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Journée mondiale de la Paix : le CINU-Togo engage les jeunes à être des acteurs de Paix à travers une activité de salubrité dans la commune Golfe 2

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Le monde entier a célébré ce 21 septembre 2023, la journée mondiale de la Paix avec pour theme: « Action en faveur de la paix : nos ambitions pour les Objectifs Mondiaux ». Pour marquer cette édition au Togo, le Centre d’information des Nations Unies (CINU- Togo) a organisé une activité de salubrité publique en collaboration avec les comités de développement de quartier (CDQ) des quartiers de tokoin Tame, Wuiti et Aviation dans la commune Golfe 2. 

Pour Mme Nadietou Zibilila, responsable du Centre d’information des Nations Unies, l’activité d’assainissement se situe dans le cadre de la journée internationale de la Paix qui a été célébrée dans le monde entier. Elle se déroule au niveau des symboles de notre pays qui est la Colombe de la Paix.

 « Nous sommes venus pour rendre les abords de la colombe de la Paix propre parce que la paix ce n’est pas seulement un mot, c’est des actions. Donc notre action entre dans la droite ligne du vivre-ensemble. Nous avons participé au balayage et au nettoyage. C’est une façon de faire une activité ensemble et une activité utile pour le quartier et pour tout le monde » a-t-elle précisé.

L’objectif est pour les organisateurs de mettre au propre tout au long du carrefour Colombe de la Paix à Lomé et de distribuer des flyers avec des messages de paix aux riverains et usagers de ce carrefour. Aussi susciter l’engagement des jeunes de ces quartiers à l’action pour un avenir plus vert, plus équitable, plus juste et plus sûr pour tous.

Au cours de l’activité, plusieurs jeunes venus de différents quartiers de la commune Golfe 2 ont mis au propre le Carrefour Colombe de la paix à Lomé. Ils ont sensibilisé les riverains et usagers.

L’activité qui a chuté au carrefour Colombe de la Paix avec distribution des messages de paix, a permis à ces jeunes participants d’inviter les autres jeunes à mener des actions pacifiques dans leur quartiers respectifs.

« L’activité s’inscrit dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de la Paix. Il s’agit de rappeler les fondamentaux pour la Paix et promouvoir la paix dans le monde parce que nous en avons besoin. Actuellement dans le monde il y a des crises un peu partout et les chefs d’État et les gouvernants sont actuellement aux Nations Unies pour réfléchir sur les moyens à mettre en œuvre pour protéger et de promouvoir la paix » à relevé d’Almeida Elom Amavi, président CDQ Tokoin Tame, dans la commune Golfe 2.

« J’ai accepté participer à cette activité, c’est pour apporter ma contribution à une activité sociale. Et étant jeune qui aime la Paix, le développement de mon quartier, de mon pays m’appelle à de pareil action. il faut répondre à ces activités pour participer à son développement » à lancé ATCHA DEDJI Soultane, un jeune du quartier. Il a par ailleurs lancé un appel à tous les jeunes du pays à participer aux activités de développement. Pour lui cet engagement commence par la propriété des quartiers à travers des actes citoyens.

Il faut dire que chaque année, la Journée internationale de la paix est célébrée dans le monde entier le 21 septembre. L’Assemblée générale des Nations Unies a déclaré cette journée consacrée au renforcement des idéaux de paix, en observant 24 heures de non-violence et de cessez-le-feu. Le thème de cette année 2023, Action en faveur de la paix : nos ambitions pour les Objectifs Mondiaux » est un appel à l’action qui reconnaît notre responsabilité individuelle et collective dans la promotion de la paix. La promotion de la paix contribue à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD), laquelle créera une culture de la paix pour tous.

Le Secrétaire général des Nations Unies António Guterres a déclaré que: « La paix est nécessaire aujourd’hui plus que jamais. La guerre et les conflits provoquent la dévastation, la pauvreté et la faim et chassent des dizaines de millions de personnes de leur foyer. Le chaos climatique est omniprésent. Et même les pays pacifiques sont en proie à des inégalités criantes et à une polarisation politique.»

C’est pourquoi, il est évident pour les organisateurs de marquer cette journée à travers une action en faveur de la paix et sensibiliser la jeunesse à s’engager pour les objectifs mondiaux.

Le thème de cette année rappelle que la paix n’est pas automatique. Ainsi, selon le secrétaire général de l’ONU, António Guterres « Pour faire advenir la paix, il faut agir pour faire progresser plus vite la réalisation des objectifs de développement durable en veillant à ne laisser personne de côté. Agir pour mettre fin à la guerre sur notre planète, naturellement généreuse. Agir pour défendre et protéger les droits humains et la dignité de chacun, particulièrement en cette année de célébration du soixante-quinzième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Agir en utilisant les outils de toujours que sont la diplomatie, le dialogue et la collaboration. autant de moyens de désamorcer les tensions et de faire cesser un conflit. Et agir pour les millions de personnes qui connaissent les affres de la guerre ».

Togo: les prix du ciment restent inchangés

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Par un communiqué rendu public ce 22 septembre 2023, Kayi Rose MIVEDOR-SAMBIANI, Ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale informe la population togolaise que les prix de vente du ciment au Togo n’ont connu aucun changement.

Il rappelle que les prix de vente plafonds par tonne aux consommateurs tels que fixés par le Communiqué du Ministre du commerce, de l’industrie et de la consommation locale du 27 octobre 2021, restent inchangés et se présentent comme suit: Ciment FORTIA: 80 000 FCFA, Ciment DIAMOND: 80 000 FCFA Ciment CIMTOGO: 81 000 FCFA Ciment CIMCO: 81 000 FCFA.

A cet effet, le Ministre exhorte tous les acteurs au strict respect de ces prix sur l’ensemble du territoire national.

Le Ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale tient à rassurer les consommateurs que les services techniques du Ministère poursuivent les contrôles sur toute l’étendue du territoire national, et les invite à dénoncer toutes les pratiques anormales de commerce au numéro vert 8585, opérationnel 24h/24, 7j/7.

La date du 4ème édition du « Mois du Consommer Local » connue

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Le ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation Locale, en collaboration avec la Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africain (UEMOA) organise du 1er au 31 octobre 2023, sur l’ensemble du territoire national, la quatrième édition du « Mois du Consommer Local » avec pour thème : « Quelles stratégies pour stimuler la consommation des biens et services locaux ? ».

Cette 4ème édition sera l’occasion pour les parties prenantes de faire l’état des lieux des éditions précédentes, d’étudier et de définir de nouvelles stratégies en vue de renforcer la compétitivité des entreprises togolaises sur les marchés pour une consommation locale plus dynamique, créatrice d’emplois décents pour les jeunes et les femmes conformément aux objectifs de la feuille de route gouvernementale 2020-2025.

Le 25 octobre 2019, les ministres en charge du Commerce des Etats membres de l’UEMOA avaient décidé d’adopter à compter de l’année 2020, le mois d’octobre comme « Mois du Consommer Local ».

L’objectif est d’accompagner les efforts de transformation des produits locaux dans l’espace communautaire, à travers la promotion du savoir-faire national.

Le gouvernement togolais, depuis 2020, à travers le ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation Locale, a toujours respecté la tradition.

Ainsi, pour cette quatrième édition, un panel de haut niveau sur le thème de l’année, des communications sur la qualité, la certification des produits et la contribution des laboratoires d’analyses à la compétitivité des produits et services, des expositions-ventes de produits « Made in Togo », des visites d’entreprises et des campagnes médiatiques sur les biens et services locaux sont entre autres activités inscrites à l’agenda.

Pour la ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation Locale, Mme. Kayi Rose Mivedor-Sambiani « Le gouvernement félicite les acteurs de la chaîne de production, de transformation et de distribution des produits locaux pour leur engagement à concrétiser dans les actes, la pratique de promotion de la consommation locale de notre pays ».
Elle poursuit en rappellant par ailleurs à toutes les couches socio-économiques et culturelles de notre pays de privilégier conformément à la Lettre circulaire N.002/2020/PM/CAB du 06 octobre 2020 de Madame le Premier Ministre, les biens et services locaux dans le cadre de leur approvisionnement afin de participer à un développement économique endogène, inclusif et dynamique, porteur d’une croissance forte, durable et gage d’une véritable culture de souveraineté économique.

78è assemblée générale des Nations Unies: Prof Robert Dussey dévoile la position du Togo face aux conflits…

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La 78è assemblée générale des Nations Unies s’est ouverte mardi à News York (USA). Le ministre des affaires étrangères a prononcé, au nom du président Faure Gnassingbé, un discours. Prof Robert Dussey a salué les efforts qui sont faits par Antonio Guterres pour redonner aux Nations Unies l’image d’une institution moderne. Il a appelé à investir plus dorénavant dans la paix que dans la guerre en Afrique et dénoncé les ingérences extérieures qui compliquent souvent la recherche de solutions aux crises africaines. Le chef de la diplomatie a également fait part des initiatives du Togo pour la consolidation de la paix en Afrique.

Robert Dussey se fait même porte-parole de la jeunesse à cette tribune. Il parle aussi de la position du Togo aux conflits armés, quels qu’ils soient.
Dans son discours devant le président de l’Assemblée générale, Dennis, du Secrétaire général des nations Unies, Antonio Guterres et des chefs d’Etat et de gouvernement de plusieurs pays, le ministre togolais a d’abord fait savoir que le monde est profondément malade et que l’Afrique va mal.

Pour Robert Dussey « l’Afrique est profondément malade et son état de pathologie nous interpelle à un niveau de responsabilité aussi élevé que les Nations Unies. Nos engagements sont-ils à la hauteur de l’ampleur des défis ? Voilà la question que nous ne pouvons pas perdre de vue si notre ambition aux Nations Unies est vraiment d’améliorer l’état du monde aux fins d’octroyer à nos peuples et à nos différents pays plus d’opportunités, de sûreté, de sécurité et d’assurance ».

Le chef de la diplomatie togolaise soutient que le continent africain fait face à une vulnérabilité multisectorielle. Il a évoqué la vulnérabilité due au faible niveau de développement, aux crises sanitaires de grande envergure, aux effets du changement climatique, à la perturbation des chaines d’approvisionnement alimentaires mondiales, à l’envahissement de l’espace cybernétique africain par des cybercriminels et la désinformation, à la récurrence des conflits armés et à l’actualité de la guerre et à la dissémination du terrorisme international sur le continent qui menace la paix et la stabilité internationales.

« Le terrorisme et l’instabilité en Afrique est un problème de sécurité internationale et ils doivent être traités comme tels par les Nations Unies. Notre région ouest-africaine où plusieurs États sont en transition dans un contexte sécuritaire volatile doit être soutenue dans un élan de solidarité active. Nous devons investir plus dans la paix que nous n’investissons dans la guerre », a-t-il laissé entendre.

Prof Robert Dussey a relevé que le Togo a toujours œuvré pour la paix à travers médiation qui favorise le dialogue, la négociation et l’entente entre les peuples et les gouvernements.

Il a cité l’implication du chef de l’Etat togolais dans la résolution de la crise entre les gouvernements de Côte d’Ivoire et du Mali au sujet de l’affaire des 49 soldats ivoiriens et dans la guerre au Soudan à travers un dialogue consultatif et de concertation entre les leaders politiques et militaires du Darfour en juillet dernier à Lomé.

Le ministre togolais des affaires étrangères a également parlé des initiatives prises par son pays pour le renforcement de la paix en Afrique de l’Ouest et au Sahel, marqués ces derniers temps par des dévolutions inconstitutionnelles du pouvoir avec l’instauration de régimes de transition.

A ce sujet, il a énuméré l’organisation de la 1ère édition de « Lomé Peace and Security Forum » les 21 et 22 octobre à Lomé sous le thème du « Renforcement des transitions vers la gouvernance démocratique en Afrique » et le 9e Congrès Panafricain prévu à Lomé en 2024 sur la question de la réforme de l’architecture multilatérale.

Le Togo, selon lui, a créé en mai dernier avec d’autres pays, l’Alliance politique africaine (APA) qui se veut un cadre de concertation, de dialogue politique et d’actions communes fondé sur les liens historiques de fraternité et les principes d’égalité souveraine des Etats, d’interdépendance et d’unité d’actions.

Au plan national, Prof Robert Dussey a indiqué que le gouvernement togolais œuvre à faire progresser l’agenda de développement à travers une ambitieuse Feuille de route 2020-2025.

« Le Togo a réalisé un ensemble de projets prioritaires aux retombées économiquement, socialement et structurellement épanouissantes pour nos populations », a-t-il déclaré.

Au sujet de la réforme du conseil de sécurité des Nations Unies, le chef de la diplomatie togolaise estime que l’Afrique ne peut plus rester en marge de l’instance à laquelle il revient d’assurer la paix et la sécurité internationales.

« Le Conseil de sécurité ne peut plus demeurer une simple affaire des vainqueurs et leurs alliés du deuxième conflit mondial. Rien ne peut plus justifier le maintien du statut quo. La structuration idéologique et institutionnelle du monde d’après-guerre est désormais obsolète. Nous sommes à une nouvelle ère des relations de l’Afrique et du Sud global avec le monde et l’Afrique n’entend plus dans la nouvelle dynamique restée dans l’ombre d’une quelconque grande puissance », a laissé entendre Robert Dussey tout en précisant les partenaires de l’Afrique doivent changer d’attitude et d’approche dans une Afrique qui a profondément changé.

« L’Afrique a besoin d’un partenariat respectueux de la stricte dignité de chacun. Nous voulons être vos partenaires et non vos sujets. Nous voulons servir nos peuples et non servir des intérêts étrangers. Cette nouvelle dynamique n’est dirigée contre personne. Elle est l’expression d’une Afrique nouvelle, d’une Afrique africaine, africanophone, celle qui se veut libre, souveraine, indépendante, maître d’elle-même », a-t-il conclu.

Togo :400 victimes de catastrophes naturelles assistées dans les Savanes

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Le ministère de l’action sociale a lancé la semaine écoulée, une campagne d’assistance à l’endroit des populations des Savanes, victimes de catastrophes naturelles. Au total, 400 personnes, recensées de mars à mai dans les sept préfectures de la région par les services techniques, sont concernées. 

Dans le détail, chaque bénéficiaire recevra un kit de vivres et de non-vivres. L’objectif immédiat, a expliqué le directeur régional de l’action sociale, Kombate Dametoti, est de renforcer la résilience des sinistrés et de leur permettre de se réinstaller dans des conditions acceptables, particulièrement dans le contexte actuel. 

En 2022, les actions du ministère ont permis de toucher plus de 800.000 personnes

La ministre Mila Aziable constate l’évolution des travaux d’extension du réseau électrique de Lomé

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Le Projet d’extension et de réhabilitation des réseaux électriques de Lomé (PEREL) se poursuit. Les travaux avancent et connaissent une bonne exécution. Veste ce qu’a constaté il y a quelques jours, la ministre déléguée en charge de l’énergie et des mines, Mila Aziable, lors d’une visite de terrain à Djagblé (banlieue nord de Lomé).

Concrètement, ces travaux consistent en l’extension de 1.800 km de réseaux électriques basse tension, pour raccorder un peu plus de 200.000 nouveaux ménages dans 17 communes dans le périmètre du Grand Lomé.

L’objectif est d’améliorer la qualité de l’énergie distribuée, surtout dans les zones péri-urbaines, et de réduire les “toiles d’araignée”, installations de lignes non déclarées. A ce stade, plus d’une centaine de postes de distribution publique sont déjà opérationnels.

Il est à préciser que le PEREL, exécuté par la CEET, bénéficie du soutien de partenaires techniques et financiers.

Le premier code de l’urbanisme et de la construction en étude à Lomé

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Le ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Réforme Foncière, à travers le Projet d’Infrastructures et de Développement Urbain (PIDU), a lancé ce jeudi 21 septembre 2023, un atelier de travail technique sur le sommaire du code de l’urbanisme et de la construction.

Cette rencontre qui a réuni presque tous les experts et acteurs du pays, a permis de recueillir les amendements et apports en prenant en compte les différents éléments du diagnostic validé dans le processus d’élaboration du code.

« Nous allons revisiter un peu le diagnostic qui avait été présenté il y a de cela deux mois à Kpalimé. Ce diagnostic avait ressorti les forces et les faiblesses du secteur de l’urbanisme et de la construction du fait que nous n’avions pas une loi soutenue qui accompagnait le secteur. Aujourd’hui, avec les enjeux qui étaient identifiés, notamment les enjeux climatiques, d’efficacité énergétiques et d’autres enjeux liés au foncier, aux matériaux de construction, tous ces enjeux on a réussi à les traduire aujourd’hui en chapitres, en sections. Nous allons nous plancher spécialement à la revue technique du sommaire qui est proposé. Le sommaire compte une disposition générale, ensuite nous allons regarder le livre sur l’urbanisme  et sur la construction. Nous voulons vraiment éviter d’avoir une loi qui fera objet de révision susceptible. Donc, nous avons voulu inviter les experts nationaux pour qu’on puisse regarder ensemble, le sommaire que le consultant a proposé », a signifié le secrétaire permanent du PIDU, M. Essozimna Tchassim.

Le document est véritable ossature du code de l’urbanisme et de la construction, le sommaire constitue la photographie du code et doit refléter la vision de faire du Togo un pays émergeant. C’est aussi une aubaine pour le lecteur, d’un corpus juridique qui véhicule les aspirations de tous en construction, en habitabilité et en urbanisme, il doit en rendre l’accès facile et simple.

Les membres du comité de lecture, composé d’experts nationaux à travers un travail technique vont revisité les textes pour avoir un consensus sur les différents titres et chapitres proposés, faire une analyse approfondie sur les sections en rapport avec les chapitres et titres ; avoir une assurance su la cohérence des titres, chapitres et sections en fonction des réalités du pays. A la fin, un accord sur le sommaire du code de l’urbanisme et de la construction sera proposé pour faire des amendements et contributions substantielles.

Le représentant du ministre d’Etat, ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Réforme Foncière, le directeur de cabinet, M. Komla Edoh, a, au cours des travaux, relevé que le Togo avance inexorablement vers le progrès, sous le leadership éclairé du Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, qui a inscrit ce premier code de l’urbanisme et de la construction de notre pays au rang de ses priorités, dans la feuille de route gouvernementale 2020-2025.

Il evoque également que la réalisation de ce code ne va pas résoudre comme une baguette magique, les problématiques urbaines auxquelles le Togo est confronté, mais il n’y a aucun doute qu’il s’agit là d’un outil puissant qui peut leur faire l’économie de multiples errements et d’aventures sans lendemain.

« Il s’agit d’une panoplie de mesures : le choix de documents de planification adaptés à chaque échelle d’intervention, de procédures opportunes, efficaces et exhaustives, la responsabilisation, à chaque étape, des acteurs les plus outillés, ainsi que la prévision des sanctions les plus adaptées à chaque infraction ; c’est à ce seul prix que les politiques urbaines pourraient accompagner la marche de notre pays vers l’émergence tant souhaité par le Président de la République, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé », a-t-il relevé.

Les transporteurs routiers togolais à l’école de la loi n°2022-023 du 27 décembre 2022 portant orientation des transports et ses textes d’application

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Le ministère des Transports Routiers, Aériens et Ferroviaires a organisé ce 21 septembre 2023, à Lomé, une rencontre d’échanges avec les acteurs de transports routiers sur la professionnalisation et la sécurité routière. L’événement qui sest tenu à Agora Senghor ce jeudi 20 septembre 2023 a pour objectif de sensibiliser les participants sur la loi n°2022-023 du 27 décembre 2022 portant orientation des transports et ses textes d’application.

Les conducteurs routiers constituent un des maillons les plus importants de la chaine logistique des transports routiers.

Malheureusement, l’absence de centre de formation adéquat, la non maitrise des règles de conduite rationnelle et de sécurité, l’analphabétisme de la majorité des conducteurs etc. sont quelques-uns des problèmes qui minent ce corps de métier et qui entravent la qualité des services de transports et la compétitivité ouvrant ainsi la voie à une concurrence des autres pays empêchant sa professionnalisation.

C’est pourquoi il est selon les initiateurs, important d’entreprendre des actions urgentes en vue de la professionnalisation des conducteurs routiers afin de rendre compétitif le sous-secteur de transport togolais et d’assurer un déplacement sécurisé des personnes et des biens sur less routes togolaises.

Pour ce faire, l’Etat togolais à travers le financement de la Banque mondiale (BM) sur le projet d’appui à la compétitivité des services logistiques pour le commerce (PACSLC), a bénéficié d’une assistance technique de l’Union internationale des routiers (IRU) pour produire les textes et les mécanismes de formation professionnels de conducteurs.

Ces textes produits concernent notamment la professionnalisation des conducteurs routiers, voté par l’assemblée nationale le 27 décembre 2022 prenant en compte tous les modes de transport.

En effet afin de vulgariser ce texte, il a été organisé ce 21 septembre 2023, une rencontre d’échanges avec les acteurs de transports routiers. La rencontre permet de porter à leur connaissance, les nouvelles dispositions prévues dans la loi d’orientation des transports et les décrets d’application ; et de les outiller pour sa professionnalisation.

A l’occasion deux communications ont été développées. Il s’agit notamment « Présentation sur les réformes du sous-secteur des transports routiers au Togo » et « Présentation sur la situation de la sécurité routière au Togo ».

En ouvrant les travaux, le ministre des Transports Routiers, Aériens et Ferroviaires, M. Affoh Atcha-Dédji, a fait savoir que le diagnostic du sous-secteur du transport routier réalisé en 2017, a révélé plusieurs carences, notamment le cadre légal et réglementaire inadapté, la non professionnalisation des opérateurs du transport routier, l’atomisation de l’offre de transport, la vétusté du parc automobile, l’insécurité routière, l’absence d’un mécanisme efficace de gestion du fret, l’inexistence de statistiques fiables sur le sous-secteur, le non-respect de la réglementation en vigueur par les acteurs, l’absence d’un cadre et d’opportunités pour le renforcement des capacités des transporteurs et des conducteurs, la persistance des pratiques anormales sur les corridors.

« Une étude sur l’industrie du transport routier, réalisée en novembre 2016 a révélé que la moyenne d’âge du parc automobile gros porteur est de 17 ans. Plus de 80% de ces véhicules ont plus de 10 ans d’âge et plus de 60%, plus de 20 ans. Cette situation fait appel à des pratiques anormales notamment la transformation anarchique des camions et la surcharge avec pour conséquences l’augmentation des cas d’accidents sur les routes, les pertes de vies humaines et la destruction du patrimoine routier, la dégradation précoce des infrastructures routières etc », a-t-il relevé.

Le ministre Atcha-Dédji, a ajouté que la mise en place d’un hub logistique nécessite un système de transport capable d’offrir des services de transport routier de marchandises et de personnes, fiables, sûrs, durables et au meilleur prix.

« Ainsi, le Gouvernement dans le but de réaliser sa vision stratégique, a opté depuis quelques années pour la formalisation et la professionnalisation du sous-secteur du transport routier par l’organisation de tous les acteurs de transport routiers (conducteurs et transporteurs) en faitière ; la construction d’un centre de formation aux métiers des transports routiers à la Direction des transports routiers et ferroviaires (DTRF) ; l’élaboration et l’adoption en conseil des Ministres le 24 décembre 2020, de la Politique nationale de la sécurité routière (PNSR) 2022-2035 ; l’élaboration du plan d’actions de mise en œuvre de la politique nationale de sécurité routière (PA-PNSR 2022-2026) en septembre-octobre 2021 ; l’adoption du décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement de l’Office National de la Sécurité Routière (ONSR) en conseil des ministres le 25 mars 2022 ; le vote de la nouvelle loi d’orientation des transports le 22 décembre 2022 par l’Assemblée Nationale qui  remplace celle en vigueur depuis 1998 ; la signature du décret fixant les conditions d’accès et d’exercice de la profession de conducteur routier et celui fixant les conditions d’accès à la profession de transporteur, d’intermédiaire ou d’auxiliaire de transport routier et d’exercice des activités de transport routier respectivement le 22 février 2023 et le 09 juin 2023 par le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé etc », a-t-il fait savoir.

Il est à noter que cette rencontre a connu la présence du ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, M. Calixte Batossie Madjoulba et celui des Travaux Publics, Mme Zouréhatou Tcha-Kondo épouse Kassah-Traoré.

L’Oapec et ses partenaires de l’université universiapolis d’Agadir dévoilent leurs ambitions pour la professionnalisation des études à l’international 

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L’Organisation Africaine pour l’éducation et la culture (oapec) qui œuvre dans l’excellence académique, et qui offre de bourses aux étudiants afin d’appuyer les pouvoirs publics était en conférence de presse ce jeudi 21 septembre 2023 pour présenter aux étudiants bénéficiaires de leurs bourses de l’excellence la délégation des universités Marocaines partenaires de Oapec, préparer les voyages des nouveaux boursiers Oapec.

Pour le président du conseil d’administration de l’Oapec, les jeunes chaque année sortent de nos différents examens nationaux au baccalauréat, alors nous avons réfléchi à pouvoir les soutenir, vu aussi que les parents n’ont pas de très grand moyen pour des universités étrangères. Cette conférence de presse est animée pour expliquer aux élèves et les parents les expériences professionnelles, la recherche de l’excellence professionnelle à l’international. Nous avons voulut encouragé nos étudiants, nos jeunes qui sortent aujourd’hui de differentes formations au niveau du lycée à aussi  expérimenter l’expérience professionnelle à l’international ».

Pour les responsables de l’Oapec, le choix de l’Université d’Agadir, universiapolis à cause des atouts dont elle dispose notamment en matiere de son cadre, sa formation et les offres de formations dont elle dispose. Elle a une offre qualitative, dispose des infrastructures nécessaires pour l’évolution, la bonne marche dun étudiant qui veut s’intégrer socio-professionnellement, a expliqué Tete Yao Seyram. 

Les étudiants sélectionnés pour bénéficier des bourses d’études à cette université sont des étudiants qui ont reçu au baccalauréat la mention excellente ou de très bonne mention.

Au niveau de l’universiapolis, c’est la fierté de faire compter parmi leur étudiants ceux du Togo.

« Nous sommes ravis detre à Lomé pour une nouvelle promotion de boursier mais également aussi des étudiants particulier qui se prennent en charge. Nous avons à l’université 5 établissements, organisé en pôle notamment pôle management, ingénierie, santé. L’université dispose plus de 80 diplômes qui s’organisent autour de trois grades différents dont le grade licence, le grade Master, grade ingénieur d’état et le grade docteur » à expliqué Dr Ilias Majdouline, vice président Affaires Académiques et Recherches, Directeur de l’Ecole Polytechnique d’Agadir.

Il mentionne par ailleurs que sur la spécificité en management, l’université dispose de deux parcours en cycle de licence avec un parcours anglophone et un parcours francophone et en cycle Master une quinzaine de spécialités à suivre entre la finance, la logistique, le marketing, la communication…. au niveau de pôle ingénierie il y a 17 options de spécialisation qui s’organisent autour de 8 programmes principaux de l’ingénierie informatique, de l’ingénierie mécanique, de l’ingénierie électronique, de l’ingénierie civile, de l’ingénierie agroalimentaire, de l’ingénierie biomédicale. Chacune de ces filières sont divisées en plusieurs options de spécialisation et la même chose pour le pôle santé dont des licences en rééducation fonctionnelle mais également des masters et la même chose en hôtellerie et droit public et privé. Tous ces programmes constituent aujourd’hui plus de 80 diplômes reconnus par l’État Marocain et qui donne accès à des programmes de mobilité internationale partout dans le monde.

Étant une université privée, l’université accueille des étudiants qui financent par leur propre moyen leur scolarité et accueille également des étudiants boursiers.

La première vague des étudiants bénéficiaires de ces bourses partira dans la semaine prochaine.

22e Congrès de l’Association Africaine de l’Eau et de l’Assainissement se tiendra 18 au 22 février 2024 en Guinée 

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 Du 18 au 22 février 2024 s’ouvre à Conakry en Guinée le 22e Congrès de l’Association Africaine de l’Eau et de l’Assainissement (AAEA), sur le thème : « Soutenir le développement humain en Afrique à travers les investissements dans le secteur de l’Eau et de l’Assainissement ».

Cette rencontre, qui réunit l’ensemble des membres de l’AAEA, ainsi que des organismes internationaux, des experts, des décideurs politiques et des partenaires en développement, est une occasion d’évaluer le développement pour le secteur de l’eau, de l’assainissement et de l’environnement de se réunir pour réfléchir au secteur.

Ce 22e Congrès de l’Association Africaine de l’Eau et de l’Assainissement (AAEA) a pour objectif de recueillir des propositions des participants et de définir de nouveaux objectifs.

Plus de 3000 participants sont attendus à ce rendez-vous qui intervient dans un contexte de mobilisation internationale autour des Objectifs de développement durable, après la période de confinement due à la pandémie de la Covid-19 et d’autres situations de confinement dans le monde.

Pour enrichir l’agenda scientifique et technique de ce congrès, plusieurs conférences liées au thème choisi sont prévues.

« Nous invitons toute la communauté scientifique, les professionnels du secteur de l’eau et de l’assainissement, ainsi que tous les acteurs engagés dans le combat pour un accès universel à l’eau et à l’assainissement, à proposer une communication à présenter lors du 22e congrès de l’Association Africaine de l’Eau et de l’Assainissement (AAEA) à Conakry. Les communications devront aborder des problématiques liées au thème général et aux sous-thèmes du congrès, en se distinguant par leur pertinence et leur intérêt », a annoncé le comité d’organisation.

Un organe de sélection, précise le comité, examinera les communications reçues en se basant sur une grille d’évaluation prenant en compte la ‘clarté’, la ‘pertinence’ et l’’originalité’ des approches proposées.

Les auteurs dont les résumés seront retenus recevront une notification afin de soumettre une communication plus détaillée au plus tard le 30 octobre 2023.

Les langues officielles pour les communications sont l’anglais et le français. Les communications seront publiées dans les actes du congrès et sur le site internet de l’AAEA.

Les personnes intéressées sont invitées à envoyer un résumé d’environ 1000 mots de leur communication, comprenant leur nom, prénom, situation professionnelle, adresse, et le titre de leur communication, via le lien suivant : https://abstractconakry2024.afwasa.org/ au plus tard le samedi 30 septembre 2023.

Il est préciser que l’Association Africaine de l’Eau et de l’Assainissement (AAEA), créée en 1980, est une organisation professionnelle d’établissements, d’entreprises et d’opérateurs exerçant dans le secteur de l’eau, de l’assainissement et de l’environnement en Afrique.

Le réseau comporte, désormais, plus de 200 sociétés membres actifs de 45 pays africains, de plus de 150 membres affiliés composés d’individus ou groupe d’individus de tous les continents, exerçant dans l’industrie, la technologie, l’éducation et la consultance dans le secteur de l’eau, de l’assainissement et de l’environnement.