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La « Cartographie des Personnes Atteintes d’Albinisme (PAA) au Togo en 2023 » lancée

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Le Centre Africain de Recherche en Epidémiologie et Santé Publique (CARESP) a officiellement lancé ce mardi 21 novembre 2023 à Lomé, le projet d’étude sur la « Cartographie des Personnes Atteintes d’Albinisme (PAA) au Togo en 2023 ».

Cette rencontre a rassemblé toutes les parties prenantes où les participants ont discuté de la définition des rôles et responsabilités, de l’établissement d’un plan d’action, ainsi que des prochaines étapes du projet.

Ce projet, mis en œuvre avec l’appui du Laboratoire de Recherche Peau et Environnement de l’Université de Lomé et l’Association Nationale des Albinos du Togo (ANAT), est une première au Togo. Il vise à recenser et à obtenir des informations sur toutes les personnes atteintes d’albinisme sur l’ensemble du territoire national afin de mieux orienter les actions de promotion de la santé envers celles-ci.

« Le projet de cartographie vise essentiellement à dénombrer les personnes atteintes d’albinisme au Togo. L’objectif à la fin est de pouvoir orienter les actions de promotion de la santé en faveur de ces personnes vulnérables qui développent des pathologies telles que le cancer de la peau », a précisé le chef du projet, Dr Fortuné BIGMA.

La période d’exécution s’étend de décembre 2023 à février 2024. Pour atteindre ses objectifs, le CARESP, dirigé par Professeur Didier EKOUEVI, souhaite mettre à contribution aussi bien les acteurs de santé, surtout ceux de la santé communautaire, que les concernés eux-mêmes à travers leurs différentes associations.

« Nous avons utilisé plusieurs bases de données pour identifier toutes les personnes atteintes d’albinisme sur l’ensemble du territoire national. La première source que nous voulons utiliser est celle des agents communautaires qui maîtrisent leurs zones d’activités. Nous allons passer par eux pour localiser les personnes atteintes d’albinisme. Notre deuxième source d’information sera les associations des PAA. Il s’agira d’aller vers ces associations pour voir si elles disposent des registres qui peuvent nous fournir des informations nous permettant d’identifier des personnes, leur localisation et leurs conditions de vie. Nous avons une troisième source qui est un sondage en ligne. Il s’agira de toucher ces personnes via Internet. Nous allons également utiliser d’autres sources telles que les écoles, les églises, les mosquées et autres lieux de rassemblement. Nous avons mis en place un système d’identifiant unique pour éviter les doubles enregistrements », a expliqué le chef du projet.

Cette cartographie permettra d’avoir la taille de la population des PPA, d’identifier les zones de forte densité de ces personnes. Elle se veut également un véritable outil de plaidoyer et de promotion de la santé auprès des décideurs politiques et organisations internationales.

Les bénéficiaires sont invités à être disponibles pour fournir les informations nécessaires pouvant contribuer à la réussite de ce projet.

« Le projet de cartographie pour les personnes atteintes d’albinisme au Togo est une activité très importante sur laquelle nous plaçons un très grand espoir par rapport aux résultats attendus. À l’issue de ce projet, nous aurons une cartographie réelle des personnes atteintes d’albinisme, et pour nous en tant qu’organisation nationale, c’est une mine d’informations assez précise qui nous permettra de savoir avec exactitude où se trouvent les PAA, leur situation socio-économique et professionnelle. Ça fait 11 ans que l’ANAT existe, mais nous sommes convaincus que nous n’avons pas encore pu toucher toutes les PAA. Ce qui permettra de mieux planifier les actions, étant donné que nos autorités se sont engagées à ne laisser personne de côté », a déclaré Souradji OURO-YONDOU, président de l’ANAT.

Sur le plan sanitaire, ce projet contribuera à améliorer la prise en charge des PAA.

« En tant que dermatologues, c’est nous qui nous occupons du problème des personnes atteintes d’Albinisme. On sait bien que ces personnes ont très peu de mélanine et qu’elles sont très sensibles aux rayons ultraviolets, donc elles développent beaucoup de cancers cutanés. Cette étude nous permettra de connaître le nombre de PAA que nous avons au Togo, ainsi que des informations spécifiques sur leur santé pour des prises en charge adaptées », a indiqué le Prof. SAKA Bayaki, dermatologue et responsable du laboratoire peau et environnement de l’Université de Lomé.

Il est à rappeler que l’albinisme est dû à une absence de pigmentation (mélamine) sur les cheveux, la peau et les yeux (albinisme oculo-cutané).

Le 2ème symposium sur l’état de la transformation des produits agricoles en Afrique de l’Ouest et du Centre lancé à Lomé

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Les travaux du 2ème symposium sur l’état de la transformation des produits agricoles en Afrique de l’Ouest et du Centre ont été lancés ce mardi 21 novembre 2023 à Lomé. Une initiative du Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF). C’est un événement qui s’inscrit dans le cadre du projet TARSPro (Technologies et Innovations Agricoles pour l’Accroissement de la Résilience des Systèmes de Production et des Exploitations Familiales en Afrique de l’Ouest et du Centre) dont l’objectif est de renforcer la résilience des systèmes de production agricole en Afrique de l’Ouest et du Centre et en synergie avec le programme CAADP-XP4.

Placé autour du thème « Promotion de la recherche sur la transformation des produits agricoles : acquis et opportunités à la disposition du secteur privé pour la création d’emplois et de richesse en Afrique de l’Ouest et du Centre », le symposium offre un cadre propice à l’interaction, au dialogue et à la collaboration, permettant aux participants de mettre en commun leur sagesse collective, d’exploiter les résultats de la recherche et de trouver des solutions innovantes aux défis agricoles multiformes de la région. »

Au cours de ce symposium prévu pour deux jours, des participants et chercheurs venant de toute l’Afrique de l’Ouest et du Centre, convergeront pour partager leurs expertises.

L’événement adopte un format hybride, combinant des sessions présentielle et virtuelle pour permettre une participation maximale et favoriser les échanges inclusifs.

« Cette année, le symposium vise à promouvoir la recherche dans le domaine de la transformation post-récolte afin d’augmenter la durée de conservation, la qualité et la diversification des produits en Afrique de l’Ouest et du Centre, en partenariat avec le secteur privé. », a affirmé le Dr. Abdou TENKOUANO, Directeur exécutif du Coraf.

Pour le Directeur de cabinet du ministère en charge de l’agriculture, Dindiogue Konlani, l’objectif assigné au ministère de l’Agriculture dans la feuille de route gouvernementale au Togo pour le secteur agricole, c’est d’abord, en premier lieu, d’assurer la sécurité alimentaire et en deuxième lieu, de promouvoir la transformation agroalimentaire.

« Quand on parle de transformation agroalimentaire, on parle de la transformation des produits agricoles. Et pour une bonne promotion des produits agricoles, il faut faire la promotion de la recherche, pas la construction ou bien la réhabilitation des plateformes de laboratoire de technologies alimentaires et de contrôle de qualité des produits ici aux standards internationaux. Parce qu’aujourd’hui, le marché national ou international est très exigeant en matière de qualité des aliments. Et pour que nos aliments soient à la hauteur, il faut que la recherche soit au rendez-vous pour nous permettre d’avoir des produits de qualité au niveau national et au niveau international. Enfin pour créer véritablement de la valeur ajoutée à nos produits. Et c’est ça qui sera la source d’emplois, de création de recherche pour les agriculteurs et partant pour tous les pays. »,a-t-il lancé.

A la question de savoir si la recherche scientifique peut aider à faire face au changement climatique ? le Directeur répond « Aujourd’hui, nous faisons face au changement climatique. Il faut mettre au point les nouvelles technologies au niveau des semences qui résistent au climat et aux inondations. Parce qu’aujourd’hui, vous savez, d’une année à une autre, nous avons des inondations. D’autres années, c’est des sécheresses. Il y a certaines plantes qui n’aiment pas l’inondation. Par exemple les cultures pérennes comme le café, le cacao, les jeunes plants n’aiment pas assez d’humidité. Donc il faut une puce biométrique adaptée. Et quand il y a trop de sécheresses aussi, il y a ces plants-là qui meurent. Donc il faut une puce biométrique normale. Donc avec la recherche, nous sommes en train de mettre en place de nouvelles technologies pour s’adapter aux changements climatiques. »

À la clôture, le symposium identifiera les acquis de la recherche qui peuvent être mis à la disposition du secteur privé. Pour rappel, le CORAF a organisé en 2022 un symposium sur les technologies et innovations agricoles.

Dapaong accueille la dernière étape du carrefour jeunes avec 10 jeunes entrepreneurs à primer

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Le « Carrefour Jeunes, » est dans son dernier tournant dans la région des savanes avec les entrepreneurs togolais de la localité. L’etape de la région, la dernière a été officiellement lancée ce mardi 22 novembre 2023 à Dapaong en présence des représentants des pouvoirs publics et de ceux des communautés de base qui soutiennent inlassablement les efforts des jeunes dans cette partie du Togo. C’est aussi avec la présence du parrain de l’étape de la région des savanes, honorable Noel DPOUKN.


Organisé par le cabinet YiLiM, le carrefour jeunes est une rencontre de formation et de mentorat à l’endroit des entrepreneurs dont notamment les braves femmes et hommes du Togo.


Au lancement des activités de l’édition 2023 dans les savanes par Mme Medissa Sama, l’initiatrice de Carrefour jeunes, ce mardi 22 novembre 2023, a rendu hommage à l’ensemble de ces braves femmes et de ces braves hommes de la région des Savanes qui prennent le risque entrepreneurial, et qui sont encouragés dans cet exercice par les autorités aussi bien au niveau central que local.

D’entrée, elle a profondément remercié le parrain officiel de cet atelier en la personne de l’Honorable Noel DPOUKN pour son soutien à l’initiative et son implication à sa pleine réussite. Elle a aussi salué la présence remarquée de M. le préfet de Cinkassé et du Secrétaire général de la préfecture de Tône pour l’attention portée à la cause du développement des jeunes de la région. Elle n’a pas aussi fini de remercier tous les officiels, les cadres du milieu et aux partenaires qui ont fait de ce rendez-vous du donner et du recevoir, un événement qui vivement sera riche en partage.


“Le programme Carrefour jeunes est un cadre permanent de formation, d’information et de maintien du dialogue avec les différentes couches de notre société en quête d’innovation et d’épanouissement des activités porteuses de développement socio-économique. Dans un contexte actuel marqué par les difficultés éprouvées par les jeunes à bénéficier de l’assistance et du conseil technique dans l’élaboration et le montage de leurs projets, l’objectif de cet atelier qui s’étale sur 3 jours est de contribuer à la redynamisation du potentiel de la jeunesse des Savanes. Point n’est besoin de rappeler les atouts indéniables de cette belle région, que ce soit en terme de valorisation des ressources humaines, agricoles ou pastorales” a vivement relevé la promotrice Medissa Sama.

Elle a tout de même mentionné que les réalités de la région l’incite à un certain optimisme sur le devenir des jeunes tout en relevant son engagement aux côtés des acteurs institutionnels et des partenaires sociaux, pour faire en sorte que les résultats escomptés puissent être atteints.
Elle a aussi relevé que il est important de contribuer à travers ce genre de mécanisme pédagogique à l’endroit des jeunes, à une culture de résilience collective et surtout à l’enracinement d’une culture de paix et de tolérance dans un contexte sécuritaire marqué par l’extrémisme violent.


Il faut le rappeler cet atelier a pour but principal d’accompagner les jeunes des Savanes dans leurs démarches préliminaires d’entrepreneurs, de soutenir leurs initiatives à l’échelon communautaire et de contribuer à créer les conditions pour voir leurs idées portées à l’échelle nationale voire internationale. C’est un creuset qui a vocation à permettre aux jeunes frères et sœurs de capitaliser sur leurs forces et de prendre conscience de leurs faiblesses entrepreneuriales.

Mme Sama a encouragé les entrepreneurs et participants en quête de savoir-faire pour développer leur activité. Elle les a exhorté en conséquence à profiter pleinement de ce cadre d’échanges unique en son genre au cours duquel ils ont droit à poser toutes les questions pour véritablement comprendre. Ces questionnements qui permettront de lever les doutes, d’enrichir leurs idées et d’en sortir le meilleur projet.


“C’est l’occasion pour moi de féliciter le Cabinet YILIM et en particulier sa Directrice Générale qui ambitionne de favoriser l’émergence d’un tissu économique compétitif à fort potentiel de croissance pour accompagner la politique du Gouvernement à travers cette initiative. Ce qui se passera dans ces jours à Dapaong sera un défi à relever afin que chaque entrepreneur qui participe à ce programme reparte gagnant et satisfait” a mentionné le parrain de cet atelier de Dapaong, Noël Dpouken.


Au cours de la semaine des discussions dans les panels constitueront de formidables outils qui permettront de niveler leurs connaissances et d’accéder à une meilleure planification de leurs désirs d’entrepreneur.


A l’issu des trois jours, 10 jeunes et femmes entrepreneurs seront retenus pour en faire des champions dont cette région pourra s’appuyer pour davantage se développer.

“Vos innovations et déterminations sauront vous démarquer parmis tous les autres participants. Le corpus social constitue un soutien au jeune entrepreneur qui souhaite se lancer dans la formidable aventure de créer et d’innover pour espérer se prendre en charge et constituer un fardeau de moins à sa famille” a-t-elle précisé pour finir.

APro CA: les pays producteurs du coton d’Afrique font le bilan de la campagne 2022-2023 et l’analyse de la campagne 2023-2024 à Lomé

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Plusieurs pays producteurs du coton membres de l’Association des producteurs de coton africain ( APro CA) sont à Lomé dans le cadre d’un atelier bilan de production cotonnière de la campagne agricole 2022-2023 à Lomé.

 Les travaux ont été lancés ce mardi 21 novembre 2023 par le directeur de l’entrepreneuriat et du financement agricole, Alex Kpanté Baoub, représentant le ministre togolais de l’agriculture, de l’élevage et du développement rural.

Au centre des discussions, le bilan de la production cotonnière axé sur la campagne 2022-2023, l’analyse de la campagne 2023/2024, le partage d’informations sur les mécanismes du prix de vente de la fibre de coton sur le marché international sont au centre des travaux du 21 au 24 novembre 2023 à Lomé.

Cette rencontre a pour objectif non seulement de faire le bilan de la campagne 2022-2023, l’analyse de la campagne 2023/2024 mais aussi de renforcer la collaboration, le partage d’informations et le partenariat entre les producteurs. C’est aussi  l’occasion de traiter les questions et les priorités de la filière au niveau de chaque pays.

Le président du Conseil d’Administration de l’AProCA et président de la Fédération Nationale des Groupements des Producteurs de Coton (FNGPC COOP-CA), M. Koussouwè KOUROUFEI, a mentionné que les assises de Lomé ont pour objectif de faire une analyse succincte de la campagne de production cotonnière 2022/2023 par pays en identifiant les succés, les échecs, les potentialités et les obstacles en vue d’améliorer la productivité du coton au champ, et d’autre part d’apprécier les méthodologies de formation du prix de vente de la fibre de coton et de ses différentes variations courant une année pour aboutir au prix moyen annuel de vente.

Il a aussi relevé que pour le développement de la filière, les cotonculteurs doivent au prime abord, compter sur eux-mêmes avant de compter sur l’extérieur qui ne peut venir qu’en appoint. Il a lancé par ailleurs un vibrant appel à tous les membres à faire face aux engagements souscrits. 

“Les problèmes de la filière cotonnière en Afrique ne peuvent être résolus que si l’ensemble des acteurs de la filière cotonnière deviennent des vrais professionnels, chacun au niveau de son segment de la filière” a-t-il convié.

A Lomé ils sont des producteurs du coton venus du Mali, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Bénin, de la Guinée, du Sénégal, du Cameroun et du Togo à prendre part à cette assise.

Le représentant du ministre de l’agriculture, Alex Kpanté Baoub a félicité l’AProCA d’avoir fait confiance au Togo pour abriter les travaux de cet atelier bilan qui servira de cadre d’échange sur les préoccupations et défis majeurs de la filière cotonnière des pays respectifs de l’Afrique. Il a aussi mentionné que la présence des acteurs des producteurs du coton des pays de la sous-région témoigne de la suffisance de leur engagement commun à faire du coton made in Africa, le meilleur du monde et à améliorer durablement les conditions socio-économiques des producteurs du coton africain.

Pendant  ces trois jours de travaux, les participants vont échangé sur les réalisations et les résultats au cours des dernières années. Ces échanges devront permettre à chacun des participants d’adopter les meilleurs approches en terme de productivité et de performance dans leur organisation respectives.  Les producteurs de coton sont véritablement engagé en tant qu’acteur majeur de cette filière. Cette rencontre de Lomé des producteurs du coton va permettre de renforcer les liens d’unité. 

Le représentant du ministre a mentionné qu’au Togo, plusieurs actions ont été entreprises pour dynamiser le secteur entre autres la mise en place de l’unité de transformation de coton sur la plateforme industrielle d’Adetikopé dont l’objectif est d’améliorer la production, transformé le coton produit au Togo et garantir un marché rémunérateur et durable pour les cotonculteurs, l’adoption d’une politique de l’industrie du textile et de l’habillement du Togo, qui met l’accent sur le renforcement des maillons filature, tissage, tricotage et confection et prévoit des mesures incitatives et innovantes pour l’attraction des investisseurs et le développement durable de l’industrie de textile et de l’habillement et la subvention par l’état de la campagne 2023- 2024 permettant ainsi de stabiliser les prix des intrants cotons à l’échelle nationale. 

Ainsi, il a invité les producteurs africains du coton à tirer parti de cette volonté politique des Etats à transformer localement le coton africain afin de créer de la valeur ajoutée tout au long de la chaîne de valeur coton.

Portée sur les fonts baptismaux en décembre 2004 à Cotonou au Bénin, l’Association des Producteurs de Coton Africain (AProCA) qui compte à ce jour 15 pays membres, s’est donné pour ambition de défendre les positions et porter les propositions des producteurs africains dans les instances régionales et internationales. Pour ce faire, elle accompagne les plateformes dans leur représentativité et le renforcement des capacités des responsables pour l’exercice de représentation et de défense des intérêts des producteurs. En outre, elle appuie les plateformes à influencer les réformes des filières cotonnières afin de prendre en compte l’intérêt des producteurs de coton.

La CENI dévoile le nombre total d’électeurs du fichier électoral

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La commission électorale nationale indépendante (CENI) dans un communiqué rendu public ce 20 novembre 2023 et signé par son  président, Dago YABRE relève que 

dans le cadre des prochaines consultations électorales, un recensement électoral a été effectué du 29 avril au 14 juin 2023 sur toute l’étendue du territoire national.

 A l’issue de ce recensement, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a procédé au traitement des données puis à l’audit interne ayant abouti au fichier électoral provisoire.

“En vue d’avoir un fichier électoral définitif fiable, l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) a été sollicitée pour l’audit externe du fichier provisoire afin d’en déterminer la conformité aux normes nationales et internationales, en se fondant sur les critères d’exhaustivité, d’actualité, d’unicité, d’exactitude et de complétude. Cette mission s’est déroulée du 20 au 27 octobre 2023” a relevé le président de la CENI, Dago YABRE.

A l’issue de ce processus, le président de la CENI porte à la connaissance des responsables des partis politiques, de la société civile et des autres parties prenantes, ainsi que de l’opinion nationale et internationale que le fichier électoral définitif reconnu fiable pour les prochaines élections régionales et législatives se présente comme suit, le nombre brut d’électeurs recensés est à 4 432 936, le nombre d’électeurs radiés est à 129 225, le nombre total de CRV prévus est à 4 624, le nombre total de CRV opérationnels est à 4608, le nombre total d’électeurs du fichier électoral définitif est à 4 203 711 dont 2 262 396 femmes, soit 53,82% et 1 941 315 hommes, soit 46,18%.

Le président de la CENI renouvelle ses sincères remerciements à tous les acteurs impliqués dans le processus du recensement électoral et à toute la population pour sa forte mobilisation.

L’ANPE recrute pour l’Agence Nationale de Formation des Collectivités Territoriales basée à BLITTA

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L’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) dans un communiqué rendu public ce 17 novembre 2023 recrute pour le compte du Ministère de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et du Développement des Territoires, du personnel compétent en vue de renforcer l’Agence Nationale de Formation des Collectivités Territoriales (ANFCT) à BLITTA.

La description peut être consultée sur le site internet de l’ANPE: www.anpetogo.org.

« Vous êtes doté d’une intégrité et d’une moralité irréprochables, disponible, rigoureux au travail, autonome, vous faites preuve de professionnalisme, vous êtes orienté client et motivé, et vous êtes prêt à travailler partout sur le territoire togolais; n’hésitez pas à nous faire parvenir votre dossier de candidature” a lancé le DG de l’ANPE, KOSSI TSIGLO, tout en rappelant que la date de clôture de l’offre est le 30 novembre 30 novembre 2023 à 17 h 00.

Les dossiers de candidature doivent comprendre une lettre de motivation adressée au Directeur Général de l’ANPE – Togo; un curriculum vitae détaillé accompagné des copies des diplômes et attestations de travail.

Les candidats seront soumis à deux modalités de recrutement notamment la présélection sur dossiers et l’intretien professionnel.

Le dépôt de dossiers se fait par voie numérique sur le site internet de l’ANPE: www.anpetogo.org en mettant en objet le poste à pourvoir ou par dépôt physique au siège de l’ANPE sis au N° 244 BKK, Avenue de la chance, à côté de l’ancienne Eglise catholique de Bè Kiklamé TEL.: +228 22 25 97 74/77/78/97 au plus tard le 30 novembre 2023 à 17 h 00.

L’ANPE informe que tout dossier incomplet ou ne répondant pas aux exigences des postes ne sera pas pris en compte.

Aussi note-t-elle que toutes les prestations de l’ANPE relatives à cet appel à candidatures sont entièrement gratuites.

Pour toute information complémentaire, l’agence invite les candidats à contacter le numéro vert gratuit de l’ANPE au 8384.

Description des postes

A. Directeur Administratif et Financier (H/F) 

Sous la supervision du Directeur Général, le/la Directeur (trice) administratif et financier est chargé d’assurer la gestion administrative et financière ; d’assurer la gestion des ressources humaines ; d’assurer la gestion du patrimoine mobilier et immobilier ; de procéder à la planification et à la préparation de la passation des marchés publics dans le respect des procédures en la matière; d’assurer la formulation et la gestion des contrats avec les partenaires et les prestataires ; et de procéder à l’établissement des rapports financiers.

Placé sous l’autorité du directeur général et en collaboration permanente avec les autres directeurs de l’agence.

  1. Missions principales : 

Le Directeur Administratif et Financier assiste le Directeur Général dans toutes les tâches de gestion administrative, financière et comptable de l’agence.

Par nécessité, il peut proposer au Directeur Général, après consultation et avis du contrôleur financier et de l’agent comptable, la création d’une régie d’avance.

  1. Tâches : le Directeur Administratif et Financier est chargé des activités suivantes :
  • Elaborer les programmes et budgets annuels de l’agence (voir article 9 du décret)
  • Etablir le calendrier de préparation du budget en conformité avec le calendrier budgétaire approuvé par le Conseil d’Administration (CA) ; (voir article 9 du décret)
  • Exécuter les tâches de comptabilité et de supervision de l’agence pour toutes les opérations administratives et financières et veiller à ce que les différentes structures reçoivent l’appui nécessaire pour exécuter leur programme annuel de travail ;
  • Mettre à la disposition des structures de l’agence, les ressources nécessaires à l’exécution des activités sur la base des programmes et des budgets approuvés par le comité stratégique.
  • Elaborer les rapports d’activités et les états financiers annuels et périodiques de l’agence ;
  • Faciliter le déroulement des missions de supervision et d’audit ;
  • Suivre la mise en œuvre des recommandations des missions d’audit et de supervision du ministère de l’économie et des finances ;
  • Suivre la remontée de toutes les pièces justificatives des dépenses effectuées par les structures de l’agence au moyen des avances de fonds qui leurs sont accordées au titre de leurs activités ;
  • Suivre le respect de l’application des procédures administratives du Manuel administratif, financier et comptable ;
  • Présenter au Directeur Général, la situation sur l’évolution des indicateurs financiers (taux de décaissement, niveau d’exécution des budgets etc.) ;
  • Vérifier les imputations comptables des pièces justificatives des dépenses ;
  • Suivre la bonne utilisation des équipements de l’agence, leur codification, la prise annuelle de leur inventaire physique et la tenue du registre des biens ;
  • Superviser le classement et l’archivage (physique et numérique) des pièces comptables ;
  • Approuver avec le Directeur de l’ANFCT toutes les sorties de fonds et à ce titre est cosignataire des chèques et ordres de virement ;
  • Assurer le fonctionnement de tous les comptes financiers et le réapprovisionnement du compte désigné ;
  • Produire les rapports de suivi financier conformément aux dispositifs en vigueur ;
  • Préparer les rémunérations des personnels et gérer les ressources humaines.
  • Gérer le patrimoine mobilier et immobilier de l’Agence ; 
  • Procéder à la planification et à la préparation de la passation des marchés publics dans le respect des procédures en la matière ; 
  • Elaborer et préparer les contrats avec les partenaires et les prestataires.
  1. Profil

a) Qualifications et compétences requises

  • Recrutement ouvert à tous les citoyens togolais ;
  • Être titulaire d’un diplôme supérieur (BAC+5 au moins) en Comptabilité, Gestion, Finance, Audit et Contrôle de gestion ou tout autre diplôme équivalent ;
  • Avoir au moins cinq (5) ans d’expérience dont trois (3) années en gestion administrative et financière d’agence ou organisme de l’État ou dans un cabinet d’audit comptable ;
  • Avoir une bonne connaissance de la tenue de comptabilité d’une agence étatique ;
  • Avoir une bonne connaissance des procédures de gestion comptable et financière d’une agence étatique ou d’une entreprise publique.
  • Avoir une bonne connaissance de logiciels de comptabilité en général.
  • Avoir une bonne maîtrise du français ; la connaissance de l’anglais serait aussi un atout ;
  • Disposer de bonnes aptitudes pour le travail en équipe et dans un environnement sous pression ;
  • Disposer d’une bonne intégrité professionnelle et d’une probité morale ;
  • Disposer d’aptitudes de leadership avec une bonne capacité de communication et de relations interpersonnelles. 

b) Exigences du poste

  • Être méthodique, organisé et rigoureux ;
  • Être prêt à travailler sous haute pression ;
  • Être autonome et avoir le sens des responsabilités ;
  • Être intègre, de bonne moralité et avoir un sens aigu de l’éthique ;
  • Démontrer un esprit d’ouverture face au changement et avoir une aptitude avérée pour la gestion de dossiers complexes ;
  • Avoir de bonnes aptitudes de communication et être capable de travailler en équipe en vue d’atteindre les objectifs organisationnels ;
  • Interagir facilement avec les partenaires techniques et financiers ainsi que les bailleurs de fonds ;
  • Faciliter la prise de décisions de la hiérarchie ;
  • Avoir d’excellentes capacités d’analyse, de raisonnement et de rédaction ;
  • Avoir une parfaite maîtrise de la gestion axée sur les résultats ;
  • Stimuler un environnement d’apprentissage par le leadership et l’exemple ;
  • Faire preuve d’initiative, de flexibilité et respecter les délais.
  1. Caractéristiques du Poste
  • Localisation du poste : Le siège de l’ANFCT est fixé à Blitta au Togo. Il peut toutefois être déplacé, en cas de nécessité, en tout autre lieu du territoire national par décision du Gouvernement, sur proposition du ministre chargé de la décentralisation et des collectivités territoriales. 
  • Nature du contrat et durée de la mission : Contrat à durée déterminée (CDD) puis Contrat à durée indéterminée (CDI)
  • Période d’essai : Trois (03) mois.
  • Disponibilité du/de la candidat(e) : Immédiate ;
  • Rémunération : Compétitive.

B. Directeur de l’Ingénierie de Formation (DIF) (H/F)

      1. Missions principales 

Sous la supervision du Directeur Général, le/la Directeur (trice) de l’Ingénierie de Formation élabore le Plan national de formation pluriannuel, propose les orientations des programmes, actions et outils de formation élaborées par l’agence ; propose les critères de certification des formateurs-experts du réseau national certifiés ainsi que les critères de localisation des lieux d’accueil des formations et les modalités d’appui en matière de gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences.

  1. Tâches
  • Identifier les besoins en formation initiale et en renforcement des capacités
    des publics visés, et d’adopter une démarche prospective aux fins d’adaptation de l’offre ;
  • Élaborer les parcours et modules de formation initiale et de renforcement
    des capacités à destination des publics visés ;
  • Préparer les outils pédagogiques adaptés à des formations en présentiel et en distanciel ;
  • Evaluer les structures privées actives dans le renforcement des capacités
    des acteurs de la décentralisation en vue de leur accréditation ;
  • Assurer le suivi des établissements publics et privés de formation initiale et
    de proposer les termes de partenariats avec l’agence en vue de l’harmonisation de l’offre de formation ;
  • Procéder à l’identification, à la gestion et à l’évaluation des formateurs-experts.
  1. Compétences techniques
  • Être titulaire d’un Master dans le domaine de l’Ingénierie de Formation, en psychopédagogie, sciences de l’éducation ou un diplôme équivalant en pédagogie ou en andragogie et formation des adultes.
  • Être prêt à travailler sous haute pression ;
  • Avoir une expérience d’au moins cinq (5) ans en matière de conception des modules et d’évaluation des formations du personnel des entreprises en général et des collectivités territoriales en particulier ;
  • Avoir une formation en administration publique ;
  • Avoir une connaissance /formation sur la décentralisation, la gestion des projets communautaires et la mobilisation communautaire ; 
  • Avoir une capacité en ingénierie pédagogique qui coordonne les projets de formation en partenariat avec des acteurs internes : assistants administratifs, collaborateurs et stagiaires de la formation ;
  • Avoir une aptitude à définir une stratégie globale d’entreprise en stratégie de la formation : à proposer un plan stratégique de formation ;
  • Etre en mesure de faire réaliser les scénarios pédagogiques et la mise en application des méthodes choisies ;
  • Etre capable d’analyser les besoins et la demande de formation ;
  • Etre en mesure de formaliser un projet de formation et de sélectionner les outils pédagogiques de formation nécessaires ;
  • Etre capable d’effectuer un suivi de toutes les actions de formation et des dispositifs de formation auprès des stagiaires, mais également des formateurs-experts ; 
  • Etre capable de mettre en place des évaluations de la formation et une analyse des compétences des formateurs et des stagiaires.
  1. Qualités personnelles
  • Organisation et rigueur.
  • Capacité à prendre du recul.
  • Esprit de synthèse, d’analyse et qualités rédactionnelles.
  • Force de proposition et d’argumentation.
  • Ouverture d’esprit, curiosité.
  • Sens du relationnel et de la pédagogie.
  • Sens des responsabilités couplées à un dévouement à la légalité.
  • Méthodique et consciencieux avec d’excellentes capacités de planification.
  • Un esprit analytique capable de « voir » les complexités des méthodes choisies et de faire des réajustements.
  1. Candidature
  • Localisation du poste : Le siège de l’ANFCT est fixé à Blitta au Togo. Il peut toutefois être déplacé, en cas de nécessité, en tout autre lieu du territoire national par décision du Gouvernement, sur proposition du ministre chargé de la décentralisation et des collectivités territoriales. 
  • Nature du contrat et durée de la mission : Contrat à durée déterminée (CDD) puis Contrat à durée indéterminée (CDI)
  • Période d’essai : Trois (03) mois ;
  • Disponibilité du/de la candidat(e) : Immédiate ;
  • Rémunération : Compétitive.

C. Directeur de l’Appui aux collectivités territoriales et de la communication (DACTC) (H/F)

  1. Missions principales : 

Sous la supervision du Directeur Général, le/la Directeur (trice) de l’Appui aux collectivités territoriales et de la communication (DACTC), propose un répertoire des métiers des personnels des collectivités, de soumettre une proposition de documents pour enrichir le centre des ressources documentaires et de gérer la logistique de l’agence.

  1. Tâches :
  • Préparer et programmer les activités liées au renforcement des capacités des acteurs ;
  • Assurer l’organisation logistique des formations et autres appuis aux collectivités territoriales ;
  • Assurer un accompagnement à distance des collectivités territoriales en matière d’organisation des services et d’exercice des compétences ;
  • Assurer une assistance à la mise en place de dispositifs de gestion des ressources humaines dans les collectivités ;
  • Constituer des bases de données sur les demandes provenant des collectivités territoriales et les réalisations des prestataires mobilisés par l’agence ;
  • Organiser et de suivre la mesure des impacts des formations dispensées ;
  • Préparer les rapports d’activités périodiques dans leurs composantes techniques ;
  • Procéder la constitution et à la diffusion d’une base documentaire rassemblant les productions de l’agence et celles de ses partenaires, nationaux et internationaux ;
  • Procéder à la veille réglementaire ;
  • Assurer l’information des collectivités territoriales et de leurs partenaires sur les opportunités existantes et les expériences valorisables pour leurs collectivités territoriales ;
  • Organiser des événements sur les problématiques en liaison avec la mission de l’agence ;
  • Alimenter en continus le site internet du ministère chargé de la décentralisation et des collectivités territoriales.
  1. Compétences techniques
  • Être titulaire d’un Master en gestion de projets, gestion de ressources humaines, sociologie, management, Administration des Entreprises ou de tout autre diplôme équivalent.
  • Être prêt à travailler sous haute pression ;
  • Avoir une expérience d’au moins cinq (5) ans en matière d’organisation de la formation du personnel des entreprises en général et des collectivités territoriales en particulier ;
  • Avoir une formation en administration publique ;
  • Avoir une connaissance/formation en communication et techniques des relations publiques ;
  • Avoir une connaissance/formation sur la décentralisation, la gestion des projets communautaires et la mobilisation communautaire ;
  • Être capable d’analyser les besoins et la demande de renforcement de capacités ;
  • Être capable d’effectuer un suivi de toutes les actions de renforcement de compétences et des dispositifs de formation auprès des stagiaires, mais également des formateurs-experts ; 
  • Être capable de mettre en place des évaluations de la formation et une analyse des compétences des formateurs et des stagiaires.
  1. Qualités personnelles
  • Organisation et rigueur ;
  • Capacité à prendre du recul ;
  • Esprit de synthèse, d’analyse et qualités rédactionnelles ;
  • Force de proposition et d’argumentation ;
  • Ouverture d’esprit, curiosité ;
  • Sens du relationnel et de la pédagogie ;
  • Sens des responsabilités couplées à un dévouement à la légalité ;
  • Méthodique et consciencieux avec d’excellentes capacités de planification ;
  • Un esprit analytique capable de « voir » les complexités des méthodes choisies et de faire des réajustements.
  1. Candidature
  • Localisation du poste : Le siège de l’ANFCT est fixé à Blitta au Togo. Il peut toutefois être déplacé, en cas de nécessité, en tout autre lieu du territoire national par décision du Gouvernement, sur proposition du ministre chargé de la décentralisation et des collectivités territoriales. 
  • Nature du contrat et durée de la mission : Contrat à durée déterminée (CDD) puis Contrat à durée indéterminée (CDI)
  • Période d’essai : Trois (03) mois ;
  • Disponibilité du/de la candidat(e) : Immédiate ;
  • Rémunération : Compétitive.

4ème Sommet G20 Compact with Africa à Berlin: Faure Gnassingbé parle des réformes économiques menées avec succès au Togo

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Le 4ème Sommet G20 Compact with Africa (G20-CWA), s’ouvre à Berlin en Allemagne. Un sommet auquel prend part le président de la République, Faure Gnassingbé à partir de ce 20 novembre 2023 à l’invitation de M. Olaf Scholz, Chancelier de la République Fédérale d’Allemagne.

Déjà, à son arrivée,le président de la République a été accueilli triomphalement et dans la liesse, en témoigne les images. Signe de l’adhésion de la diaspora à toutes les actions de Faure Gnassingbé au plan national comme international.

La conférence qui se tient dans un contexte de reprise soutenue de l’économie africaine après une série de crises mondiales diverses et multiformes, réunit les chefs d’Etat et de gouvernement des pays africains réformateurs, les opérateurs économiques et investisseurs allemands ainsi que les représentants du Groupe de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI).

Les dirigeants allemands et africains et les partenaires privés et multilatéraux mèneront des réflexions en vue de renforcer la coopération économique, de promouvoir les investissements privés et d’intensifier la coopération notamment dans le secteur énergétique.

Dans la capitale allemande, le chef de l’Etat togolais est également attendu à la conférence du G20 sur les investissements privés allemands en Afrique.

Au cours de ces différentes rencontres, le président Faure Gnassingbé partagera avec ses pairs, les partenaires et les investisseurs, les réformes économiques menées avec succès au Togo ces dernières années, les opportunités d’affaires dans le secteur énergétique et les fruits du dynamisme de la coopération avec la République fédérale d’Allemagne.

Il faut relever que Lomé et Berlin entretiennent d’excellents liens de partenariat autour de quatre principaux axes à savoir le développement économique durable et la formation professionnelle, la transformation agro-industrielle, la décentralisation et la bonne gouvernance financière ainsi que le renforcement du système sanitaire.

En Guinée-Bissau, Victoire Tomégah-Dogbé célébre un double événement avec le Général Umaro Sissoco Embaló

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Le 50è anniversaire de l’indépendance proclamée le 24 septembre 1973 et la création des forces armées nationales le 16 novembre de la même annéede la Guinée-Bissau a été célébrée ce jeudi 16 novembre 2023.

Cette double cérémonie a été présidée par le chef d’Etat bissau-guinéen, le Général Umaro Sissoco Embaló en présence de plusieurs chefs d’État et de gouvernement dont Mme le Premier ministre Victoire Tomégah-Dogbé, représentant le président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé.

L’Avenue Amilcar Cabral de la capitale Bissau du nom du héros de l’indépendance de la Guinée-Bissau a accueilli les festivités de cette célébration marquées essentiellement par un discours solennel du Président Embaló, suivi de la décoration de plusieurs personnalités et d’une parade militaire et civile.

Tour à tour, les pelotons des différentes composantes de l’armée bissau-guinéenne ont défilé aux rythmes de la musique des forces armées salués par le Président de la République, le Général Umaro Sissoco Embaló, chef suprême des armées de la Guinée-Bissau sous les ovations du peuple.

Au nom du président de la République, Mme le Premier ministre a félicité le président Embaló et le peuple bissau-guinéen à l’occasion de cette fête.

Colonie portugaise depuis 1879, la Guinée-Bissau accède à l’indépendance le 24 septembre 1973, après 13 années de guerre civile avec une proclamation unilatérale de l’indépendance par le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC)

Élections au Liberia: le REJADD-TOGO décerne le deuxième ballon d’or à George Weah

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L’ex-star du football et président sortant du Liberia George Weah a admis vendredi sa défaite à l’élection présidentielle après une course serrée, ce qui devrait assurer une passation de pouvoir en douceur avec son rival Joseph Boakai dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, le Libéria où le souvenir des guerres civiles reste vivace.

Une situation qui réjouit le Regroupement des Jeunes Afrincains pour la Démocratie et le Développement,  section Togo ( REJADD-TOGO).

Ainsi poursuivant son objectif de la promotion des valeurs démocratiques en Afrique, le REJADD-TOGO à travers un communiqué signé de son Secrétaire général, Représentant additionnel auprès des Nations Unies, Alumni MWF2023, DJODJI KLUTSE se réjouit du climat de paix qui a prévalu au cours du processus électoral au Liberia et félicite tous les acteurs qui y ont contribué.

En effet au regards des violences post-electorales enregistrées dans de nombreux pays africains, liées aux contestations des résultats proclamés par les institutions chargées de l’organisation  des élections, le REJADD- TOGO félicite le président sortant M. George Weah pour son haut sens de  patriotisme et pour sa plus  grande contribution en faveur de la non violence au Liberia. 

Tout en félicitant également le président élu M. Joseph Boakai,  le REJADD-TOGO lance un appel solennellement démocratique aux  autres pays de l’Afrique en préparation des échéances électorales, à œuvrer pour des élections transparentes et crédibles reflétant la vraie aspiration des peuples. 

“L’Afrique a besoin désormais des chefs d’Etats  dont la légitimité serait de fait , pour la consolidation du climat de paix et pour le respect scrupuleux des valeurs démocratiques” a conclu DJODJI KLUTSE Secrétaire général, Représentant additionnel auprès des Nations Unies, Alumni MWF2023.

Il faut préciser que les résultats publiés vendredi par la commission électorale, après des votes dans plus de 99% des bureaux, donnaient 50,89% à Joseph Boakai, 78 ans, et 49,11% à M. Weah. Joseph Boakai bénéficiait d’un peu plus de 28 000 voix d’avance après que quelque 1,6 million de bulletins ont été dépouillés. 

A la conférence sur les réparations à Accra, Victoire Tomegah Dogbé a pris activement part

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Le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé a pris part ce mardi 14 novembre 2023, au nom du président de la République, Faure Gnassingbé, à la Conférence sur les réparations.

Cette conférence de l’Union africaine présidée par le chef de l’État ghanéen Nana Akufo-Addo, a eu pour thème : »construire un front uni pour faire avancer la cause de la justice et le paiement des réparations aux Africains.

« La question de la quête de réparation pour les crimes historiques commis contre les peuples d’Afrique que nous convoquons ce jour n’est pas seulement une quête de compensation financière, c’est une odyssée à travers le temps répercutant les aspirations et les expériences d’un continent entier et de sa diaspora. Notre voyage doit commencer par un examen rétrospectif des crimes contre les peuples africains aussi bien par la traite des esclaves que pendant l’ère du colonialisme. Les racines de la justice réparatrice sont ancrées dans la reconnaissance des atrocités incommensurables infligées à nos ancêtres. », a déclaré Mme Victoire Tomégah-Dogbé avant d’assurer que: « Le Togo, faisant échos aux positions de l’Union africaine et des nations partenaires est prêt à affronter la complexité de ce voyage transformateur. ».

Au nom du chef de l’État, Faure Gnassingbé, elle a félicité le Ghana pour l’initiative de défense des réparations et la guérison des héritages enracinés de l’esclavage et du colonialisme. Elle a salué les efforts de l’Union africaine dans cette lutte.

La conférence réunit jusqu’au 17 novembre des dirigeants politiques du continent africain et de la région des Caraïbes, des universitaires, des acteurs de la société civile et des parties prenantes concernées pour des délibérations de fond, le partage des meilleures pratiques et le développement de stratégies concrètes pour promouvoir et faire progresser une initiative continentale pour la justice réparatrice. Un plan d’action est attendu à l’issue des travaux pour un processus de justice réparatrice durable en Afrique.

Il s’agit aussi d’examiner les fondements juridiques et moraux des réparations et d’explorer différents modèles de réparation de justice; de construire un front uni et de renforcer la collaboration entre les pays africains, la diaspora, les organisations de la société civile, les décideurs politiques, et surtout d’identifier les opportunités de collaboration pour faire avancer la cause des réparations et justice.

Plusieurs thématiques y sont discutées. Entre autres : « Comprendre la réparation: contextes historiques et perspectives contemporaines; « Politiques, stratégies et défis dans la mise en œuvre des réparations »; ou encore « Création de ponts: collaboration, éducation et prochaines étapes. »

Pour la cheffe du gouvernement, « les aspirations du peuple africain dans le contexte des réparations dépassent la simple restitution financière. Les réparations pour le continent africain incarnent le désir d’une réparation complète des torts. C’est un appel à la restauration de la dignité, à la reconnaissance du patrimoine culturel et à l’autonomisation d’un peuple dont le parcours a été marqué à la fois par la lutte et la résilience. ».