Accueil Blog Page 781

Procès de Blé Goudé : un témoin clé remis en cause

Le procès de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et de son coaccusé Charles Blé Goudé a repris ce lundi 19 novembre devant la Cour Pénale Internationale (CPI), à La Haye.

Les deux responsables politiques sont poursuivis pour crimes contre l’humanité car soupçonnés d’être des présumés auteurs des violences postélectorales de 2010-2011.

Ce lundi, les avocats de Charles Blé Goudé ont la parole. Et cette occasion, la défense a remis en question la crédibilité d’un témoin clé du procureur.

Il y a quelques mois, le procureur avait appelé à la barre, un témoin de l’intérieur et qui se présentait lui-même, comme un commandant du GPP, le Groupement patriotique pour la paix. Le but du procureur était de montrer l’emprise de Charles Blé Goudé sur plusieurs milices au moment de la crise. Mais sur le fond, la défense estime que la défense estime que ce témoin apporte plus de confusion que toute autre chose : ses propos sont contradictoires. Et plusieurs preuves utilisées par le procureur, pour rendre ce témoin fiable, ne sont pas signées ou datées.

Pas de valeur juridique pour la défense

Pour la défense, tout ceci n’a donc pas de valeur juridique. Impossible de prouver dans quelle mesure les Forces de défense et de sécurité (FDS) recrutaient et formaient les jeunes appartenant à différentes milices pour les intégrer dans ses rangs. Tout au long de cette audience, Charles Blé Goudé, écoute attentivement ses avocats. Tout comme l’ensemble du tribunal, où règne une ambiance plutôt studieuse ce lundi.

Ces audiences sont importantes pour la défense tout comme la diaspora, qui continue de se mobiliser pour suivre le procès. Il s’agit surtout de militants : il y a parmi eux de nombreux représentants du Front populaire ivoirien (FPI) en Europe. Mais aussi d’anciens acteurs de la crise, qui vivent en exil depuis 2011. Des personnes qui sont arrivées en bus tôt ce matin, pour suivre le procès.

L’optimisme des militants

Ces militants sont là pour afficher leur soutien à leurs leaders. Dès qu’une audience est suspendue, ils en profitent pour saluer Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. On sent un certain optimisme de leur part.

Avec RFI

Sokode: Des toilettes contre le choléra

0

La Banque Mondiale est le principal bailleur de fonds de ce projet d’un coût total de 1,545 million d’euros, au côté notamment de l’ONG Plan international Togo qui a déboursé 210 000 euros, le reste étant pris en charge par la mairie et les habitants eux-mêmes ceci pour célébrer la journée internationale des toilettes fêté chaque 19 Novembre dans le monde.

« Une nuit, il était deux heures du matin, je devais me soulager. Mais les latrines publiques étaient loin de chez moi », raconte Zalia Zoukoufoulou, habitante de la ville de Sokodé, où seuls 34 % des ménages disposaient de toilettes à leur domicile en 2013 –avant que le projet ne soit lancé. L’anecdote de Zalia révèle la difficulté que rencontrent nombre d’habitants de la ville à vivre dans des conditions sanitaires et d’hygiène satisfaisantes.

Les quelque 100 500 habitants de cette cité étaient confrontés aux mêmes difficultés qu’entraîne l’absence de latrines et toilettes : manque d’intimité, problèmes d’insécurité – en particulier pour les femmes –, problèmes d’hygiène et de salubrité publique. À Sokodé, seuls 34 % des ménages disposaient de toilettes à leur domicile en 2013, avant que le projet ne soit lancé. Lougma Traoré, un autre habitant, explique qu’il déversait « les excréments de [s]es enfants dans la nature ». La défécation à l’air libre et l’absence de lieux d’aisance dédiés favorisent la propagation de certaines maladies, et non des moindres – diarrhées mortelles notamment, mais aussi choléra.

Mettre un terme aux vidanges anarchiques

Comment gérer ces boues fécales, dites boues de vidanges, sans réseau d’assainissement digne de ce nom ? « Les camions de vidange arrivaient la plupart du temps de Lomé, ce qui rendait le prix du service assez couteux pour les ménages. Nous avions alors recours aux vidanges à la main et les ménages reversaient les boues dans les cours d’eau de la ville ou dans les champs de maraichers », raconte Alassane Tchakpedeou, le maire de la ville. « Notre ville était connue pour être la championne des cas de choléra. Chaque année, quand arrivaient les pluies, Sokodé souffrait du choléra, Sokodé souffrait du péril fécal », déplore-t-il.

Prorogé jusqu’au 30 septembre 2018, le projet « Des toilettes pour tous à Sokodé par la valorisation des boues de vidange et le microcrédit » a permis la construction de 788 latrines au bénéfice des populations de sept quartiers de la ville et des communes voisines que sont Tchamba, Sotouba, Bassar, Bafilo et Blitta. Des Comités d’assainissement de quartier (CAQ) ont été créés pour assurer le suivi des acquis du projet et continuer de sensibiliser les habitants pour les inciter à rejoindre la liste des bénéficiaires du projet et réduire la défécation à l’air libre.

« Avoir ces latrines, aujourd’hui, sauve de nombreuses vies », se réjouit Zalia Zoukoufoulou. À l’instar du reste des habitants de Sokodé, c’est tout son quotidien qui a changé et s’en voit amélioré grâce au projet.

Microcrédit et sensibilisation pour un cercle vertueux

Pour permettre au plus grand nombre d’habitants de se doter de toilettes à domicile, le budget a été soigneusement étudié, afin que les bénéficiaires n’aient qu’un quart du coût à leur charge, et un système de microcrédit mis en place pour les aider à régler leur dû. « La construction d’une latrine revient à 400 000 francs CFA (environ 800 dollars, ndlr) et le projet a pris en charge 300 000 FCFA (600 dollars environ). Le bénéficiaire contribue à hauteur de 100 000 FCFA (près de 200 dollars) », détaille Adiétou Katakpaou, coordinatrice du CAQ. Et d’indiquer : « Nous tenons un registre de remboursement qui se fait de façon progressive. L’argent collecté est mis en banque pour que d’autres bénéficient du projet ». Les CAQ tiennent des livres de comptes, qui recensent et assurent le suivi des remboursements par tranches des bénéficiaires. L’argent ainsi collecté permet de financer la construction de nouvelles latrines.

« Le projet a acquis un camion de transport des boues de vidange pour la ville de Sokodé, précise Tetouehaki Tchonda, coordonnateur du projet. Dans les zones relativement difficiles d’accès en camion, un mini-système mécanique de transport de boues a été acquis : il s’agit d’un tricycle, d’une motopompe avec des fûts de 100 litres pour la collecte des boues ».

Collecte, traitement et valorisation des boues de vidange

Une fois collectées, les boues de vidange de latrines sont transportées à la nouvelle station de traitement – inaugurée à la fin juin 2018 –, qui permet de réduire les risques sanitaires et environnementaux associés aux déchets humains. D’une capacité de 6 400 mètres cubes, la station est équipée de trois lits de séchages simples et d’une aire de séchage des boues raclées. Les bio-solides générés au terme du traitement des boues de vidange sont mis à la disposition des maraîchers et agriculteurs. Partant, le projet contribue ainsi à la fertilisation des sols, donc à la sécurité alimentaire.

Autre retombée positive : sept micro-entreprises communautaires de Sokodé – au sein desquelles les femmes représentent plus de 45 % des effectifs – ont bénéficié d’un renforcement des capacités.

Afin de s’assurer que les bénéficiaires s’approprient au mieux le projet et s’y impliquent pleinement, la Banque africaine de développement a procédé à « un long travail de préparation sociale », explique Ousseynou Guene, chargé du projet et expert en assainissement à la Banque africaine de développement. Et d’ajouter : « Nous avons eu une démarche participative avec les différentes structures communautaires ».

Le port de Lomé, le premier des ports de l’Afrique de l’Ouest

0

Le Port Autonome de Lomé est officiellement le 1er port d’Afrique de l’Ouest devant le port de Lagos (Nigéria) et de Téma (Ghana). Une information rendue publique par le gouvernement togolais ce mardi 13 novembre.

Un classement réalisé par l’analyste néerlandais Dyanamar et repris par l’Agence Ecofin. Il place le port de Lomé au cœur du marché de 300 millions d’âmes en Afrique de l’Ouest.

Selon les écrits du journal Ecofin « Le Port Autonome de Lomé a connu, sous l’effet de réformes de modernisation, une croissance rapide du volume des conteneurs qui transitent à Lomé. Ce volume a presque triplé se situant à plus de 283% en 5 ans seulement dans un contexte où les volumes dans la région ont à peine augmenté ».

La croissance économique du Togo a connu un recul au cours de ces 12 derniers mois. Un recul induit par la crise sociopolitique que le pays a connue depuis le mois d’août 2017.

Depuis le gouvernement togolais s’était lancé dans un vaste chantier de réformes en vue d’améliorer le climat des affaires. Le nombre d’entreprises créées au premier trimestre 2017 a d’ailleurs bondi de 13,6 % en glissement annuel, selon des statistiques du Centre de formalités des entreprises (CFE).

Le taux de croissance de l’économie est de 4,4 % en 2017, contre 5,1 % en 2016. L’inflation est restée modérée, se situant à – 0,4 % en glissement annuel à fin février 2018.

 

Les web-journalistes outillés pour bien accompagner le HCRRUN

0

Le Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) a organisé les 15 et 16 novembre derniers un atelier de formation  à l’intention d’une cinquantaine web-journalistes à Lomé.

Cet atelier de formation a pour but d’outiller les professionnelles des médias en ligne sur les différentes activités qui constituent la mission de l’HCRRUN, afin qu’ils puissent accompagner l’institution dans son programme de réparation.

Au cours de ces deux jours d’échange, les participants ont eu l’occasion d’avoir des notions sur la justice transitionnelle conduite par le Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) pour notamment bien mener le programme de réparation sur toute l’étendue du territoire national.

 

L’atelier a été également une opportunité pour les responsables de l’institution chargée de la mise en œuvre des recommandations de la Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR) par différentes communications de bien expliquer les notions et les mots techniques notamment les victimes vulnérables et les victimes non vulnérables…(.). Les journalistes ont eu notamment l’opportunité d’être formés sur le mandat et la mission de l’HCRRUN.

Dans ce processus de réparation, la place de la presse est non négligeable. A cet effet, dans ses mots lors de l’ouverture de l’atelier jeudi, la présidente de l’HCRRUN, Awa Nana Daboya a déclaré « vous m’intéressez » à l’endroit des web-journalistes qui ont participé à cet atelier de formation.

Notons que les professionnels des médias de la presse écrite ont précédé ceux de la presse en ligne donc ceux de la presse audiovisuels y prendront part dans la semaine.

UA: Le Togo favorable aux réformes

0

Les travaux de la 11e session extraordinaire de la conférence des Chefs d’Etats et de gouvernement de l’Union Africaine ont pris fin ce dimanche 18 novembre. Au cours de cette rencontre dont la délégation togolaise a pris part, Plusieurs décisions relatives notamment à l’administration de l’Union et aux cotisations des Etats membres sont prises.

Représentant le chef de l’Etat à cette 11e session extraordinaire, le Premier ministre Komi Selom Klassou a réaffirmé la position du Togo sur les questions essentielles, notamment celles relatives à la réforme institutionnelle de l’organisation. Le Togo a ainsi soutenu la décision selon laquelle le président et le vice-président de la Commission de l’Union africaine sont directement élus par la conférence des chefs d’Etats et de gouvernement. Ils seront rejoints par six commissaires désignés par région, à raison de deux commissaires par région économique du continent, qui ne sont pas élus ni président ni vice-président de la Commission. De dix, le nombre de commissaire est ainsi ramené à six pour plus d’efficacité d’actions.

De même, le Togo soutient la décision de donner au président de la Commission de l’Union le pouvoir de sanctionner un commissaire qui viendrait à violer les règlements de l’organisation panafricaine en le traînant devant le conseil exécutif.

L’autre réforme qui a été très discutée lors la 11e session extraordinaire des chefs d’Etats et de Gouvernement est la question des cotisations statutaires des Etats membres pour laquelle l’union renforce les sanctions à l’encontre des Etats qui ne sont pas à jour de leurs contributions au budget de l’organisation. Par ailleurs, le barème de contributions des Etats a été revu à la hausse, soit à 0,2% de contribution de chaque Etat, décision également soutenue par le Togo.

La 11e session extraordinaire a, en outre, pris la décision d’envoyer à Bruxelles un groupe d’experts pour soutenir les équipes techniques ACP qui sont en négociation avec l’Union européenne sur les questions prioritaires de la zone économique de libre échange, les migrations et la paix et sécurité. Le Chef l’Etat Faure Gnassingbé assure la présidence du groupe central de négociation avec l’Union africaine.

Selon le ministre Robert Dussey des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration africaine, membres de la délégation du Togo à Addis-Abeba, les réformes ainsi adoptées entreront en vigueur effectivement à partir de 2021. Mais déjà, à partir de 2019, les deux conférences annuelles des chefs d’Etat de l’Union vont connaitre des changements significatifs. Seul le premier sommet de janvier ou de février rassemblera les chefs d’Etat à Addis-Abeba. Le

second sera une conférence régionale de coordination qui sera organisée par région en juin ou juillet sous la direction de chaque président des regroupements sous régionaux en vue d’assurer la coordination des décisions des chefs d’Etat prises en janvier ou février.

En clôturant les travaux de cette 11e session extraordinaire de la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernements de l’Union africaine, le président en exercice, Paul Kagame a exprimé sa satisfaction à ses paires pour les résultats obtenus. « Nous avons lancé la Commission dans une trajectoire de grandes performances », a-t-il dit, en exprimant le vœu de voir les décisions prises entrées en vigueur le plus tôt possible. Il a également souhaité que les points qui n’ont pas obtenus l’accord des Etats membres soient préparés pour prochain sommet des chefs d’Etats.

Avec Togo Presse

Les résultats de Canal+ en léger recul

0

L’opérateur français de télévision payante en Afrique subsaharienne CANAL+, a depuis trois trimestres engrangés d’excellents résultats, portés notamment par les promo de fin d’année 2017 et la coupe du monde FIFA 2018 du Juin dernier.  Aujourd’hui il fait face à une légère correction dû au recul intervenu au troisième trimestre 2018.

Selon les résultats présentés par Vivendi, le distributeur audiovisuel enregistre une perte sèche de 374 milles abonnés par rapport au second trimestre 2018.

Alors qu’il affichait près de 3,8 millions d’abonnés en Afrique subsaharienne au terme du précédent trimestre, Canal+ ne compte plus que 3,401 millions d’abonnés à ses services à fin Septembre dans la région.

La campagne publicitaire de rentrée mettant en avant les divers championnats européens (Premier League, Liga, Ligue 1, Champions League, Europa League, etc.) prenant la suite de la Coupe du monde n’a donc pas réussi à allécher de nouveaux abonnés.

Mais il y a aussi lieu de se demander si la nouvelle offre Essentiel+ lancée fin Août, à un tarif plus élevé que l’ancien bouquet Les Chaînes Canal+, n’a pas contribué à cette importante érosion (-9,9%) du parc abonné.

La BOAD: c’est 1030 projets financés pour 5300 milliards

0

Les rideaux sont tombés sur le forum sur les énergies renouvelables, organisé par la Boad en marge de la célébration de ces 45 ans. Christian Adovelande revient sur le bilan des activités de la banque et les nouvelles orientations de son institution.  Interview avec nos confrères de TogoFirts

45 ans après sa création, quel bilan dressez-vous des actions de la Boad ?

45 ans pour nous, c’est d’abord 1030 projets financés pour un montant global de 5300 milliards FCFA. En termes de mobilisation de ressources, c’est plus de 3000 milliards mobilisés sur la période. Mieux, à peu près 1500 milliards ont été mobilisés sur les cinq dernières années.

Sur le plan de la mobilisation de ressources, la Boad sait très bien faire. Nous avons une coopération très forte avec la plupart des institutions qui intervient dans le climat, notamment les énergies renouvelables. J’ai parlé hier de notre accréditation avec le fonds vert, le fonds pour l’environnement mondial, et le fonds d’adaptation. Nous travaillons avec l’Union européenne et la Banque mondiale qui, est également très engagée dans le secteur. A la Boad, nous avons déjà amorcé la mobilisation des ressources comme on l’a signalé tout au long de ce forum. Plus encore aujourd’hui, nous devons jouer notre rôle de catalyseur pour justement drainer toutes ses ressources vers notre zone d’intégration. C’est pour vous dire qu’effectivement, c’est notre responsabilité et on le fera. Nous avons déjà mis en place tous les mécanismes qu’il faut pour jouer ce rôle et nous pensons que nous allons réussir avec tous les projets.

A l’issue de cet anniversaire, est-ce que la Boad restera dans la continuité de ses orientations ou se fixe de nouveaux objectifs ?

Vous savez, les défis sont toujours là. Tout en renforçant ce que nous faisons actuellement, nous iront vers d’autres horizons. Hier, j’ai beaucoup parlé de la finance climat. Il y a juste 7 ans que cette priorité s’est imposée à nous et nous avons mis en place toutes les réformes pour aller dans ce secteur. Mais, nous restons stratégiquement sur le financement des infrastructures, dans tous les domaines aussi bien publics que privés.

La Boad est aussi active sur la question de la sécurité alimentaire. Nous allons poursuivre le renforcement de notre appui au secteur privé. Actuellement, nous sommes à 74% de financement en direction du secteur public et 26% en direction du secteur privé. Il y a urgence de renforcer notre action en direction du secteur privé, car de plus en plus, nos économies se portent vers le secteur privé notamment à travers la transformation des matières premières.

Ainsi, tout en consolidant ce que nous avons fait pendant 45 ans, allons-nous nous porter vers les nouveaux enjeux qui émergent et s’imposent à nous, notamment l’électrification rurale, l’énergie solaire et tout ce qui concerne l’environnement.

Le présent forum porte sur les énergies solaires. Un secteur dans lequel la banque espère faire des investissements dans les pays membres de l’Uemoa. Quelles sont les prévisions dans ce sens ?

Pour parler de prévisions, il faut qu’on parle de ce que nous avons déjà fait. Nous avons rappelé dans notre communication que dans ce domaine des énergies renouvelables, nous sommes aujourd’hui à 18 projets pour un montant total de 185 milliards de FCFA. Mais c’est largement insuffisant par rapport aux besoins.

En termes de perspectives, autant les besoins sont illimités, autant notre action doit être illimitée. Tant que nous pouvons mobiliser des ressources, nous irons sur tous les projets qui vont se présenter à nous, naturellement les projets viables.

Quelles sont les potentialités réelles des pays de l’Uemoa en matière d’énergie solaire ?

Tous les experts nous ont affirmé hier que nous sommes la zone la plus exposée en matière d’ensoleillement donc il n’y a pas de raisons qu’on ne mette pas les moyens qu’il faut pour profiter de cette manne. Le Premier ministre a parlé dans son allocution de « don de Dieu ».

Donc je crois que c’est à nous de nous organiser pour utiliser tous les mécanismes modernes qui nous permettront d’aller vers ce secteur qui est l’avenir de notre continent, et qui dit l’avenir de notre continent dit l’avenir de la Boad elle-même. C’est un engagement que nous avons déjà pris depuis 5 ans et nous y travaillons. Ce qui explique d’ailleurs toutes les accréditations que nous sommes allés chercher auprès de ces différents fonds.

Le ministre Wadagni vous a recommandé hier l’utilisation des instruments financiers innovants pour augmenter votre capacité à mobiliser du financement à des taux bas. Est-ce que cela vous a donné le cap ?

Ce qu’il faut dire, c’est que nous avons déjà beaucoup de financements. Ces types de financements sont très variés. Maintenant, c’est de voir comment les adapter aux différents cas de projets qui se présentent à nous. Je viens de le dire dans mon discours de clôture, on a beaucoup d’argent. Les ressources financières ne sont pas un problème. Le problème est de trouver des projets viables, bancables.

C’est notre responsabilité d’accompagner nos cibles pour qu’elles puissent nous présenter ces genres de projet. Depuis toujours, nous avons été un peu plus en aval. Parce que nous sommes une institution financière, nous avons tendance à attendre que les projets viennent à nous. Il nous appartient aujourd’hui d’accompagner les porteurs de projets, de les encadrer, de leur apporter la compétence et le renforcement de capacités qui leur permettront de mieux formuler leurs projets. Je crois que ce sera le rôle que nous allons jouer de plus en plus, même si ce n’est pas notre rôle premier.

La Boad entend consacrer 50 milliards FCFA à la question climatique par an. Est-ce que cela veut dire que les actions de la banque seront désormais en majorité axées sur les énergies renouvelables et la question du climat ?

Comme je le disais un peu plus tôt, nous allons consolider ce que nous faisions déjà, qui constitue des enjeux pour la sous-région. Il faut que nous réglions la question des transports, de la sécurité alimentaire, de l’appui au secteur privé. On continuera à le faire mais la question climatique est devenue une nouvelle préoccupation qu’il faut intégrer maintenant dans nos actions. Cela veut dire que, tout en restant sur notre positionnement stratégique d’avant, nous allons rajouter d’autres priorités.

Source: TogoFirst

Téolis va déployer la fibre optique

0

Initialement positionné sur les technologies hauts débits 4G (FH/LTE), Téolis, un des deux nouveaux fournisseurs d’accès Internet au Togo, vient d’ajouter à son offre, la fibre optique.

 Désormais, les options de connexion en fibre optique sont ouvertes pour tous les clients de Teolis, annonce la compagne lancée en février dernier.

Dans ce cadre, un accord a été récemment signé avec la Compagnie d’Energie Electrique du Togo (CEET) pour le déploiement de la fibre optique aérienne, à travers son réseau de poteaux électriques.

« La fibre optique sera donc proposée en option aux clients TEOLIS, et sera systématiquement déployée sur les routes numériques à forte contrainte de bande passante. ». Nouvel engagement de l’entreprise présidée par Michel Bagnah.

Avec son arrivée sur le segment fibre optique, Téolis rejoint Togo Telecom, l’opérateur public historique, et le groupe Vivendi (GVA), arrivé à Lomé en mars dernier. Si GVA continue de tisser sa fibre sur les quartiers de Lomé, le déploiement semble évoluer à pas feutrés et très lentement, peut-on observer.

 

Source: Togofirst

Le groupe des 5 invite les protagonistes togolais à préserver un climat de paix

0

Les ambassades d’Allemagne, des Etats Unis, de France,  la délégation de l’Union Européenne et la coordination du système des Nations Unies au Togo, le groupe des 5, à travers une déclaration conjointe publiée ce mardi 13 novembre, se sont déclarées « disponibles à accompagner » le Togo « pour la résolution durable de la crise ».

Le Groupe des 5 a pour sa part salué « la poursuite des efforts de la Cedeao, à travers les récentes consultations entre le co-facilitateur, le président Alpha Condé et les parties togolaises ». Et de rappeler ensuite « la nécessité de préserver un climat de paix et d’éviter toute forme de violence ».

Les représentants de la communauté internationale ont encouragé le gouvernement « à poursuivre les mesures d’apaisement notamment par l’accélération des procédures judiciaires ». Ils ont également exhorté l’exécutif à explorer « les mesures de clémence additionnelles en vue de la libération des détenus ».

A la C14 (coalition d’opposition), les chancelleries ont invité les membres à « saisir l’opportunité des recommandations de la Cedeao relatives au processus électoral et à la prorogation du recensement afin de faire enrôler leurs partisans pour des élections régulières, transparentes et crédibles ».

Bientôt un parlement spécial pour les jeunes

0

Le Forum Africain des Jeunes pour le Développement Intégral (FAJDI) organise jeudi, 22 novembre à Lomé une auguste cérémonie d’investiture du « parlement des jeunes ».

Au cours de cette cérémonie, 91 jeunes vont siéger à ce  « parlement des jeunes », qui sera d’ailleurs conforme à l’assemblée nationale du pays.

L’objectif selon les responsables est d’amener les jeunes à s’intéresser à la politique afin de s’impliquer fortement dans la prise des décisions politiques et surtout en ce qui concerne les décisions allant dans l’intérêt de la jeunesse elle-même.

Ce parlement des jeunes aura également pour finalité de promouvoir les jeunes leaders dans leurs partis politique et associations respectifs.

Une fois mis en place, ce parlement des jeunes se réunira chaque deux mois pour l’étude d’une loi, l’activité qui va d’ailleurs s’apparenter à celle de  l’assemblée nationale. A chaque élection notamment les élections locales et législative, FAJDI fera tout possible pour que ces jeunes parlementaires issus de différents partis politiques ou associations soient pris en compte pour les échéances électorales.

Provenant de toutes les régions du Togo, résidents à Lomé, ces parlementaires seront à chaque occasion outillés sur les valeurs politiques et surtout celles de la démocratie afin d’être compétitifs pour affronter les enjeux de l’heure.

Il faut noter que pour permettre à beaucoup de jeunes de bénéficier de cette opportunité, le FAJDI a fixé le mandat à un(01) an renouvelable une seule fois.