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Victoire Tomégah-Dogbé participe au forum génération égalité des Nations Unies à Paris

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Le Forum génération égalité des Nations unies, organisé par ONU Femmes et des jeunes et la société civile, s’est ouvert ce mercredi 30 juin dans la capitale française, Paris, où participent les dirigeants du monde unis. 

 

Une rencontre que prend par Mme le Premier Ministre Victoire Tomégah-Dogbé, aux côtés du Secrétaire général de l’ONU, António Guterres et de plusieurs femmes leaders influentes du monde.

 

Le Forum génération égalité intervient deux décennies après la Quatrième conférence mondiale sur les femmes et l’adoption de sa portée historique, notamment la Déclaration et le programme d’action de Pékin ou encore plateforme d’action de Pékin. Il s’agit de supprimer les différents obstacles systémiques qui empêchent les femmes de participer à tous les domaines d’activités de la vie.

La Vice-présidente des États-Unis d’Amérique Kamala Harris a salué la tenue effective du Forum. Elle a insisté sur le respect des engagements en matière d’égalité des sexes.

 

La Chancelière allemande Angela Merkel a appelé de son côté à un monde égalitaire et juste et s’engage avec une enveloppe financière pour la coalition d’action internationale pour l’éducation des filles.

 

Plusieurs femmes leaders influentes dont l’ancienne secrétaire d’État américaine Hillary Clinton ont enrichi les échanges avec des histoires et anecdotes sur les conditions de la femme et sa lutte pour l’émancipation.

 

Pour sa part, le Togo est engagé dans la promotion et la protection des droits des femmes dans tous les secteurs. D’ailleurs, les femmes au Togo représentent le tiers du gouvernement actuel avec à sa tête une femme, et occupent des portefeuilles de souveraineté comme la défense nationale et dans d’autres institutions de la République. Le parlement togolais est également présidé par une femme.

School Assur: plus de 17 704 prestations sanitaires gratuites

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Après trois ans d’existence School Assur donne un véritable espoir aux nombreux apprenants des établissements publics qui sont sauvés grâce à l’accès gratuit aux soins de santé. Ainsi School Assur contribue à la lutte afin que tous les enfants togolais bénéficient des mêmes chances.

En effet du 21 au 27 juin 2021, 17 704 prestations sanitaires gratuites ont été réalisées. Ces résultats portent le total de prises en charge de l’année scolaire en cours à 508 282 et celui, depuis le début du programme, à 2 448 202.

Dans cette période du 14 au 21 juin 2021, le nombre de formations sanitaires partenaires ayant été actives est de 691. Permettant à tous les écoliers et élèves des établissements publics de continuer à avoir accès gratuitement aux soins de santé. De cette période un total de 31 047 prises en charge ont été réalisées sur toute l’étendue du territoire national.
Ce sont au total 2 216 644 prises en charge sanitaires qui ont été faites en faveur des écoliers et élèves des établissements publics togolais depuis le démarrage du programme School Assur.

School Assur réalise chaque semaine des prises en charge sanitaires au profit des jeunes apprenants, confirmant sa pertinence.

Pour la période du 23 au 29 novembre 2020, un total de 16 625 prises a été effectué

Covid-19 : les dispositions pratiques du Togo pour stopper la circulation des variants

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La Coordination Nationale de Gestion de la Riposte contre la Covid-19 (CNGR ) a tenu ce 30 juin 2021 à Lomé sa 38è conférence de presse depuis l’apparition de la pandémie début mars 2020 au Togo, rapporte ‘ »news-alome ». Il précise que du 23 au 30 juin 2021, le Togo a enregistré 146 nouveaux cas de contamination au coronavirus et un nouveau décès. Soit une légère hausse du chiffre de contaminations à la Covid-19 par rapport à la semaine du 16 au 23 juin.

Le confrère rapporte que sur la même période, au plan continental, on a assisté à une hausse de 30% des contaminations selon la CNGR. Le médecin-colonel Djibril Mohaman, patron de la CNGR, a justifié cette recrudescence par l’apparition de la variante « Delta et Delta Plus».

«Le Togo reçoit tous les jours des voyageurs venant des quatre coins monde», a-t-il expliqué. Une nouvelle crue qui inquiète la CNGR. Elle a décidé de mettre dorénavant, systématiquement en quarantaine, des personnes venant de certains pays où sévit la variante Delta. Il s’agit de l’Afrique du Sud, du Brésil et de l’Inde. Le placement en quarantaine des voyageurs en provenance de ces 3 Etats précités est au frais des voyageurs.

On note que plus de 320.000 personnes ont déjà reçu au moins une dose des vaccins Astrazeneca et Sinovac au Togo au 30 juin 2021. Ainsi le Gouvernement entend toujours atteindre un taux de couverture vaccinale de 60% de ses populations pour garantir l’immunité collective.

Le confrère précise que les Togolais devront continuer de porter les masques, se laver régulièrement les mains et observer la distanciation sociale, a encore exhorté ce 30 juin la CNGR.

Le Coordonnateur en chef de gestion de la riposte a confirmé par ailleurs le lancement du passeport vaccinal togolais. Un document officiel devant permettre aux personnes ayant reçu toutes les doses d’un type de vaccin d’effectuer des voyages à l’extérieur du pays.

Les retombées de la 132e session du Comité des droits de l’homme: comprendre la loi sur les manifestations au togo

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La 132e session du Comité des droits de l’homme a pris fin ce jeudi 1er juillet après trois jours de travaux auxquels la délégation togolaise a pris activement part par visioconférence pour la présentation et à l’examen du 5e rapport périodique du Togo sur la mise en œuvre du pacte international relatif aux droits civils et politiques. Face à presse au termes des travaux, la délégation togolaise a fait le point.

A la clôture de cette session de trois jours, la délégation togolaise, conduite par le ministre Christian Trimua, secondé par son collègue Prof Akodah Ayewouadan, ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du gouvernement, a fait le point sur les principales recommandations du gouvernement togolais en matière des droits de l’homme au Togo.

« Il a été convenu qu’au terme de cet échange les recommandations seront fait d’autant plus que les délégations togolaises ont prévue compléter toutes les réponses qui ont été apportées par d’autre éléments chiffrés, des éléments documentés pour compléter toutes les réponses qui ont été données » Prof Akodah Ayewouadan, ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du gouvernement.

Ainsi en ce qui concerne la place des droits de l’homme au Togo et les points enregistrés par le Togo, le ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du gouvernement précise qu’il est difficile de danser et d s’apprécier et comme l’exercice reste un exercice d’humilité, le travail continu. « Nous avons adhéré à un certains de conventions internationale. Nous avons pris des textes dans notre pays, nous essayons dans la mesure du possible de faire en sorte que les droits civils et le droit politique soient exercé de façon pleine et entière dans notre pays. Donc le travail continue » a relevé le ministre.

Le ministre précise que le processus qui est enclenché est un processus long et ce dialogue a donné lieu à une actualisation. Ce qui a été fait depuis 2011 a été actualisé jusqu’en 2021. Donc il y a un temps long qui s’est écoulé. Sur ce temps long le Togo a déjà engagé certaines réformes.

Loi sur les manifestations publiques au Togo : quel respect du pacte ?

« Le Togo a adhéré à ce pacte et également à ces deux protocoles facultatifs. Dans le cadre de ses discussions, nous disons que le pacte a prévu lui-même, selon l’article 21 du pacte, qui dit ‘’liberté de réunion pacifique’’ contrairement à ce que les gens disent le pacte ne comporte pas le mot manifestation. Donc il n’y a pas de manifestation au sein du pacte. Il y a une liberté de réunion pacifique et dans l’interprétation de la réunion pacifique se trouve la manifestation. Parce qu’il faut être ensemble quand on se réuni donc on peut manifester » a relevé le ministre Christian Trimua.

Il précise que quand les modifications ont été faites en 2019, il y avait un contexte, de 2011 à 2017, cette loi a été mis en œuvre sans poser de problème particulier. « Si le gouvernement est amené à modifier la loi c’est parce que à un moment donné il y a eu des problèmes et ces problèmes ont révélés des faiblesses de ces lois » a-t-il rappelé tout en précisant que ces décisions du gouvernement sont élaborées en tenant compte du contexte de sécurité dans la sous-région qui est fragilisé.

Ainsi selon lui les manifestations font mobilisées des masses dans la rue. Cela pose un problème d’encadre et de sécurité qu’il faut faire non seulement aux riverains mais aussi aux manifestants ainsi que les services publics, les ambassades et autres.

« Dans ce contexte d’insécurité ou on ne fouille pas les gens avant les manifestations, on ne sait pas qui a infiltré votre manifestation et qui peut depuis l’intérieur de la manifestation déclenché un problème. Donc les manifestations peuvent être des milieux intéressant pour des personnes qui ont de mauvaises intentions », a fait comprendre Christian Trimua.

En ce qui concerne les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles et transgenres (LGBT), « Notre pays a légiféré sur la question. Maintenant est-ce que nos échanges tendent à dire qu’il faut aller arrêter les LGBT, la réponse est clairement non, on ne peut pas présumés d’un certain nombre de faits. Il y a un cadre légal qui est poser. Dès lors que les conditions seront réunies pour l’application des règles légales, ces règles seront appliquées ».

Lutte contre la drogue : RAPAA met à contribution les journalistes

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Dans le cadre de la journée internationale de lutte contre la drogue et le trafic illicite de drogue célébrée le 26 juin dernier, l’ONG Recherche Action Prévention des Addictions (RAPAA) a organisé une séance d’information sur la thématique des addictions aux substances psychoactives ce 30 juin à l’endroit des journalistes de l’audiovisuel, de la presse écrite et en ligne.

L’objectif de cette séance est d’informer et d’outiller les personnels des médias sur le phénomène de l’addiction aux substances psychoactives afin qu’ils soient des relais dans la mobilisation contre ce fléau dans une perspective d’éducation du grand public.

«Aujourd’hui, nous sommes avec les professionnels des médias pour toujours continuer cette célébration où nous avons une séance d’échange d’informations et de renforcement de capacités à ce corps qui est porteur de message d’éducation et de sensibilisation de masse. Le thème de cette année qui porte sur le partage des messages sur la drogue pour sauver des vies est tombé à point nommé par rapport à cet engagement de RAPAA à passer le message pour sauver des vies. Aujourd’hui, les journalistes ont pour devoir d’avoir de bonnes informations de pouvoir passer de bons messages, faire tomber les stigmates, les préjugés et permettre à la population d’avoir des informations sûres pour pouvoir se prévenir contre ce fléau qui malheureusement décime la jeunesse » a relevé madame Akoura Kama-Djonna, vice-présidente de l’ONG RAPAA.

La séance a permis aux journalistes participants de comprendre le phénomène de l’addiction aux substances psychoactives, de connaître l’ONG RAPAA, sa mission, ses actions et services d’accompagnement à l’endroit des jeunes togolais et permettre qu’ils soient des relais dans la mobilisation contre les substances psychoactives dans une perspective d’éducation du grand public.

« Nous voulons vraiment que les journalistes aident la population à avoir ces informations pour pouvoir mieux protéger cette jeunesse qui est en train d’être décimer à travers la consommation de ces substances. La consommation de subsistance psychoactive est des produits qui agissent directement sur le cerveau de l’individu et modifie son comportement et le rend inefficace » a lancé la vice-présidente.

Et pour Madame Toure Khadija Catherine, Présidente de l’ONG RAPAA « Lutter pour un monde sans abus de produits psychoactifs nécessite une réplique de tous. Les médias ont un rôle essentiel à jouer pour diffuser des informations vérifiées et fiables, pour dénoncer les idées préconçues et les préjugés, pour éviter la stigmatisation et la discrimination, pour adopter une attitude positive et constructive, pour renforcer la cohésion sociale et porter des valeurs humanistes ».

Ainsi, les journalistes sont invités à se joindre à la lutte pour aider l’ONG à venir à bout de cette situation qui décime la jeunesse togolaise. La séance a été soutenue par le centre national anti-drogue (CNAD) avec la présentation d’un des modules de la séance.

L’Organisation Non Gouvernementale Recherche Action Prévention Accompagnement des Addictions (RAPAA) est une association créée le 06 août 2013. Elle a pour vocation de mener des activités de recherche action et de prévention sur les addictions. Elle entend proposer des actions d’accompagnement et de prise en charge psycho sociale des personnes en situation de dépendance.

KODJOVI THON président du parti Nouvelle Vision invite sa famille politique à « travailler plus vers la création de notre Togo de rêve »

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Dans un message à la Nation togolaise et aux ambassadeurs de la Nouvelle Vision, DR. KODJOVI THON président du parti Nouvelle Vision invite les togolais et les ambassadeurs de sa famille politique à la réorganisation à la formation et à revisiter « notre programme national en tenant compte des contraintes actuelles et celles de chaque localité afin de pouvoir sensibiliser et travailler plus vers la création de notre Togo de rêve ». Je vous laisse lire l’intégralité de sa déclaration.

Jeunesse togolaise, Femme togolaise, Nation togolaise,

Ambassadeurs de la Nouvelle Vision,

Vous avez toutes et tous été témoins et acteurs des efforts consentis depuis plusieurs années dans le but de contribuer à l’amélioration des conditions de vie de chacune et chacun de nous.

Que ce soit à travers les innombrables échanges culturels, les sensibilisations et la mobilisation des Togolais de l’extérieur et l’organisation des semaines de la diaspora avec notre structure la Togolese Foundation ou la formation des jeunes, les programmes d’appui à l’éducation et les investissements sociaux de tous genres avec notre mouvement NOVI, nous avons pu démontrer et faire asseoir un contrat social visant à donner une valeur ajoutée dans la recherche du bien-être des populations togolaises affirmant ainsi notre leadership social.

Mais si aujourd’hui nous voyons le prix du bol de maïs qui augmente sans cesse, les taxes qui se multiplient, les impôts qui s’alourdissent, les prix du carburant qui augmentent sensiblement induisant à des augmentations des prix des denrées alimentaires et des produits de premières nécessités, les difficultés galopantes des micro-, petites et moyennes entreprises et industries, les activités commerciales en décadence de jour en jour, il nous semble trivial de remarquer que même si nous avons fait des pas, la route demeure encore longue pour mettre la joie sur les lèvres de la jeunesse togolaise.

Prenant ceci en considération et tirant les meilleures conclusions des exploits et des manquements passés, il nous revient aujourd’hui de vous informer du Plan Stratégique Renouvelé de notre mouvement qui nous servira de guide dans la recherche de l’accomplissement de notre vision.

Chers ambassadeurs de la Nouvelle Vision,

C’est notre devoir de vous informer du pas de plus que nous avons fait en ajoutant à notre leadership social NOVI, une couverture politique à travers la création du parti politique Nouvelle Vision, laquelle couverture nous permettra d’être présents et actifs dans le processus de prise des grandes décisions politiques qui influent sur notre élan social.

Cette nouvelle ère de nos efforts nous impose à nous toutes et tous, un renouvellement de notre contrat individuel dans l’accomplissement de la vision. Il nous serait donc important de:

1- former, orienter et outiller les jeunes futurs leaders de la nation pouvant répondre sur les plans local, régional et législatif ;

2- nous réorganiser sur les plans structurel et managérial vis-à-vis du territoire national ;

3- revisiter notre programme national en tenant compte des contraintes actuelles et celles de chaque localité afin de pouvoir sensibiliser et travailler plus vers la création de notre Togo de rêve, celui permettant à chaque citoyen de vivre sur un territoire qui lui inspire confiance et sécurité, d’investir en toute sérénité et de pouvoir non seulement manger à sa faim mais aussi de garantir un avenir à sa progéniture.

Jeunesse togolaise, Femme togolaise, nation togolaise,

Ambassadeurs de la Nouvelle Vision,

Le temps est le nôtre ; l’avenir dépendra de notre engagement actuel. Il nous faut donc nous mettre au travail pour qu’ensemble, nous construisions le Togo soudé et émergé, le Togo dont nous rêvons toutes et tous.

Bonne fin du mois de juin et excellente nouvelle semaine à toutes et à tous.

Merci.

L’appel du parti UNIR à l’endroit des partis déserteurs de CNAP

Dans une déclaration rendue publique ce mercredi 30 juin 2021, signé par son secrétaire exécutif, Atcholi Aklesso, le parti Unir précise que ce mercredi 30 juin, marque le deuxième anniversaire des dernières consultations locales dans notre pays, qui ont permis de doter le Togo de conseils municipaux élus.

Le parti présidentiel rappelle que ce processus de décentralisation est appelé à se consolider avec la tenue des élections régionales, dont les résultats viendront compléter l’architecture des collectivités territoriales prévues par la constitution en vigueur.

Ainsi, depuis le mois de janvier 2021, précise la déclaration, des discussions sont engagées entre plusieurs partis politiques de toutes tendances, dans le cadre de la concertation nationale des acteurs politiques (CNAP), sous l’égide du ministère de l’administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires.

« Le parti Unir salue cette initiative du gouvernement qui reflète l’approche inclusive et consensuelle de la vie politique de notre pays par Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé, Président de la République, Président de notre grand parti. Il est constant que la concertation et le dialogue sont au cœur de la vie institutionnelle et politique de notre pays, ainsi qu’en témoignent à suffisance la pratique d’un débat politique apaisé et l’importance du chantier de la réconciliation et du renforcement de l’unité nationale depuis plusieurs années » lit-on dans la déclaration.

Le parti se dit avoir accueilli avec une grande satisfaction l’initiative volontariste de la CNAP, dont le caractère inclusif et la grande diversité des questions abordées constituent un gage supplémentaire de la volonté du chef de l’État de nourrir la démocratie togolaise des apports de toutes les tendances politiques.

Mais le parti constate avec regret au moment où les conditions sont créées pour permettre aux acteurs de contribuer sereinement à la consolidation de la démocratie participative dans notre pays, il est préoccupant de noter qu’un parti politique associé aux discussions politiques dès la mise sur pied de la CNAP opte depuis plusieurs semaines pour une politique de la chaise vide dont les effets ne sont malheureusement que trop connus de nos compatriotes.

En effet selon le parti Unir les récentes prises de positions épistolaires et médiatiques de ce parti sont caractérisées par une absence de cohérence qui ne semble pas de bon augure pour la poursuite harmonieuse des concertations qui étaient pourtant bien engagées et semblaient devoir permettre aux parties prenantes d’entériner des avancées salutaires.

Le parti Unir, prenant la mesure de la responsabilité des partis membres de la CNAP au regard de ses objectifs, en appelle au sens patriotique de tous tout en relevant que les positions divergentes peuvent exister dans un cadre d’échanges républicain, sans pour autant être prétexte à renoncer aux discussions. Au contraire, elles doivent constituer des points d’attention à aborder par l’ensemble des acteurs en vue de dégager des solutions consensuelles.

Ainsi le parti formant vœux de l’amour de la patrie et dans l’intérêt général, remarque par ailleurs que l’assiduité observée jusqu’alors aux séances de la CNAP prévale en lieu et place de cet absentéisme observé de la part d’un parti politique et de cette propension à porter le dialogue hors des cadres dédiés à cet effet, au mépris des règles de fonctionnement adoptées par tous.

 

Il en appelle donc au sens élevé du devoir pour la réussite de la mission tout en exhortant le gouvernement à intensifier les efforts dans le sens de la protection des couches les plus vulnérables de la population, du renforcement de l’inclusion et de l’harmonie sociales et la consolidation de la paix.

Il invite donc l’ensemble de ses militants et la population tout entière à cultiver les valeurs de civisme et à rester mobilisés pour la préservation des acquis nationaux qui ont vocation à être consolidés progressivement pour le mieux-être de tous.

 

L’Assemblée nationale adopte la ratification de la Convention sur la cyber-sécurité et la protection des données et renforce le fonctionnement de la CNDH

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L’Assemblée nationale a adopté, à l’unanimité deux projets de loi, l’un portant sur la cyber-sécurité et la protection des données à caractère personnel et l’autre sur la Commission Nationale des Droits de l’Homme ce 29 juin 2021 lors de sa douzième séance plénière de la première session ordinaire de l’année sous la présidence de Mme Yawa Djigbodi Tsègan, présidente de l’Assemblée nationale en présence de Christian Trimua, ministre des Droits de l’Homme, de la formation à la citoyenneté, des relations avec les institutions de la République et le Général Damehame Yark, ministre de la sécurité et de la protection civile.

Le premier projet autorisant la ratification de la Convention de Malabo sur la cyber-sécurité et la protection des données à caractère personnel détermine les règles de sécurité essentielles à la mise en place d’un espace numérique crédible pour les transactions électroniques, la protection des données à caractère personnel et la lutte contre la cybercriminalité.

Le Togo, en adhérant à cette Convention, renforce son cadre institutionnel et juridique des transactions électroniques, de la cyber-sécurité et de la lutte contre la cybercriminalité ainsi que de la protection des données à caractère personnel et bénéficie d’un cadre régional harmonisé et de la coopération d’autres Etats.

Le deuxième projet de loi de nature organique modifie la loi organique n° 2018-006 du 20 juin 2018 relative à la composition, à l’organisation et au fonctionnement de la CNDH. Il vise à doter la CNDH d’un texte actualisé lui permettant de jouer pleinement son rôle.

La durée du mandat des membres de l’institution est désormais fixée à trois (3) ans, renouvelable une seule fois contre deux (2) ans renouvelable trois (3) fois initialement. Le délai de renouvellement des membres également jugé trop court est étendu à trois (3) mois avant l’expiration du mandat des membres sortants contre un mois initialement.

 

Le projet de loi organique consacre l’assemblée plénière, l’immunité pénale des membres de la Commission et permet, entre autres, à la Commission de recevoir et de traiter les requêtes individuelles et collectives des citoyens sur les cas de violation des droits de l’homme. Cette actualisation vient conforter la CNDH dans sa mission de protection et de promotion des droits de l’homme et renforcer son indépendance.

La campagne de vulgarisation du « Guide national d’élaboration d’un Plan de Développement communal » lancée 

 Le Ministre délégué, chargé du Développement des territoires, Essomanam Edjéba a lancé ce mardi 29 juin 2021 à Lomé, la campagne de vulgarisation du « Guide national d’élaboration d’un Plan de Développement communal » (PDC). Cette campagne qui se déroulera du 29 au 02 juillet 2021, dans les Chefs-lieux de régions, le District autonome du Grand Lomé et dans les villes secondaires du pays, vise l’appropriation du document par les parties prenantes du développement communal.

 

Au total, 700 acteurs dont le Directeur de la décentralisation et des collectivités locales, les directeurs et cadres du Ministère délégué, chargé du Développement du territoire, les Préfets, les Maires bref toutes les parties prenantes de la décentralisation seront sensibilisés sur le « Guide national d’élaboration d’un Plan de Développement communal » (PDC), rapporte gapola.

 

Il précise que cette vulgarisation qui se fera pendant des ateliers sera des occasions pour disséminer le contenu du PDC, favoriser son implémentation et amener les parties prenantes à mieux contribuer au processus de décentralisation en cours au Togo.

 

Selon Essomanam Edjéba, Ministre délégué en charge du Développement des territoires « Le présent atelier qui consiste à la vulgarisation du Guide national d’élaboration d’un plan de développement communal (PDC), requiert une attention particulière des bénéficiaires pour mieux s’approprier le contenu du guide afin de réussir le pari des réformes de la décentralisation». Il de même réitéré que « il sera donc question, de scruter les paragraphes du document, les cerner et pour imprimer à ce document son caractère de schémas afin d’un meilleur renforcement des capacités des acteurs communaux ».

 

Le document est élaboré avec l’appui du Programme Décentralisation et Gouvernance locale (ProDoGol) et financé par le Ministère allemand de la coopération (BMZ), l’UE et la GIZ. Le PDC vise à orienter les différents acteurs dans la définition et la mise en œuvre de leurs politiques de développement local.  

 

Selon Matthias Veltin, Ambassadeur de l’Allemagne au Togo, la planification revêt une importance capitale dans le développement, d’où la nécessité d’un réel suivi et appui.

 

« La planification locale revêt une importance capitale, car elle permet aux communes de déterminer les actions à mettre en œuvre pour améliorer les conditions de vie des populations locales. C’est un réel défi auquel sont confrontées les communes essentiellement les nouvelles, vu les nombreuses demandes d’appui à l’élaboration de PDC qui nous parviennent. Le guide finalisé est un véritable soutien apporté aux communes en ce sens qu’il propose aux autorités communales une démarche pour entreprendre et piloter le processus de planification du développement communal et conduire le diagnostic du territoire communal » a t-il relevé.

 

 

 Joaquim Tasso Villalonga, Ambassadeur de l’UE au Togo, a précisé que le PDC présente de manière détaillée, comment faire pour amorcer et piloter le processus de planification et comment effectuer l’état des lieux et mener un diagnostic adéquat des forces, faiblesses, opportunités et menaces de la commune.

 

Abass Bonfoh est mort

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Abass Bonfoh est mort. Une triste nouvelle pour la famille politique présidentielle togolaise. Président de l’Assemblée nationale puis Président de la République suite au décès du Général Gnassingbé Eyadema en février avril 2005,retraité depuis quelques années de la vie politique, Abass Bonfoh a tiré sa révérence dans la nuit du 29 au 30 juin 2021, a écrit le confrère de AfreePress.

 

El-Hadj Abass Bonfoh est né en 1948 à Kabou en pays Bassar. Il fut Président de la République togolaise du 25 février au 14 mai 2005 avant de retourner à ses charges de président de l’Assemblée nationale.

Il a gardé le poste de 2005 à 2013.

Ancien maître d’éducation physique, il fut Directeur de la planification de l’éducation physique à Kara puis à Kpalimé avant de s’adonner à plein temps à la politique sous les couleurs du Rassemblement du peuple togolais (RPT) puis de l’Union pour la République (UNIR, parti au pouvoir).