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Nubuéké réclame la libération de ses membres emprisonnés

Depuis quelques jours, les membres du Mouvement NUBUEKE sont dans de beaux draps. Certains croupissent en prison, depuis leur arrestation dans la nuit du 19 octobre dernier. Bob Atikpo, un autre membre, vient d’être interpellé ce mardi 23 janvier à Kpalimé.

Le bureau exécutif du mouvement, dans un communiqué, s’insurge contre les traitements dont sont victimes ses membres. Ceci s’apparente à un terrorisme d’État et NUBUEKE rappelle au gouvernement que cet état de chose ne favorise pas le climat de paix dans le pays.

 

« Le Bureau Exécutif du Mouvement NUBUEKE informe l’opinion nationale et internationale sur le kidnapping à nouveau, de l’un de ses membres par les agents du Service de Renseignement Intérieur ce 23 janvier 2018 dans la matinée », lit-on dans un communiqué.

 

Pour le Président du Mouvement, Enos Tchalla, cet énième enlèvement, qui vient agrémenter le tableau des intimidations dont est l’objet son association, est totalement contraire aux droits et libertés fondamentaux.

Le président rappelle au gouvernement togolais la nécessite de contribuer à un climat apaisé dans le pays en mettant fin à des otages et à la décapitation des organisations de la société civile en l’occurrence le Mouvement Nubueke.

 

Le Bureau Exécutif du NUBUEKE, dans le même communiqué, en appelle à la libération de tous ses membres y compris celui susvisé ainsi que Joseph Eza et Messenth Kokodoko, détenus depuis près de 90 jours dans des conditions déplorables, à la cessation des violations systématiques des droits de l’homme et à l’intensification des activités des organisations de droits de l’homme pour le respect de la vie humaine au Togo.

 

Rappelons, tout de même, que dans un communiqué du 31 octobre dernier, le Procureur de la République accusait les sieurs Eza et Kokodoko de Groupement de malfaiteurs, trouble aggravé à l’ordre public, incitation à la révolte, menace et violence envers les représentants de l’autorité publique, destruction volontaire par incendie des biens publics, détention illégale des matériels militaires et complice de ces infractions.

 

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