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Didier Koumavi Ekouevi honoré par l’Institut Pasteur

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A l’occasion du 4ème symposium scientifique du Réseau international des instituts Pasteur, le Pr Stewart Cole, Directeur général de l’Institut Pasteur, et le Pr Françoise Barré-Sinoussi, Prix Nobel 2008 de médecine et Présidente honoraire du Réseau international des instituts Pasteur ont remis le prix Dedonder-Clayton 2018 au Dr Didier K. Ekouevi. le prix Dedonder-Clayton 2018 constitué d’une enveloppe de 27 millions FCFA.

Aujourd’hui chef du département de Santé Publique à l’Université de Lomé au Togo, Didier K. Ekouevi étudie l’épidémiologie de l’infection au Papillomavirus humain et aux infections sexuellement transmissibles associées à ce virus chez les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes et les professionnelles du sexe au Togo.
Didier Ekouevi a mené de nombreuses études sur le VIH en Afrique et notamment sur la prévention de la transmission de la mère à l’enfant. Il est aussi le coordinateur scientifique du premier essai thérapeutique sur l’infection à VIH-2.

Le Prix Dedonder Clayton est déceré chaque année par un jury de représentants de l’Institut Pasteur, du Réseau International des Instituts Pasteur et de l’ANRS. Il récompense la qualité des travaux scientifiques de chercheurs en Afrique et en Asie dans le domaine de la recherche sur le VIH/SIDA et des pathologies associées. Il est attribué aux chercheurs dont la contribution scientifique s’avère déterminante avec des retombées importantes en termes de recherche translationnelle et de santé publique. Ce prix permet de soutenir les travaux scientifiques de l’équipe du lauréat.

Des pairs éducateurs bientôt disponible à l’OTR

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L’Office Togolais des Recettes (OTR) a lancé ce mardi 20 novembre à Lomé un programme de formation de pairs éducateurs des contribuables en fiscalité.

Cette formation des pairs éducateurs des contribuables en fiscalités prévue pour se tenir en Janvier 2019, vise à outiller des personnes sur les questions fiscales et douanières et qui à leur tour, iront sensibiliser les populations.
Pour les responsables de l’office, l’initiative est de promouvoir le « civisme fiscal ».

« Si chacun connaissait ses droits en matière de fiscalité, nous aurions des contribuables qui vont déclarer en toute transparence et qui auront moins de problèmes avec l’administration », le directeur des moyennes entreprises. Le rôle que les pairs éducateurs vont jouer justement sera de faire passer l’information sur la fiscalité au niveau de tous les corps de métier » a indiqué Ayaovi Egloh.

Cette formation est initiée, selon l’office, pour doter chaque préfecture d’une unité de pairs éducateurs.

Sidikou Karimou : « je suis pur produit de l’Afrique »

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Le mythe de la supériorité de l’occident s’éteint. Même si avant on parlait des venus de l’occident, aujourd’hui l’Afrique même produit ses éléments pour son développement. S’il faut connaitre quelques-uns, l’on peut citer sans doute Sidikou Karimou, Directeur Général d’Harmonies Media Groupe, qui dans un entretien accordé au site d’information Adweknow.com indique « Je suis un pur produit de l’Afrique ». Ce fils d’Afrique formé par son contient comme lui, même le proclame vient de loin.

Professionnel des agences media indépendantes, et créateur de la première agence media béninoise, ce dernier revient sur son parcours et les activités de sa structure.

Quel est votre parcours ?

Je suis un pur produit de l’Afrique. Après un MBA dans une école supérieure béninoise, j’ai commencé à travailler dans un groupe de presse avant d’en prendre la direction quelques années plus tard. Au détour d’une opportunité, j’ai fondé Le Caméléon, qui allait devenir la première agence media indépendante pendant que les autres acteurs du secteur préféraient offrir toute la gamme de service en communication.

Quelles sont vos activités ? En quoi consiste-votre rôle en tant qu’agence média aujourd’hui en Afrique ?

Notre offre intègre tous les médias, de la TV au Digital. Nos activités vont largement au-delà de l’achat d’espaces publicitaires qui est le mieux connu dans la région. Aujourd’hui, en tant qu’agence média, nous utilisons le média pour aider nos clients à délivrer des objectifs business. Il s’agit de la stratégie media qui s’inscrit généralement dans la ligne des ambitions marketing et communication de nos annonceurs, la définition des budgets media, le planning en tenant compte des mesures d’audience. Même l’achat media a évolué vers une approche centrée sur les résultats. Ainsi, trouver l’espace le moins cher n’est plus le mot d’ordre, mais plutôt trouver l’emplacement le plus efficace. Cela déconstruit parfois la notion même de prime time en Afrique francophone. Notre pôle Digital fonctionne avec une équipe complète de production de contenus en interne.

Nous accompagnons aussi des clients dans le consulting. Nous aidons les marques à définir leur démarche media ainsi que l’audit des investissements media et nous allons renforcer notre offre avec l’accumulation de données sur les pratiques media.

 

Quelles sont les marques qui constituent le réseau Harmonies ?

Nous sommes affiliés à Omnicom Media Group et opérons donc sous les marques OMD et PHD avec nos marques Harmonies et Phoenix. En outre, notre offre digitale est délivrée par DigitXplus qui couvre également les pays anglophones.

Nous avons lancé cette année Acuité qui devrait concentrer notre offre de données communication et media afin d’aider à la prise de décision. Il y a une structuration qui tient compte de la pratique mondiale dans ce secteur afin de tirer l’ensemble de la région dans la bonne direction.

 

Quels sont vos clients ?

Le portefeuille comporte aussi bien des multinationales que des champions régionaux ou locaux. Ce qui compte, c’est notre capacité de développement dans une région où il est encore très rare de trouver des agences purement media.

 

Quelle est votre stratégie de développement ?

Notre stratégie qui a commencé par une approche opportuniste, a évolué aujourd’hui vers une concentration dans des hubs. Nous comprenons bien que le besoin d’une agence media dépend énormément de la taille et de la complexité de l’activité de l’annonceur et que les PME sont encore sceptiques à l’approche. Nous nous focalisons donc sur de gros hubs comme Abidjan, Lomé ou Brazzaville. Cependant, nous sommes portés par l’ambition de couvrir plus de marchés. Notre renforcement au Sénégal, l’ouverture au Mali et au Burkina sont les priorités actuelles. Il faudrait rappeler que nous opérons avec des bureaux dans 6 pays et que pour les 9 autres pays, nous opérons depuis les hubs.

 

Quelle est votre vision du développement des médias en Afrique de l’Ouest ? En particulier en Côte d’Ivoire ?

Les médias en Afrique de l’Ouest devraient aussi jouer leur rôle dans le développement des pays en devenant une vraie industrie, créatrice de richesses grâce à un professionnalisme et une prise en compte des besoins des audiences locales.

Il y a des risques réels à ce que les médias locaux soient aspirés dans l’appétence soudaine de Multichoice, Vivendi et Startimes, pour la partie francophone, qui viennent avec des moyens financiers conséquents et de l’expertise. Sur la Côte d’Ivoire, on voit clairement ce à quoi l’ensemble de la région va ressembler: des acteurs internationaux qui rivalisent sur les parts d’audience avec les acteurs locaux, le financement de contenus locaux, la guerre des données pour capter la part la plus importante du gâteau des annonceurs.

 

Que pensez-vous du digital ? qu’est-ce que cela représente pour vous ?  

Faut-il encore penser quelque chose du digital ? La rapidité avec laquelle, le numérique a transformé nos vies est juste époustouflante. En tant que professionnels, nous comprenons bien les opportunités que cela représente. D’ailleurs, cela a conditionné notre choix de disposer d’une unité complètement indépendante qui intègre tous les aspects (POE, Web, Mobile, App).

De plus en plus, les annonceurs commencent à comprendre: nous sommes aujourd’hui à des investissements de 3 à 5% quand il y a quelques années, nous étions à 0. Cette tendance ne va faire que s’accroître. Nous voyons le digital comme une importante source de revenus pour notre futur. Nous développons sans cesse des capacités, nous formons nos équipes et encourageons les idées en interne qui vont dans ce sens.

Même dans notre réflexion stratégique, nous commençons à intégrer le digital dans des combinaisons TV + YouTube etc …

 

Que pensez-vous de l’avènement de la TNT en Afrique francophone subsaharienne et en particulier en Côte d’Ivoire ?

L’avènement de la TNT va enrichir l’offre proposée aux audiences que nous ciblons pour nos clients. Déjà le paysage local des chaînes TV en Côte d’Ivoire sera bouleversé avec l’apparition de nouveaux acteurs dont certains sont des relais de grands groupes. Evidemment cet enthousiasme doit être pondéré par le fait que ce sera un changement progressif: la conversion des populations à la TNT dépendra des politiques publiques car il y a toujours un élément « coût » qui peut ne pas paraître urgent pour la grande majorité.

L’intérêt pour nous et au fond les annonceurs, ce sont les possibilités de mesure d’audience offertes par les décodeurs de la TNT et qui permettront progressivement de mieux comprendre les audiences africaines, mieux en tout cas que tout ce qui est possible en ce moment. L’attitude par rapport aux médias est conditionnée par 2 variables : le contenu et les données (audience).

 

Quelles sont les ambitions du partenariat récemment annoncé avec la société Geopoll ?

Grâce à ce partenariat, nous souhaitons devenir le pionnier en Afrique francophone du planning media basé sur les outils technologiques et les données d’audience quotidiennes, ce qui profitera à l’ensemble de notre portefeuille clients existant. Nous avons toujours recherché un outil adapté à notre région mais qui nous permet d’apporter de la valeur aux clients, de tirer les leçons des campagnes media que nous déployons et de nous donner accès à toutes les opportunités de la pratique mondiale dans notre métier. C’est maintenant possible grâce à notre investissement et grâce au partenariat unique que nous a offert GeoPoll.

De façon pratique, cela changera la valeur délivrée au client en entraînant de meilleurs résultats et des investissements plus justifiables. Et nous sommes très engagés dans le partage de cette expertise avec tous les annonceurs qui le désirent. Nous avons même séparé notre offre de planning pour permettre à des annonceurs de nous solliciter uniquement à cette fin, et leur laisser le contrôle sur leurs achats.

 

Avec Adweknow.com

Lomé abrite le forum sur le développement de transformation agro-industrielle

Lomé la capitale du Togo accueille les 22 et 23 novembre prochains le Forum sur le développement des zones de transformation agro-industrielle à travers les Partenariats public-privé (PPP).

Sans doute, le Gouvernement togolais après avoir adopté en Août 2018, le Plan National de Développement (PND 2018-2022), a l’ambition ferme de faire du pays, une économie compétitive et émergente à l’horizon 2030. Cet objectif prendra en compte d’une part, le développement de l’agro-industrie à l’axe 2 du PND: « Développer des pôles de transformation agricole, manufacturières et d’industries extractives ».

Pour les autorités togolaise, il s’agit de promouvoir des pôles de croissance et des filières porteuses à travers le développement des agropoles, des parcs industriels et des pôles de compétitivité pour la transformation agricole, orientée « agrobusiness ». L’objectif étant de développer les chaines de valeur depuis la production, jusqu’à la commercialisation en passant par la transformation industrielle des produits locaux.

Ceci nécessite la réalisation d’importants investissements pour lesquels, le Gouvernement entend mobiliser une partie des ressources auprès du secteur privé à travers notamment le mécanisme des partenariats public-privé.

Des études ont montré que les PPP agricoles ont le potentiel d’aider à transformer le secteur agricole orienté vers la production des pays africains vers un secteur agroalimentaire plus axé sur le marché et modernisé. Parmi les avantages, sont cités l’amélioration des liens entre les agriculteurs et le marché et la création d’emplois dans les zones rurales et les villes. Toutefois, de nombreuses questions demeurent sans réponse au sujet des types de projets qui peuvent être efficacement régis par le mécanisme de partenariat public-privé (PPP) dans le secteur agroalimentaire.

Une étude menée par le Centre Autonome d’étude et de Renforcement des capacités pour le développement au Togo (CADERDT) sur « la contribution des partenariats public-privé au développement du secteur agricole au Togo » relève les opportunités d’investissement dans l’agriculture pour le secteur privé au Togo à travers les partenariats public-privé et leurs conditions de réussite.

Dans cette logique, des réformes ont été menées par le gouvernement togolais afin d’améliorer le climat des affaires et attirer les investisseurs. En témoigne le rapport Doing Business 2019 de la Banque Mondiale qui salue la progression enregistrée par le Togo qui quitte d’un coup la 156ème place en 2018 pour la 137ème place cette année soit un bond de 19 places.

Dans ce contexte, l’organisation du Forum de Lomé, « offrira un cadre d’échange privilégié sur les opportunités d’investissement pour le secteur privé dans le cadre du développement des zones de transformation agricole au Togo, l’environnement des affaires et les mesures d’accompagnement pour la mise en œuvre des partenariats public-privé dans ledit secteur, le partage d’expériences en matières de mobilisation du secteur privé pour la promotion du secteur agroindustriel, ainsi que de réseautage entre les potentiels partenaires nationaux et/ou internationaux . Ce sera l’occasion de mieux cerner les attentes du secteur privé pour une mobilisation de leurs investissements dans le développement des agro-industries au Togo », explique, Odilia GNASSINGBE, Directrice Exécutive du (CADERDT).

Au menu des échanges de ce forum, seront animés des panels comme : Quels environnement des affaires et cadre institutionnel pour le développement des partenariats public-privé dans le secteur agro-industriel ?; La transformation de l’agriculture africaine par les partenariats public-privé ; Expériences en matière de promotion des investissements privés dans le secteur agricole et agro-industriel et interaction entre les acteurs de la chaine de valeur ; Opportunités d’investissement et mesures incitatives et d’accompagnement du secteur privé pour l’investissement dans le secteur agro-industriel au Togo ; Des attentes du secteur privé pour le financement des agropoles et parcs industriels au Togo ; Présentation des agropoles et de l’agropole de Kara ; les opportunités d’investissement dans les agropoles.

Environ deux cent (200) personnes sont attendues à ce Forum de haut niveau ; (les acteurs du secteur privé national, du public national, du secteur privé sous régional et international, des banques et institutions de développement, des institutions financières, des institutions de promotion des investissements, des personnes ressources en matière de PPP et investissements privés, AFDB & partenaires technique et financier, des acteurs du monde de la recherche, des médias).

Au Togo, le secteur agricole en occupant plus de 60% de la population active et contribuant à environ 40% du Produit Intérieur Brut (PIB), joue un rôle important dans la croissance socioéconomique du pays.

Avec horizon-News.net

La ville de Sokodé accueille les JPO de la presse Togolaise

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La 5e édition des journées portes ouvertes (JPO) des patrons de presse du Togo (CONAPP) est officiellement lancée ce mardi  20 novembre au cours d’une conférence de presse tenue dans les locaux de la maison de la presse en présence des membres du bureau du CONAPP et plusieurs patrons de presses à Lomé.

Cette édition est placée sous le thème : « Journalisme, nouveaux médias et liberté d’expression » et va se tenir à Sokodé du 27 au 30 novembre avec la participation de plus de 80 journalistes des   médias audiovisuels, de la presse écrite et en ligne.

Cette 5e édition des Journées Portes Ouvertes de la presse togolaise non seulement est la première fois qu’elle est délocalisée à l’intérieur du pays et dans une ville stratégique mais aussi permettre aux populations de l’intérieur de découvrir le métier du journalisme dans sa globalité.

Pour le président, Tchagnao Arimiyao, l’objectif de la délocalisation de ces JPO, est de permettre aux journalistes togolais d’aller au contact des populations et de se faire connaître par elles.

« Il n’y a pas un souci particulier qui porte sur le choix de la ville de Sokodé. C’est une ville comme toutes les autres villes du Togo et nous voulons offrir aux populations de l’intérieur de découvrir les hommes et femmes de médias et leur travail, le choix d’organiser cet événement en dehors de Lomé répond à un besoin, celui de permettre aux populations de l’intérieur de découvrir notre métier. Converger la presse à l’intérieur du pays pour les JPO est un grand défi et le projet a un coût vu la situation économique du pays qui ne rend pas aisée une mobilisation » a-t-il expliqué.

Pour le secrétaire général, Marc Aboflan, « c’est la ville dont est originaire le président du CONAP.  Par rapport à la thématique retenue, la ville de Sokodé est pertinente au vu de l’utilisation qui a été faite récemment des réseaux sociaux et des nouveaux médias. Sokodé est la 2é ville la plus importantes du Togo ».

Plusieurs activités sont programme dont des expositions de cent-cinquante (150) journaux Togolais, des conférences-débats et des ateliers.  Aussi des émissions radios et télé en directe sur le site des expositions avec des journalistes de Lomé et de intérieurs.

Un enfant sur 10 dans le monde vit sans parent

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La campagne lancée par SOS Village d’Enfants dans le cadre de la commémoration de la « Journée mondiale de l’enfance » observée chaque 20 novembre se poursuit. Intitulée « Aucun enfant ne devrait grandir seul », cette campagne révèle que plusieurs enfants manque l’affection familiale.

Plus de 220 millions d’enfants, soit 1 sur 10 des deux milliards d’enfants, grandissent sans l’amour d’un parent ou risquent de le perdre.

Une vidéo réalisée par SOS Village d’Enfants dans le cadre de ladite campagne illustre parfaitement cet état de fait.

 

Un rapport de la même organisation indique que ces enfants « luttent pour réaliser leur potentiel, réussissent moins bien à l’école et ont du mal à se concentrer et à développer des compétences sociales ».

La conséquence est que plus tard dans la vie, ils sont également plus enclins à la dépression et à la toxicomanie, ce qui entraîne des taux plus élevés de tentatives de suicide.

Dans le cadre donc de cette campagne, SOS Village d’Enfants appelle à investir davantage dans la prise en charge familiale des enfants en situation de vulnérabilité.

Source: TBN

Gaspard Baka : « le mandat d’une Miss n’est pas de tout repos »

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Dans une interview accordée à nos confrères de Symphonie, M. Gaspard Baka, le président du comité d’organisation de la miss Togo explique l’importance de cette compétition culturelle. Selon lui,  le mandat d’une Miss n’est pas de tout repos. « Une année de mandat, ce sont des mois et c’est aussi un seul jour c’est-à-dire que c’est à la fois si lointain et si proche. Du coup, il faut tout temps bouger ». Lire l’intégralité de l’interview.

 Comment se porte le Comité national Miss Togo?

D’abord, permettez-moi d’extérioriser, une fois encore, tout le plaisir que je ressens chaque fois que j’ai l’occasion d’échanger particulièrement avec vous les journalistes, parce que les médias en ont fait beaucoup pour notre projet Miss Togo. Sans vous les journalistes, ce projet ne saurait s’imposer, atteindre et maintenir cette phase ascendante qui est la sienne aujourd’hui. Le projet a acquis le cœur des populations togolaises, vu l’engouement à l’occasion des dépôts de candidatures. Donc un grand merci aux journalistes dans leur ensemble pour cet accompagnement. Ensuite, pour répondre à votre question, le Comité national Miss Togo se porte plutôt bien et très bien même. Nous avons été sous pression durant la phase finale de cette année, mais, Dieu merci, tout est retombé et c’est l’accalmie, je dirai plutôt la petite pression pour respecter nos engagements que constituent les projets sociaux des Miss.

 Justement, après la grande euphorie de l’élection de la Miss, s’ouvre un grand chantier sur lequel ?œuvrent le Comité, ses partenaires et la Miss durant toute une année. Apparemment, les projecteurs semblent souvent éteints ou faiblement allumés sur ce chantier. Un choix délibéré?

Non, je ne crois pas que c’est un choix délibéré. Les projecteurs sont toujours allumés, seulement que, après la phase finale de l’élection de la Miss au cours de laquelle tous les regards sont mis sur chaque pas que nous faisons, le reste de nos activités prévues est plus dirigé directement vers les populations bénéficiaires. C’est donc la nature des projets sociaux des Miss qui nous impose cette attitude d’efficacité dans la discrétion. Mais ce n’est pas pour autant que nous ne nous faisons pas voir du tout. Le Comité a sa première porte d’entrée, son site internet qui livre l’information en temps réel. En plus, dans la mesure des moyens disponibles, les journalistes sont mis à contribution pour une médiatisation plus large. Je précise que cette façon de faire n’est pas particulière à nous ici au Togo.

Mlle Cornelia Dédévi ADOMAYAKPOR, Miss Togo 2017, était porteuse du projet social « Réinsertion des Prisonniers et Préservation de l’Environnement». Nous venons d’apprendre, il y a quelques jours, que Mlle Ichabatou GNONGBO TCHORO, la Miss 2018, était passée à la prison civile de Tsévié. Les détenus restent donc une cible privilégiée…

Oui et non. Nous perdons, dès fois, cette attention de regarder nos frères et sœurs qui se retrouvent soit dans les hôpitaux soit dans les prisons. Personne ne va à ces endroits de gaieté de cœur. Ce sont des situations qui nous y conduisent toujours. A la prison, tout le monde n’est pas forcément coupable, il y a des gens qui y arrivent de façon non désirée c’est-à-dire sans avoir posé un acte répréhensible qui mérite une telle sanction. Je trouve qu’il faut, de temps en temps, aller voir ces personnes pour qu’elles ne se sentent pas oubliées. En réalité, la Miss Cornelia n’avait pas totalement fini son projet social. Le choix est donc fait pour que Mlle Ichabatou poursuive et termine ce projet. C’est pourquoi il n’y a pas que la prison dans ses activités, il y a aussi le volet Environnement qu’elle continue.

A la prison civile de Tsévié, faisant palpiter son grand coeur, Mlle Ichabatou GNONGBO TCHORO a laissé des traces. Qu’a-t-elle fait concrètement?

Ah ! Je vois de quoi vous voulez parler. Oui, effectivement, quand elle a effectué cette visite de prospection à la prison civile de Tsévié, en discutant avec les détenus, elle a été touchée par le cas de cette femme qui devait de l’argent à un tiers. Vu l’état de la dame, elle a décidé de l’aider. C’est ce qu’elle a fait sur son budget personnel en payant ce que la dame devait à ce tiers pour qu’elle recouvre sa liberté. Il arrive, dès fois, des situations où les Miss elles-mêmes font parfois des actions directes et individuelles à des personnes. Elles ont un budget pour cela. Le Comité ne s’en mêle pas.

Bien avant Tsévié, qu’a fait la Miss depuis son élection?

Le mandat d’une Miss n’est pas de tout repos. Une année de mandat, ce sont des mois et c’est aussi un seul jour c’est-à-dire que c’est à la fois si lointain et si proche. Du coup, il faut tout temps bouger. Le mandat de Miss est fait de trois étapes. Il y a d’abord les voyages à l’étranger pour les rencontres avec les partenaires, ensuite l’exécution du projet social et, enfin, sa vie estudiantine. Car être élue Miss ne signifie pas qu’il faut abandonner les études. C’est d’ailleurs inscrit en gras dans le contrat signé avec le Comité. Alors, pour les voyages, Mlle Ichabatou a été déjà en France pour le Salon International du Tourisme Top Résa, qui a lieu chaque année à Paris, porte de Versailles. A cette occasion, elle a animé le stand du Togo et contribué à vendre la destination Togo aux visiteurs. Elle a également rencontré des partenaires européens du Comité pour la recherche du financement de son projet social. Ce sont nos partenaires qui nous aident souvent. Ensuite, elle est revenue pour des actions au pays où elle a également fait le tour des partenaires, toujours en lien avec la recherche de financement de son projet social. Vous savez que le projet social des Miss n’est pas connu d’avance. C’est à son élection qu’elle décide de ce qu’elle va faire au cours de son mandat. Alors, il faut faire un état des lieux et aller vers les partenaires pour le financement. C’est comme cela que les choses se passent.

La Miss Togo 2018 serait actuellement en France, vous confirmez?

Oui, je confirme. Elle est retournée en Europe.

 Quel est le but de ce voyage dans l’hexagone?

 

C’est juste pour répondre à une invitation de l’Association Picardie Togo, un partenaire traditionnel du Comité Miss Togo qui mène depuis des années déjà des actions au Togo dans divers domaines. Elle va profiter du séjour pour rencontrer d’autres partenaires sociaux du Comité.

Un coup d’œil sur l’agenda de la Miss, on y retrouve quoi après la France?

Après son séjour, elle revient au pays pour démarrer le projet social avec les moyens disponibles. En plus, elle a d’autres engagements au pays à honorer que nous n’allons pas détailler ici. Mais vous serez informés au fur et à mesure des activités qui seront inscrites dans son agenda.

Miss Cédéao se déroule généralement en décembre. Mlle Ichabatou GNONGBO TCHORO se prépare-t-elle à cette compétition de la beauté sous régionale et quelles sont ses chances de rafler, pour une première fois, la couronne?

Miss CEDEAO, c’est vrai que c’est décembre et c’est la Côte d’Ivoire qui va accueillir l’événement cette année. Mais je ne crois pas que cela va se tenir. J’ai parlé avec le président du Comité Miss Côte d’Ivoire, Victor YAPOBI, qui est en train d’étudier actuellement la situation par rapport à l’organisation. Je crois plutôt que la compétition va être reportée à l’année prochaine.

 24 ans après le lancement de cette compétition, M. Gaspard est-il fier de son initiative?

Fier de cette initiative comme tu le dis, je dirai oui et non. Nous avons fait du chemin depuis 24 ans, mais il nous reste encore à faire. S’il faut être fier, je dirai que c’est le public togolais qui apprécie mieux ce que nous faisons et nous lui sommes plutôt reconnaissants pour l’engouement que l’événement maintient chaque année. Et comme je le dis souvent, l’élection Miss est une affaire de nous tous, de tous les Togolais, car la Miss parle au nom du Togo lorsqu’elle est à l’étranger. C’est pourquoi nous sommes ouverts à toutes les propositions pour améliorer ce qui est déjà fait. Nous, au Comité, nous essayons de mieux nous comporter à chaque édition et nous pensons bien faire. En même temps, nous avons cette impression qu’il nous reste encore du chemin pour parfaire totalement cette organisation. Donc nous devons continuer cette mission, celle de donner une visibilité au Togo par rapport à sa culture, de valoriser notre patrimoine culturel au plan national et à l’international avec les voyages de la Miss. Le Togo a encore besoin d?être connu à l’international, il y a du travail à faire.

24 Miss au tableau des couronnées, 24 histoires différentes, êtes-vous heureux aujourd’hui en voyant ce qu’être Miss a fait de leur vie?

Evidemment, cela fait 24 ans années consécutives que nous avons démarré cette aventure. Donc, j?ai 24 Miss, à commencer par la première, Nathalie Montgolfier. Je ne dirai pas heureux, je préfère dire plutôt satisfait jusqu’à présent de ce qui est fait, pour moi-même et pour elles aussi. Et comme vous l’avez dit, c’est 24 histoires différentes qui m’ont aussi aidé dans cette aventure. La plupart des Miss élues jusque-là ont réussi dans leur vie. Il y en a qui sont au pays et travaillent. D’autres ont fait librement le choix de vivre à l’étranger, elles y sont également bien installées. Et il y a les dernières qui continuent, pour leur moment, leurs études. C’est une grande satisfaction pour moi.

Merci M. le président, et pour terminer cet entretien?

Je vous remercie beaucoup pour cette opportunité. Merci à vous et aux journalistes grâce à qui l’événement pénètre le public togolais. Nous adressons toutes nos reconnaissances à ce public qui nous soutient tout le temps par rapport à sa patience. Merci aux plus hautes autorités du pays qui ne ménagent aucun effort pour nous accompagner chaque fois. Nous sommes ouverts pour prendre toutes les nouvelles idées qui viendraient nous aider à avancer.

Avec symphonie

Les magistrats Togolais ont 5 jours pour se renforcer 

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Les magistrats togolais sont en atelier de 05 jours ouvert ce 19 novembre à Lomé. Organisé par le ministère togolais en charge de la justice en collaboration avec l’Association Internationale de Développement (IDA), il s’inscrit dans une logique de promotion de la justice commerciale. Cette rencontre est placée sous le thème « Les sûretés, le recouvrement des créances et les voies d’exécution ».

Il s’agit de former les magistrats afin qu’ils puissent appliquer de façon rigoureuse et professionnelle les textes OHADA, notamment ceux sur lesquels porte la session de formation.

De ce fait, indique Lodonou Kuami Gaméli, coordonnateur des chambres commerciales, la sécurité juridique du monde des affaires existe déjà dans les textes. Le palier suivant devrait consister en une application rigoureuse et professionnelle de ces textes par les magistrats, saisis par les justiciables : « La sécurité juridique, nous l’avons déjà dans les textes. Il faut que les magistrats appliquent la loi de façon rigoureuse et totalement professionnelle », a-t-il déclaré.

Dans le même esprit, Sronvie Yaovi (photo), directeur de la législation nationale, à l’ouverture de cette cérémonie, a constaté que « le gouvernement togolais a bien pris conscience que la construction d’un Etat de droit passe nécessairement par la mise en place d’institutions fortes et modernes ».

source: République Togolaise

Ecobank très généreuse à l’endroit de SOS Village d’Enfants de Lomé

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La 6éme édition de la journée Ecobank (Ecobank Day) a été célébrée avec générosité. Pour preuve, les enfants de SOS Village d’Enfants de Lomé ont bénéficié ce samedi 17 Novembre des dons d’Ecobank Togo.

A cette occasion, Ecobank a offert un forage d’eau potable, une médiathèque de 10 ordinateurs avec connexion internet et une kermesse aux enfants de SOS Villages d’Enfants de Lomé.
Placée sous le thème «Soutenir les orphelins en Afrique », cette journée Ecobank est initiée pour également accomplir des actions sociales au sein des communautés.
Après avoir relevé l’importance de ce que les entreprises et leurs personnels puissent agiir pour le bien-être des communautés, le Directeur Général d’Ecobank Togo, Mamady Diakite, s’est dit satisfait des actions réalisées ce jour par Ecobank.
« Je suis très heureux de ce que le personnel d’Ecobank Togo ait fait preuve de compassion envers les orphelins. Je suis particulièrement satisfait que nous ayons construit un forage pour SOS Village d’Enfants et également rénové une salle NTIC pour les enfants» s’est-il réjoui.
A cette occasion, Madame BAKOUSSAM Hortense Manzi-Nika, Directrice Nationale de SOS Village d’Enfants de Lomé, a remercié Ecobank pour ses actions multiformes de dons et promet d’en faire un bon usage.
« Ces dons vont nous permettre d’être plus performants car beaucoup d’enfants ont besoin d’une prise en charge » a laissé entendre Madame BAKOUSSAM Hortense Manzi-Nika qui n’a pas manqué d’inviter les autres partenaires à en faire autant.
La Ministre de l’Action Sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation, Madame KOLANI Yentcharé, présente à cette célébration, a témoigné la profonde reconnaissance du gouvernement pour ce fort engagement d’altruisme dont fait preuve Ecobank et ses collaborateurs à travers cette assistance à l’enfance.
Ceci va ainsi permettre, selon Madame la Ministre, d’améliorer l’accès à l’eau potable et à l’internet pour les enfants de SOS Village d’Enfants.
« Ecobank demeure pour nous une référence, en tant que partenaire crédible, en termes de fiabilité, de professionnalisme et d’engagement social» a-t-elle souligné.

L’ OHADA insiste sur la sécurité judiciare

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Ce lundi 19 novembre 2018, s’est ouvert un atelier de  05 jours, dédié au renforcement des capacités des magistrats des chambres commerciales, sur la législation communautaire OHADA (Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires).

Objectif : permettre à ces praticiens du droit de mieux connaître l’acte uniforme OHADA portant organisation des sûretés et celui portant organisation des procédures simplifiées de recouvrement et des voies d’exécution.

Avec le reste du corpus législatif OHADA, ces textes constituent des moyens sûrs pour assurer la sécurité juridique et judiciaire dans ses Etats-parties, une préoccupation majeure du monde des affaires.

Selon Koami Gaméli Lodonou, secrétaire exécutif de la Commission nationale OHADA, « la sécurité juridique, nous l’avons déjà dans les textes ». Il faudrait, insiste-t-il, qu’elle soit couplée de la sécurité judiciaire par la garantie que  « les magistrats appliquent la loi de façon rigoureuse et totalement professionnelle ».

L’organisation de cette session de formation, avec l’appui de l’Association Internationale de Développement (IDA) de la Banque Mondiale, traduit la volonté de l’Etat togolais et de ses partenaires techniques et financiers, de professionnaliser les magistrats à la gestion du contentieux commercial.

Il s’agit, plus globalement, de maintenir le cap des réformes engagées afin de rendre plus attrayant le climat togolais des affaires.