A la faveur du prochain sommet sur la sécurité, la sureté et le développement en Afrique, qui aura lieu en octobre prochain au Togo, des journalistes africains, réunis au sein du JASEMA (journalistes africains pour la sécurité maritime) veulent se former sur les questions de lié à la mer et à l’économie bleue.
A son lancement, le réseau JASEMA, une organisation panafricaine de journalistes engagés pour la sensibilisation des populations aux enjeux et défis liés à la question de la sécurité et de la sûreté maritimes, ne comptait qu’une centaine des journalistes de quinze pays membres. Aujourd’hui, c’est environ quatre cent professionnels de médias de 21 pays d’Afrique Sub-saharienne qui s’y retrouvent. Il est vrai, que la thématique est nouvelle, et l’urgence est la formation, afin de permettre aux professionnels des medias de cerner tous les contours, de mieux appréhender les questions liées à la mer et de faire un traitement professionnel de l’information.
Durant deux jours, quarante professionnels de médias togolais, se sont réunis à Kpalimé (120km au nord de Lomé) pour une session de formation et de renforcement des capacités. Cette initiative « vient à point nommé après plusieurs années d’atermoiements de la presse africaine sur la question de la sécurité et de la sûreté maritimes », a souligné à l’ouverture des travaux, Zeus Aziadouvo, représentant la HAAC.
La même séance s’est simultanément déroulée, à Douala au Cameroun et à Conakry en Guinée.
« Nous voulons créer une synergie d’actions autour du sommet de Lomé et ce sont les journalistes qui sont les premiers vecteurs des informations à travers les pays », a indiqué Arimiyao Tchagnao, président du JASEMA.