des visites de sites culturels marquants et d’organisations innovantes, ainsi qu’à des ateliers de développement de compétences. Par ailleurs, les Lauréats s’engageront dans des projets de groupe visant à relever des défis pressants auxquels sont confrontées les communautés noires à l’échelle mondiale. Le Programme Adinkra se conclura par une cérémonie de remise de prix festive, et la nouvelle cohorte de lauréat sera pérennisée grâce à un réseau d’alumni.

Les candidats doivent être ägés d’au plus 40 ans et démontrer un solide parcours en matière de leadership, d’engagement communautaire et un engagement clair envers un impact positif. Le Programme Adinkra est ouvert aux citoyens des 54 nations africaines ainsi qu’aux membres de la diaspora africaine mondiale. Les candidats éligibles peuvent provenir de domaines tels que les affaires, la société civile, le service public, la culture, la technologie et l’innovation. Dix lauréats seront sélectionnés en Afrique et dix autres de la diaspora.

C’est un appel aux visionnaires», a déclaré Richard Seshie, cofondateur du Adinkra Fellowship. « Le Programme Adinkra n’est pas seulement un programme, c’est un mouvement pour bâtir des ponts, stimuler l’innovation et amplifier le dialogue mondial et l’excellence noire. »

Un distingué jury, composé de journalistes et de dirigeants des médias, supervisera le processus de sélection. Des distinctions spéciales pour les réalisations professionnelles, le leadership noir exceptionnel et les mécènes mondiaux seront également célébrées, mettant en lumière ceux qui ouvrent la voie.

Pour postuler ou nominer un leader, visitez www.adinkrafellowship.com.

Fondé en 2023, l’Institut Adinkra Alliance se consacre à promouvoir le leadership, le développement et l’impact positif au sein de diverses communautés à travers le monde. A travers des initiatives qui défendent le développement, la justice environnementale et l’équité, l’Institut célèbre et soutient ceux qui laissent une empreinte durable.