L’association des Parents d’Elèves (APE) du lycée d’Adidogomé 2 saisit la Délégation spéciale de la ville de Lomé pour des constats de vente des stupéfiants et de la drogue par la population aux élèves.
Ainsi, lors d’une sortie sur les lieux le 28 février dernier, le président de la Délégation spéciale de la ville de Lomé, M. Kossi Aboka révèle l’existence d’un réseau de vente de drogue et de stupéfiants aux élèves des écoles publiques et privées de la capitale.
Les cas mis en cause par le président de la Délégation spéciale sont ceux du Lycée d’Adidogomé 2. D’après M. Aboka, la Délégation spéciale a été saisie par l’APE de ce lycée à travers un courrier en date du 3 janvier 2019.
Dans leur courrier, explique M. Aboka, les parents d’élèves ont signalé l’installation de hangars et de baraques tout le long de cet établissement scolaire. Des baraques qui, selon lui, « servent de lieux de vente de drogues, de liqueurs et boissons aux élèves ».
« D’autre part, ces hangars et baraques deviennent aussi des lieux où se déroulent la vente et l’utilisation de drogue », révèle le chef de la Délégation spéciale des préfectures du Golfe et d’Agoè-Nyivé.
La note d’information des parents d’élèves, poursuit-il demande clairement l’intervention de la délégation afin de permettre aux apprenants de poursuivre dans la quiétude leurs études.
En réponse à cette demande, la délégation a procédé à l’enlèvement de ces hangars et baraques près du lycée d’Adidogomé 2 ainsi que de plusieurs autres établissements de la capitale.
« L’école est créée pour éduquer nos enfants et non servir de marché, pire encore pour leur vendre de l’alcool et de la drogue », a insisté M. Aboka qui met en garde les propriétaires des hangars et conteneurs installés dans les écoles publiques et privées.
Source: afreepress