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Le Togo veut étendre son plateau continental

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Le Togo et le Bénin ont ensemble déposé aux Nations Unies les dossiers d’extension de 200 à 350 milles nautiques de leur plateau continental.

Le Haut conseil pour la Mer (HCM) du Togo a indiqué que les deux pays ont transmis les dossiers fin septembre à New York.

Un grand oral aura lieu en début d’année prochaine devant la Commission de l’ONU chargée de la délimitation des frontières maritimes.

‘Au-delà des ressources halieutiques le sous-sol marin regorge d’hydrocarbures et de métaux rares. L’avenir économique se joue aussi lorsque le pays a une parfaite connaissance de son sous-sol et des possibilités d’exploitation’, a expliqué Stanislas Baba, le Conseiller pour la Mer à la présidence de la République.

Pour Nayo Takougnadi, président de la commission nationale des frontières maritimes du Togo (CNFMT), la volonté du Togo et du Bénin  est conforme à la Convention des Nations Unies de Montego Bay sur le droit de la mer.

Ce texte international – dont certains articles restent flous – fixe une limite à deux cents milles marins et reconnaît même le maintien des droits acquis au-delà des 200 milles (370km) jusqu’à 350 milles des lignes de base si l’Etat côtier démontre que son plateau géographique s’étend au-delà de ladite limite. Cette zone constitue une  limite d’exploitation des ressources maritimes.

Contrairement aux frontières terrestres, la délimitation des frontières maritimes requiert une particularité. Elles ne sont pas décrites dans les documents coloniaux, puisqu’à l’époque, le concept n’existait pas encore.

E-commerce: indispensables reformes

Les opportunités du commerce en ligne ne sont pas à négliger à cette époque où le numérique devient impératif dans la vie quotidienne de chacun surtout avec l’avènement des nouvelles technologies de l’information et de communication (NTIC).

Malgré ces avantages que présente le e-commerce, nombreux sont les Etats qui sont loin de la dynamique. Surtout en Afrique de l’Ouest.

Pour la relance de ce secteur en Afrique, et particulièrement en Afrique de l’Ouest, la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (UNCTAD) fait appel à trois pays de l’Afrique de l’ouest notamment le Sénégal, le Togo et le Burkina Faso à opter pour des réformes infra-structurelles et légales en vue de saisir absolument les opportunités du e-commerce.

«Ces réformes représentent une stratégie gagnant-gagnant qui doit être poursuivie parce que l’e-commerce est maintenant une plateforme clé pour les marchés étrangers » a souligné l’UNCTAD dans sa nouvelle étude rendue public lors de l’atelier régional sur l’e-commerce tenu du 09 au 10 octobre 18 à Ouagadougou au Burkina Faso.

Organisé par l’UNCTAD en collaboration avec la CEDEAO, cet atelier de Ouagadougou est selon l’UNCTAD la première étape de la préparation d’un plan régional de promotion de l’e-commerce qui va concourir à une création d’un écosystème numérique.

La zone franc en 2017 : les activités économiques ont été excellentes

Dans un rapport annuel de la zone franc publié ce lundi par la Banque de France en collaboration avec les trois banques centrales des pays membres notamment BCEAO, BEAC et BCC, on note les principales évolutions économiques et financières de la région pour le compte de l’année 2017 et également des perspectives de l’année 2018.

Selon les indices du rapport, la croissance du produit intérieur brut (PIB) de la Zone franc en 2017, avec un taux de croissance de 3,9 % en termes réels, contre 3,6 %, en 2016. Ceci grâce à l’amélioration du secteur pétrolier.

Le développement de l’activité économique en 2017 dans la Zone franc est demeuré  excellent, alors que celui de l’Afrique subsaharienne n’en est. Cependant, on note des distances considérables entre pays.

A cet effet, les pays exportateurs de l’or noir subissent des conséquences de la chute du prix du baril de mi-2014 à début 2016. Ce qui explique une progression de 67% des activités économiques dans la zone UEMOA, conduite par l’accroissement de la Côte d’Ivoire et de son ami Sénégal, pendant que  la CEMAC en souffre.

Malgré l’importance de  la performance dans l’amélioration du PIB, elle a des lacunes pour rendre suffisance les moyen qu’il faut afin de permettre un véritable décollage économique de la Zone.

Etabli sur la base des données réunies auprès des banques centrales ainsi que des commissions bancaires et des autorités nationales des pays membres, ce rapport de la zone franc indique que les pays de la Zone franc poursuivent l’enregistrement en 2017 des taux d’inflation (+ 0,8 % en moyenne annuelle) nettement plus faibles que ceux de l’Afrique subsaharienne (+ 11,0 %). L’arrimage à l’euro a en effet protégé les pays de la Zone Franc des chocs inflationnistes consécutifs à de fortes dépréciations du taux de change, auxquelles ont été confrontés les pays en développement les plus vulnérables.

Cette augmentation équilibrée est examinée dans l’ensemble des régions de la Zone franc, ainsi qu’en CEMAC, avec + 0,9 % en moyenne annuelle, qu’en UEMOA (+ 0,8 %) et en Union des Comores (+ 1,0 %).

La Zone franc est constitué de quinze pays africains au-delà de la France dont huit constituent l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) à savoir le Bénin, le Burkina-Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.

Administrations rapides à proximité à ne pas rater

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Le Haut-commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN) dans un communiqué rendu public ce lundi 15 octobre dit avoir appris la tenue des journées « administration rapide de proximité » qui se tiendront du 15 octobre au 03 novembre 2018 dans les tribunaux et préfectures des régions Centrale et Maritime.

« le HCRRUN saisit l’occasion pour inviter les victimes ne disposant pas de cartes nationales d’identité ou des pièces nécessaires à son établissement, à se rendre dans les services concernés afin de se les faire établir » peut-on lire dans ce document signé par Awa Nana-Daboya, présidente du HCRRUN.

Le HCRRUN a à cet effet rappelé aux populations en général et aux victimes en particulier que notamment les cartes nationales d’identité, les passeports et les permis de conduire en cours de validité sont les pièces nécessaires pour le paiement des indemnisations.

Enfin, l’HCRRUN invite les victimes à se tenir prêtes pour les prochaines étapes des indemnisations.

Pour rappel, ces journées sont organisées par le ministère de la Justice et des Relations avec les Institutions de la République en partenariat avec le ministère de la Fonction Publique, du Travail et des Réformes Administrative.

Madagascar: Numériser la justice pour lutter contre la corruption

La République de Madagascar dans sa marche vers l’informatisation de son appareil judiciaire a passé avec réussite un test devant permettre une numérisation efficace de son administration pénale. Pour ce faire, un logiciel dénommé InfoTPI, a été mis en service en phase pilote dans certains tribunaux pénaux du pays.

Au cours de cette phase pilote du projet, le logiciel a montré sa capacité à répondre valablement aux exigences pénales, véritable problème pour la machine judiciaire malgache, celui d’arrêter toutes possibilités de corruption à chaque occasion du traitement d’un dossier relatif.

« Avec InfoTPI, on a la garantie que toutes les pièces sont scannées avec un code-barre. On peut les retrouver n’importe quand. Donc, si quelqu’un voulait supprimer un dossier, il faut qu’il se logue d’abord, et ce sera tracé, où ça a été supprimé et par qui. Le but de tout ça, au niveau de la chaîne pénale, c’est d’assurer une transparence dans la lutte contre la corruption, et pour les usagers, la célérité et la traçabilité de leur dossier » a déclaré Saotra Rakoto, le procureur de Vatomandry, une des ville ou le logiciel a été déployé.

Prévu pour être déployé sur l’ensemble du territoire national malgache d’ici 2019, InfoTPI permet également aux justiciables de s’informer sur l’état d’avancement de leurs procédures judiciaires, tout en se connectant à un ordinateur mis à leur disposition au tribunal.

Place au seniors, richesse de la nation

« Personnes âgées, richesse de la nation » tel est le thème retenu pour la 2ème édition des Universités du 3ème âge, organisé par l’Institut National d’Assurance Maladie (INAM). L’édition de cette année se tient du 17 au 18 octobre et va regrouper plus de 1000 personnes âgées.

Ces universités du 3ème âge ont pour objectif de permettre aux seniors et aux professionnels du secteur des seniors ainsi qu’aux initiatives locales et sociales dédiées au 3ème âge d’aborder et de relever les nouveaux défis qui se présentent à cette frange particulière de la population via un cadre d’échange et de partage structuré et convivial. In fine, le souci est d’informer et de sensibiliser cette frange importante de la population pour une meilleure santé et surtout d’optimiser les pratiques et comportements en vue de leur plein épanouissement.

« Nous avons initié l’année dernière les Universités du 3ème âge dans le cadre de notre mission qui est d’assurer des soins de santé, parce que nous avons constaté que cette catégorie de cotisants et d’assurés a des problèmes qui vont au-delà de la prise en charge de la santé. Cet événement a eu un succès indéniable et c’était la première fois que des seniors avaient l’occasion de se retrouver dans un cadre convivial pour parler de leur préoccupation de leur santé, ils ont découvert des spécialistes qui leur parlaient de leurs pathologies et ils avaient l’occasion de faire des activités sportives, de danser sur les rythmes anciens morceaux et il y a eu de la demande et nous avons tenu notre promesse que nous renouvelleront cet événement tous les ans comme ils l’ont demandé »  a indiqué Mm Myriam Dossou-d ’Almeida, DG de l’INAM.

Les personnes du 3ème Age représentent aujourd’hui 6 % de la population nationale raison pour laquelle cette journée leur est dédiée afin de leur permettre de se retrouver dans un cadre convivial grâce à un programme très riche concocté pour eux.

Pendant deux jours des panels seront animés par des experts en médecine mais également des ateliers de formations, des espaces visites médicales, des foires des seniors, des espaces d’écoute et de conseil, des espaces bio, des librairies du 3ème âge pour permettre aux senior de s’informer sur pourquoi elles représentent la richesse pour la nation. mais également sur l’INAM et ses avantages.

Zone Franc : la mobilisation des recettes fiscales au cœur des échanges à Paris

Pour la réunion biannuelle, les ministres des Finances de la Zone Franc, les présidents des institutions et les gouverneurs des banques se sont réunis ce lundi 8 octobre à Paris pour faire le point de la situation économique et les défis monétaires dans l’espace commun.

Au cœur des échanges présidés par le ministre français de l’Economie et des finances, Bruno Le Maire, il a été question de la nécessité d’augmenter les recettes fiscales afin notamment de contenir le niveau d’endettement qui prend des proportions menaçantes.

La rencontre a également permis aux participants de mener des réflexions sur la lutte contre le blanchiment, le financement du terrorisme, la mobilisation des recettes fiscales et l’état de la convergence en Zone franc.

«A l’issue des discussions avec mes homologues africains de la Zone Franc, un plan d’action a été adopté sur la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, ainsi que des engagements à améliorer la mobilisation des recettes fiscales au sein de la Zone franc pour une croissance durable», a déclaré à cet effet Bruno Le Maire, ministre français de l’Economie et des finances.

Il faut rappeler que le niveau de collecte des recettes est toujours en bas de l’échelle malgré les engagements et les mesures pris par les Etats. Ainsi, le PIB ne dépasse pas 15%. En conséquence on a le manque de financement du coup la réduction de l’endettement devient un calvaire.

Louise Mushikiwabo élue Secrétaire Générale

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Le 17ème sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Francophonie, démarré  depuis jeudi prend fin ce vendredi 12 octobre à Erevan en Arménie sur le thème « vivre ensemble dans la solidarité, le partage des valeurs humanistes et le respect de la diversité, source de paix et de prospérité ».

Le Togo, membre de cette organisation est représentée par son ministre des affaires étrangères, de la coopération et de l’intégration africaine, Robert Dussey.

Ce 17eme sommet est l’occasion pour les pays qui ont en commun le partage de la langue française de réfléchir à des pistes de réformes afin de créer les conditions d’une communauté francophone plus aboutie.

Nombreux sont ces africains et une dizaine de chef d’états dont le président français, Emmanuel Macron et le Premier ministre canadien Justin Trudeau qui se retrouvent  dans la jeune République d’Arménie, qui  fait 3 millions d’habitants.

Ce vendredi, Louise Mushikiwabo a été portée par les chefs d’Etats et de gouvernement réuni à Erevan à la tête de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour un mandat de quatre ans, en remplacement de  Michaëlle Jean qui occupait ce poste depuis 2014. Elle représente depuis une décennie le Rwanda sur la scène diplomatique et est une Polyglotte parlant le français, l’anglais et le kinyarwanda.

Louise Mushikiwabo a servi son pays le Rwanda en tant que ministre des Affaires étrangères en décembre 2009 et c’est sous elle que la France a repris les relations diplomatiques avec  son pays. 

 

Démarrage imminent du recensement en zone 2

Après avoir présenté le bilan du recensement électoral dans la zone I qui a été satisfaisant selon le président de la commission électorale nationale Indépendante (CENI) Kodjona Kadanga, l’institution chargée de l’organisation des élections compte poursuivre ces activités du recensement électoral dans la zone II, du 17 au 24 octobre prochains comme prévu.

Pour Kadanga, le président de la CENI, l’enrôlement des électeurs s’étant bien déroulé dans la première zone la collecte des données qui s’en est suivie n’est que l’une des étapes du processus devant aboutir à la constitution du nouveau fichier électoral.

« Ces résultats seront compilés et rassemblés en une base unique et traités selon les normes et standards et internationaux pour en assurer la transparence et la fiabilité » a-t-il souligné au cours d’un point de presse au sein de ladite institution à Lomé.

Le processus de traitement servira à un dédoublement du fichier électoral à en croire le président de la CENI.

« Parmi ces opérations intermédiaires, le code électoral prévoit notamment à son article 61 la suppression des doublons éventuels, de sorte que chaque électeur dispose d’une voix et d’une seule » a-t-il indiqué.

Prévu du 17 au 24 octobre prochains, l’enrôlement des électeurs dans la zone II ne connaitra plus les mêmes problèmes techniques qu’a connus la zone I. La CENI a cet effet promis prendre tous les arrangements devant solutionner les difficultés.

« La commission électorale nationale indépendante (CENI) prend d’ores et déjà toutes les dispositions pour tirer tous les enseignements de la conduite des opérations dans la première zone afin de de conjurer les problèmes techniques relevés lors de la seconde phase » a déclaré Kodjona Kadanga tout en exhortant les démembrements de la CENI et l’ensemble du personnel d’appui à se mobiliser à tous les niveaux pour la réussite des opérations de recensements dans ladite zone.

En fin, le premier responsable de la CENI n’a pas manqué de lancer un appel à la population togolaise de la zone II d’aller faire enrôler.

« J’appelle encore tous les togolais en âge de voter, résident dans la deuxième zone à se rendre massivement dans les centre de recensement et de vote (CRV) du 17 au 24 octobre 18 pour se faire une nouvelle carte d’électeur » a lancé Kodjona Kadanga, président de la CENI.

Pour information, la zone deux couvre les milieux suivants, Amou, Ogou-Anié, Wawa-Akébou, Blitta, Tchamba, Tchaoudjo, Sotouboua-Mo, Assoli, Bassar, Binah, Dankpen, Doufelgou, Kéran, Kozah, Kpendjal-Kpendjal ouest, Oti-Oti sud, Tandjoare Tone-Cinkasse.

Expliquer la loi sur les transactions électroniques

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Cina Lawson, la ministre en charge des Postes et de l’Economie numérique, a ouvert lundi des sessions de formation destinées à mieux comprendre les tenants et les aboutissants de la loi sur les transactions électroniques adoptée en juin 2017.

L’un est destiné au grand public et l’autre s’adresse aux experts du domaine. Ces deux ateliers de formation sont organisés en collaboration avec le ministère du Commerce et de la promotion du secteur privé, et l’Autorité de Réglementation des secteurs des Postes et des Télécommunications (ART&P).

Objectif, « mieux » informer le public et former les spécialistes sur les différents enjeux de la transaction électronique qui est un outil législatif adopté le 13 juin 2017 par le Parlement.

« Par l’adoption de ce texte, les pouvoirs publics veulent garantir la transparence du commerce en ligne, la sécurisation de la correspondance administrative digitale et plus globalement l’administration électronique. » a indiqué la ministre avant de souligner que le gouvernement déploie un arsenal juridique pour l’efficacité du secteur de l’économie numérique.