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Rentrée scolaire 2025-2026 : plus de 100 000 filles dotées de kits scolaires grâce au projet SWEDD+ Togo

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La campagne nationale de distribution de kits scolaires aux filles du primaire, du collège et du lycée publics a officiellement été lancée ce mardi à Djémegni, dans la commune Haho 2.

La cérémonie s’est tenue ce 9 septembre 2025, sous la présidence de Dr Sandra Ablamba Johnson, ministre, Secrétaire général de la Présidence du Conseil et Gouverneur de la Banque mondiale pour le Togo, représentant le président du conseil Faure Essozimna Gnassingbé.

Étaient également présents à cette occasion plusieurs personnalités, parmi lesquelles l’ancien Premier ministre Komi Sélom Klassou, le ministre des Enseignements primaire et secondaire Komla Dodzi Kokoroko, la ministre de l’Action sociale et de la Promotion de la femme Kossiwa Zinsou-Klassou, ainsi que des représentants de la Banque mondiale et de l’UNFPA.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Projet d’Autonomisation des Femmes et du Dividende Démographique plus (SWEDD+ Togo), financé par la Banque mondiale et appuyé techniquement par l’UNFPA. Elle vise à accompagner plus d’un million de filles et de femmes togolaises, en mettant l’accent sur leur autonomisation économique et le maintien des jeunes filles dans le système éducatif.

Pour la rentrée 2025-2026, plus de 100 000 kits scolaires seront distribués dans environ 800 localités du pays. Une action qui traduit la volonté du gouvernement de garantir l’éducation pour tous, en particulier celle des filles, afin de les préparer à devenir des leaders de demain et de contribuer à un développement inclusif et durable.

Le ministre Komla Dodzi Kokoroko a salué cette initiative, rappelant qu’elle complète les nombreuses réformes engagées par le gouvernement dans le secteur éducatif, telles que la gratuité des frais de scolarité et d’examen dans le public, le programme des cantines scolaires, l’assurance maladie pour les élèves (School-AMU), la création d’écoles normales pour la formation des enseignants, ainsi que la construction et la réhabilitation d’infrastructures scolaires.

De leur côté, la Directrice de la Banque mondiale pour le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Togo, Marie-Chantal Uwanyiligira, ainsi que la représentante résidente de l’UNFPA, Élise Kankam, ont salué les efforts du Togo pour améliorer la scolarisation des jeunes filles et ont réaffirmé l’engagement de leurs institutions à accompagner durablement le pays.

Dans son allocution, Dr Sandra Ablamba Johnson a souligné que cette action traduit la détermination du gouvernement à réduire les inégalités d’accès à l’éducation et à promouvoir l’équité, notamment en faveur des filles et des enfants en situation de handicap. Elle a également rendu hommage au Président du Conseil pour sa vision d’une éducation inclusive et de qualité, moteur du développement durable du pays.

Approuvé en septembre 2023 pour un montant global de 62,5 millions de dollars US (environ 37,5 milliards FCFA), le projet SWEDD+ Togo ambitionne de renforcer l’accès des filles et des femmes à l’éducation, aux opportunités économiques et aux services de santé reproductive, tout en consolidant les capacités institutionnelles du pays en matière d’égalité de genre.

L’Afrik De Demain : 20 jeunes leaders africains sélectionnés pour l’édition 2025

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La cinquième édition du programme L’Afrik De Demain promet d’être riche en inspiration et en innovations.

Les noms des 20 lauréats de l’édition 2025 viennent d’être dévoilés, marquant le coup d’envoi d’une nouvelle aventure pour ces jeunes leaders du continent.

En tête du classement figure la Côte d’Ivoire, avec 4 entrepreneurs retenus, suivie du Togo, représenté par 3 lauréats. Le Bénin, le Sénégal, le Cameroun, la Guinée et la République Démocratique du Congo comptent chacun 2 sélectionnés. Enfin, le Burkina Faso, le Congo-Brazzaville et Madagascar ferment la marche avec un lauréat chacun.

Ces 20 jeunes, issus de 10 pays différents, incarnent l’énergie, la créativité et la volonté de la jeunesse africaine à bâtir des solutions innovantes et durables pour transformer l’avenir du continent.

MUSIK’A & HALOU : un concert géant avec la participation de 13 000 spectateurs à la Foire Adjafi

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Le site de la Foire Adjafi s’est transformé en une véritable arène musicale grâce au concert conjoint de MUSIK’A et HALOU ce 31 août 2025. Né du jumelage entre la 4ᵉ édition de MUSIK’A – Salon de la musique afro et la 3ᵉ édition de HALOU – Festival des musiques de femmes, l’événement a rassemblé près de 13 000 spectateurs, un record qui en fait le plus grand rendez-vous musical du Togo en 2025.

Le public a été transporté par un plateau artistique exceptionnel où se sont succédé des figures confirmées et des talents émergents. Sethlo, Lokesha, Manu Koraman, Varyna, Adji Télépathe et Sitara Klody, rejoints par cinq jeunes espoirs musicaux, ont livré des performances marquées par la créativité, l’énergie et la richesse des sonorités afro.

L’un des instants les plus marquants fut l’apparition de TCHEDRE Reine alias Ralycia, étoile montante de la musique togolaise et directrice du festival HALOU. Sa montée sur scène a déclenché une ovation unanime, confirmant sa place d’icône et la ferveur du public à son égard.

Au-delà du spectacle, ce concert symbolise la force de l’union entre MUSIK’A et HALOU, prouvant que la mutualisation des talents et des énergies peut donner naissance à des expériences artistiques inoubliables. Plus qu’un simple concert, il s’agissait d’une célébration de la diversité musicale, de la créativité féminine et de l’identité afro contemporaine.

Avec ses 13 000 participants, cette soirée entre déjà dans l’histoire culturelle du Togo et confirme la vocation du pays à s’affirmer comme un véritable carrefour musical en Afrique de l’Ouest.

MUSIK’A et HALOU 2025 : une alliance réussie au service de la musique togolaise

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À l’occasion de la 13ᵉ édition de la Foire Adjafi, deux rendez-vous majeurs de la scène musicale togolaise ont uni leurs forces : la 4ᵉ édition de MUSIK’A, le Salon de la musique afro (23 au 31 août 2025) et la 3ᵉ édition de HALOU, Festival des musiques de femmes (20 au 31 août 2025).


Ce partenariat inédit a donné lieu à un succès éclatant, marquant une étape décisive dans la construction d’un écosystème musical plus uni, innovant et ambitieux, et offrant au Togo une saison culturelle d’une ampleur inédite.

Le jumelage s’est illustré par l’organisation commune de cinq masterclass, véritables laboratoires de formation et d’échanges. Plus de 260 jeunes talents et professionnels y ont pris part autour de thématiques essentielles : l’entrepreneuriat culturel, la gestion de la scène, le marketing musical, les droits d’auteur et l’écosystème musical au Togo.

Ces sessions ont été animées par des figures de référence telles que TAMANDJA Akim Toutou, expert en industrie culturelle et créative, Raouf Tchakondo, chorégraphe et pédagogue reconnu, Maxime Minasseh, président du conseil d’administration du RTPE, Kaporal Wisdom, représentant des artistes au BUTODRA, et Ralycia, chanteuse et directrice du festival HALOU.

Deux grandes conférences sont venues enrichir la programmation : la présentation du projet “Africa-Europe Partnerships for Culture”, soutenu par l’Union européenne et exposé par Nicolas-Étienne Sohou N’Gani, coordinateur du projet pour le Togo et le Bénin, ainsi que la découverte de PAYZY, solution de paiement innovante dédiée aux produits culturels, développée par Africodelab et présentée par Edem Akadé.

Ces initiatives ont permis d’ouvrir le secteur musical togolais à des enjeux majeurs tels que la coopération internationale et la transformation numérique.

Point d’orgue de ce jumelage, un grand concert organisé le 31 août sur l’aire de sport du lycée d’Agoè a rassemblé plus de 13 000 spectateurs. Les deux concerts initialement prévus par chaque festival ont été fusionnés en un seul événement, offrant un plateau artistique d’exception avec Sethlo, Lokesha, Manu Koraman, Varyna, Adji Télépathe et Sitara Klody.

En réussissant cette synergie, MUSIK’A et HALOU démontrent que l’union des forces est non seulement possible, mais aussi porteuse de résultats concrets. Cette collaboration a permis d’optimiser les ressources, d’amplifier la visibilité des artistes et de proposer au public une expérience artistique et professionnelle de haut niveau.

Les organisateurs ont déjà annoncé leur volonté de renouveler ecette initiative pour les prochaines éditions, faisant de ce partenariat un modèle inspirant de coopération culturelle en Afrique de l’Ouest.

Un Livre Blanc pour poser les bases d’un développement agricole conciliant équité sociale et durabilité environnementale

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Les experts et personnes ressources des organisations de la société civile et structures publiques, à l’initiative de l’ONG Jeunes Volontaires pour l’Environnement JVE, ont validé vendredi dernier à Lomé au cours d’un atelier technique, un document stratégique.

Dénommé « Livre Blanc togolais sur la Transition Juste », ce document représente une étape stratégique pour concilier développement agricole, équité sociale et durabilité environnementale.
Son élaboration, est partie du constat le Togo dépend de l’extérieur pour la satisfaction de ses besoins alimentaires notamment les protéines animales dont 40% sont importés, pour une dépense annuelle estimée à 50 milliards de FCFA selon les récentes statistiques officielles. Cette dépendance aux importations fragilise la souveraineté alimentaire et expose le pays aux fluctuations des marchés internationaux.


L’atelier à l’issue duquel, ce document a été validé a permis d’intégrer les connaissances, les préoccupations et les propositions des participants pour renforcer sa pertinence, sa légitimité et son applicabilité.


De fait, il s’agissait aussi de favoriser une appropriation collective en renforçant l’engagement et la capacité d’action des OSC dans sa mise en œuvre des recommandations du livre blanc dans leurs actions.


« L’objectif de cet atelier c’est de pouvoir associer les différentes couches de nos populations, notamment les organisations de la société civile, les autorités locales, les ministères pour faire des recommandations par rapport au document. Ledit document a été élaboré à travers une étude qui a été faite au Togo pour toucher du doigt l’impact de la production animale industrielle sur la population. Il contient les questions de l’agroécologie, la question liée à la consommation de la viande au niveau de la population, étant donné que le Togo malgré ses importations a du mal à satisfaire les besoins de ses populations, il est de notre devoir de soutenir les petits producteurs », a déclaré Charles Fomedi, environnementaliste, chargé des questions du changement climatique à l’ONG JVE.


Ce document stratégique propose également à l’ensemble des acteurs du développement une nouvelle approche visant à sortir progressivement du modèle industriel de production animale, développé pour répondre aux besoins d’une population en constante augmentation, mais dont les effets destructeurs sont perceptibles et démontrés par de nombreuses études.


« Ce livre blanc n’est pas un document de plus. Face aux défis que fait émerger le modèle industriel notamment la déforestation, la hausse des émissions de gaz à effet de serre, la perte de la biodiversité, la pollution des sols et des eaux ainsi que la précarisation des petits producteurs, le livre blanc propose une transition vers des systèmes alimentaires centrés sur l’agroécologie, l’équité sociale, la justice gouvernementale et l’innovation. Mais sa pertinence dépendra avant tout de votre regard, de vos recommandations mais aussi de la validation de son contenu », a précisé aux participants Aluora A.Luttah, directrice des programmes à l’ONG JVE à l’ouverture de l’atelier.
Le livre blanc, avec sa validation, constitue un outil réellement porteur de changement. C’est du moins l’attente des acteurs

Exposition Universelle 2025 au Japon: Le Togo en mode opération de charme à Osaka

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Dans le cadre de sa participation à l’exposition universelle 2025 à Osaka au Japon, le Togo a tenu mardi 19 août une journée économique avec plusieurs activités au menu.

Cette journée sous la houlette de la chambre du commerce et d’industrie du Togo (CCIT) a été présidée par la Ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale, Rose Kayi MIVEDOR-SAMBIANI.


La journée a rassemblé environ 150 participants issus de divers milieux économiques dans les locaux de la chambre de commerce et d ‘industrie d’Osaka. Elle a été marquée par une présentation « Invest in Togo » de l’équipe de l’agence de promotion des investissements et de la zone franche (API-ZF), suivi d’ un panel qui a mis en avant le dynamisme du secteur privé togolais, les réformes structurelles engagées ces dernières années et surtout les atouts du climat des affaires togolais, reconnu comme l’un des plus attractifs d’Afrique de l’Ouest.

L’objectif est d’inviter les investisseurs et visiteurs présents à ce rendez-vous planétaire à venir investir au Togo. La Ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale, Rose Kayi MIVEDOR-SAMBIANI, a au cours de cette rencontre, réaffirmé la volonté du gouvernement togolais de faire du secteur privé le moteur d’une croissance inclusive.


La Journée économique du Togo s’est ainsi positionnée comme un temps fort de promotion et de diplomatie économique, mais aussi d’échanges entre les entrepreneurs togolais, japonais et internationaux, en vue de nouer des partenariats solides et durables dans des secteurs porteurs. Ceci s’est concrétisé par la signature d’un protocole d’accord entre la CCI-Osaka et la CCI-Togo, marquant une nouvelle étape de coopération économique entre le Togo et le Japon. Cet accord vise à stimuler les échanges commerciaux, faciliter les transferts de technologies et accompagner les PME des deux pays dans leur développement à l’international.

La journée s’est achevée par un cocktail, dans une ambiance conviviale, symbole des liens d’amitié et de coopération que le Togo entend renforcer avec ses partenaires internationaux.

Agathe Koumealo Telou reconduite à la présidence de l’AFIT pour un second mandat de trois ans

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L’Association des Fonctionnaires Internationaux Togolais (AFIT) a tenu, ce samedi 16 août 2025, son Assemblée générale annuelle placée sous le thème : « Renforcer l’impact des Togolais dans la fonction publique internationale ».

Cette assemblée générale a permis aux membres de dresser le bilan des activités menées depuis la création de l’organisation en 2020 et de renouveler ses instances dirigeantes.

Au terme des travaux, une nouvelle équipe de sept membres a été élue. Mme Agathe Koumealo Telou, fonctionnaire des Nations Unies en poste à Dakar, a été réélue présidente de l’association pour un mandat de trois ans.

Elle a salué la confiance renouvelée des adhérents et affirmé que cette reconduction traduit la volonté des membres de poursuivre la dynamique enclenchée.

« Ce nouveau mandat nous permettra d’amplifier nos actions, à travers des projets concrets au Togo et de renforcer la solidarité entre les fonctionnaires internationaux togolais. Nous voulons doubler notre effectif, en passant de 200 à près de 400 membres, grâce à un travail étroit avec les autorités nationales et nos partenaires institutionnels », a-t-elle déclaré.

La présidente a également insisté sur l’importance de nouer des partenariats avec le monde académique afin de susciter l’intérêt des étudiants et jeunes cadres pour les carrières internationales.

Mme Telou a rappelé que des réalisations marquantes ont été faites, notamment la construction d’un bâtiment scolaire de trois classes équipé d’une bibliothèque, d’un bureau dans la préfecture de Tône, ainsi que l’instauration d’un dialogue intergénérationnel avec la jeunesse togolaise.

L’association, qui a déjà signé plusieurs conventions avec des institutions comme le ministère des Affaires étrangères, l’ANPE, l’ANVT et le Conseil national de la jeunesse, entend poursuivre ses efforts pour mieux accompagner les candidats togolais aux concours internationaux.

Engagées et déterminée, Mme Telou et son équipe se donnent pour ambition pour cette nouveau mandat de consolider les acquis et de donner un nouvel élan à l’action de l’association.

Créée en août 2020, l’AFIT se donne pour mission de promouvoir la fraternité, la solidarité entre fonctionnaires internationaux togolais, de soutenir les talents nationaux et de renforcer la visibilité du Togo au sein des organisations internationales. L’association est enregistrée au ministère de l’administration territorial et a un siège Lomé.

Togo : Anié célèbre la 52 édition de la fête Odon-Itsu, symbole d’unité et de traditions

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Le samedi 9 août, la préfecture d’Anié a accueilli l’apothéose de la 52 édition de la fête traditionnelle Odon-Itsu, deuxième étape d’un cycle de célébrations tournantes entre les préfectures d’Est-Mono, d’Anié et d’Ogou, au cœur du Grand Ogou.

Fête des prémices d’ignames, Odon-Itsu est profondément enracinée dans la culture locale. Elle exprime à la fois la reconnaissance des populations envers les divinités pour la paix et la fertilité de la terre, et incarne un moment de partage, de pardon, de réconciliation et de cohésion sociale.

La cérémonie, ponctuée de rituels, chants, danses et dégustations des nouvelles ignames, s’est déroulée en présence du ministre d’État, Gal Yark Damehame, représentant le Président du Conseil, de plusieurs membres du gouvernement dont Mme Yawa Kouigan, de diplomates et d’autorités administratives, militaires, religieuses et locales.

Placée sous le thème « Odon-Itsu, socle de cohésion sociale, de l’unité et du développement harmonieux du Grand Ogou », la fête a attiré un public venu de toute la région et de la diaspora, contribuant à dynamiser l’économie locale et à renforcer les liens communautaires.

Au-delà de son aspect festif, Odon-Itsu marque l’ouverture officielle de la consommation des nouvelles récoltes et valorise le patrimoine artistique, culturel et culinaire de la région. C’est également un cadre de réflexion sur les défis du développement et la mise en œuvre de projets innovants, notamment en faveur de la jeunesse.

Cette édition a offert un spectacle haut en couleurs, avec les danses de masques liés à la culture vaudou, la danse guerrière des femmes, la célèbre danse des échassiers Tchébé, ainsi que d’autres prestations folkloriques telles que Guêledè, Agbadja, Kpokpo, Djikpo et Akoto.

Dans son intervention, le Gal Yark Damehame a rappelé l’importance de cette fête pour l’intégration et l’inclusion des populations de cette zone agricole stratégique. Il a exhorté les Togolais à rester unis face aux menaces terroristes et a mis en lumière les réalisations du Président du Conseil dans la région : électrification de sept cantons, construction de ponts, réhabilitation d’écoles, amélioration de l’accès à l’eau potable et développement d’infrastructures de santé.

Sur le plan historique, Odon-Itsu trouve ses origines dans la migration des peuples Ifè, Hodou, Fon et Adja. Confrontés jadis à la famine, leurs ancêtres consommaient des ignames sauvages parfois toxiques, avant de découvrir la variété salvatrice appelée larboko, signifiant « reproduction et rendement avec aisance ». Depuis, les premières récoltes sont offertes aux ancêtres et aux divinités avant toute consommation.

Le président du comité d’organisation, M. Fongbemi Fontchè, a salué le soutien du Président du Conseil à la culture locale et invité les populations à préserver la paix. Les jours précédant l’apothéose, plusieurs activités ont été organisées : opérations de reboisement, conférences-débats, actions de salubrité et offices religieux.

Togo : Tsévié célèbre la 53 fête traditionnelle Ayiza dans un esprit d’unité et de développement

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Le stade Docteur Kaolo de Tsévié a été, le samedi 9 août 2025, le théâtre de l’apothéose de la 53 édition de la fête traditionnelle Ayiza.

Ce rendez-vous majeur, qui rassemble depuis plus d’un demi-siècle les fils et filles de la préfecture de Zio, est à la fois un moment de communion et une vitrine de la richesse culturelle locale.

Placée cette année sous le thème « Tous ensemble pour un Zio plus uni, résilient et prospère », la célébration a été présidée par le Président de l’Assemblée nationale, Sevon-Tépé Kodjo Adédzé, natif de la région et représentant le Président du Conseil. De nombreuses personnalités étaient présentes, parmi lesquelles les anciens Premiers ministres Victoire Tomégah-Dogbé et Komi Selom Klassou, la Présidente du Parlement de la CEDEAO, Hadja Memounatou Ibrahima, ainsi que plusieurs invités de marque.

Dans une ambiance festive et populaire, le stade a résonné de chants, de danses et d’ovations, témoignant de l’attachement profond des habitants à leurs traditions. Symbole d’unité, Ayiza continue d’être un creuset de cohésion sociale et un levier pour le développement local.

Au nom du gouvernement, la ministre des Sports et des Loisirs, Lidi Bessi Kama, a rendu hommage à l’engagement des populations du Zio à préserver et valoriser cet héritage culturel. Elle a souligné que cette fête, au-delà de son rôle fédérateur, participe au dynamisme économique de la préfecture et contribue à la croissance nationale. Elle a également insisté sur la nécessité d’un développement inclusif, où chaque communauté prend part à son propre progrès.

Le préfet du Zio, Gadewa Mawuna, a pour sa part présenté les projets d’envergure en cours dans la localité, notamment l’aménagement des routes et la construction de l’aéroport de Gbatopé, déjà amorcée.

Cette édition 2025 a été ponctuée par la remise de distinctions aux vainqueurs des tournois de loisirs « Vététré », « Tomédi », « Sipa » et « Ludo », ainsi que par l’attribution d’un prix spécial – une moto – à la reine Ayiza. Les témoignages émouvants des bénéficiaires de bourses scolaires et universitaires ont également marqué les esprits.

Les festivités se sont clôturées par la dégustation du plat traditionnel à base de haricots, préparé selon les recettes ancestrales, symbole de convivialité et de partage.

Plus qu’un simple événement culturel, cette 53ᵉ édition d’Ayiza a incarné l’unité, la résilience et la volonté commune de bâtir un Zio prospère, fidèle à ses racines.